Larticle L. 2141-2 du code de la santĂ© publique est ainsi modifiĂ© : 1° La deuxiĂšme phrase du premier alinĂ©a est supprimĂ©e. 2° À la premiĂšre phrase du deuxiĂšme alinĂ©a, les mots : « Actions sur le document Article L2141-3 Un embryon ne peut ĂȘtre conçu in vitro que dans le cadre et selon les objectifs d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation telle que dĂ©finie Ă  l'article L. 2141-1. Il ne peut ĂȘtre conçu avec des gamĂštes ne provenant pas d'un au moins des membres du couple. Compte tenu de l'Ă©tat des techniques mĂ©dicales, les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă  ce que soit tentĂ©e la fĂ©condation d'un nombre d'ovocytes pouvant rendre nĂ©cessaire la conservation d'embryons, dans l'intention de rĂ©aliser ultĂ©rieurement leur projet parental. Dans ce cas, ce nombre est limitĂ© Ă  ce qui est strictement nĂ©cessaire Ă  la rĂ©ussite de l'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, compte tenu du procĂ©dĂ© mis en Ɠuvre. Une information dĂ©taillĂ©e est remise aux membres du couple sur les possibilitĂ©s de devenir de leurs embryons conservĂ©s qui ne feraient plus l'objet d'un projet parental. Les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă  ce que les embryons, non susceptibles d'ĂȘtre transfĂ©rĂ©s ou conservĂ©s, fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prĂ©vues Ă  l'article L. 2151-5. Un couple dont des embryons ont Ă©tĂ© conservĂ©s ne peut bĂ©nĂ©ficier d'une nouvelle tentative de fĂ©condation in vitro avant le transfert de ceux-ci sauf si un problĂšme de qualitĂ© affecte ces embryons. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012 Enl’absence de mĂ©canisme institutionnel de rĂ©vĂ©lation de cette valeur, les autoritĂ©s doivent encourager la production et l’utilisation de mĂ©hode d’évaluation Ă©conomiques efficaces. Bien sĂ»r, il est nĂ©cessaire de clarifier les limites au libre fonctionnement du marchĂ©. La puissance publique est le principal utilisateur des mĂ©thodes d’évaluation (analyse, coĂ»t-avantage des NOR SSAB2109315AELI n°0072 du 25 mars 2021Texte n° 37Version initiale La directrice gĂ©nĂ©rale de l'Agence de la biomĂ©decine,Vu la loi n° 2013-715 du 6 aoĂ»t 2013 tendant Ă  modifier la loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative Ă  la bioĂ©thique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires ;Vu le code de la santĂ© publique, notamment les articles L. 2151-5, R. 2141-17 Ă  et R. 2151-1 Ă  R. 2151-12 ;Vu la dĂ©cision du 8 septembre 2015 modifiant la dĂ©cision 2013-11 du 17 septembre 2013 fixant le modĂšle de dossier de demande des autorisations mentionnĂ©es Ă  l'article R. 2151-6 du code de la santĂ© publique ;Vu la demande prĂ©sentĂ©e le 31 janvier 2020 par l'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Institut Cellules Souches et Cerveau, Equipe Cellules souches pluripotentes chez les mammifĂšres, Bron aux fins d'obtenir une autorisation de protocole de recherche sur l'embryon ;Vu le rapport de la mission d'inspection de l'Agence de la biomĂ©decine en date du 12 mars 2020 ;Vu les rapports d'expertise en date du 17 avril et du 9 juin 2020 ;Vu l'avis Ă©mis par le conseil d'orientation de l'Agence de la biomĂ©decine le 9 septembre 2020 ;ConsidĂ©rant que les titres, diplĂŽmes, expĂ©rience et travaux scientifiques fournis Ă  l'appui de la demande permettent de s'assurer des compĂ©tences du responsable de la recherche et des membres de l'Ă©quipe en la matiĂšre ; que l'Ă©quipe de recherche dirigĂ©e par le Professeur Pierre Savatier, a dĂ©jĂ  bĂ©nĂ©ficiĂ© de plusieurs autorisations de protocoles de recherche sur l'embryon humain et les cellules souches embryonnaires humaines, dont une est en cours ; Qu'il s'agit d'une Ă©quipe reconnue Ă  l'international pour ses travaux sur les cellules souches pluripotentes, auteure de nombreuses publications dans des revues scientifiques prestigieuses Ă  comitĂ© de lecture ; que le protocole sera mis en Ɠuvre par un ingĂ©nieur d'Ă©tude 50 % qui sera encadrĂ© par un chargĂ© de recherche 10 % et le directeur du laboratoire 5 %, ce qui semble parfaitement adaptĂ© aux objectifs fixĂ©s ;ConsidĂ©rant que le financement est assurĂ© par l'obtention d'une subvention par la Fondation pour la Recherche MĂ©dicale et d'un programme LabEx DEVweCAN jusqu'en 2024 ;ConsidĂ©rant que le protocole de recherche a pour objectif de comprendre les mĂ©canismes rĂ©gulant les diffĂ©rents Ă©tats de pluripotence au sein des cellules souches embryonnaires humaines CSEh et permettant la transition entre les Ă©tats naĂŻfs » et amorcĂ©s » ; que l'Ă©tat amorcĂ© » prĂ©sente en effet une plus grande instabilitĂ© et un potentiel de diffĂ©renciation plus rĂ©duit que l'Ă©tat naĂŻf » ; qu'aprĂšs dĂ©rivation, les CSEh prĂ©sentent spontanĂ©ment en culture un Ă©tat amorcĂ© », contrairement aux cellules souches embryonnaires murines qui sont Ă  l'Ă©tat naĂŻf ». Il est toutefois possible de reprogrammer in vitro les cellules amorcĂ©es » vers un Ă©tat plus naĂŻf » de pluripotence par diffĂ©rentes mĂ©thodes ; que la rĂ©gulation du cycle cellulaire des cellules souches embryonnaires est diffĂ©rente dans les modĂšles murins et humains, et semble ĂȘtre liĂ©e Ă  l'Ă©tat de pluripotence de ces cellules en culture, soit naĂŻf » pour les cellules souches embryonnaires murines et amorcĂ© » pour les cellules souches embryonnaires humaines ; qu'il semble donc que les paramĂštres du cycle cellulaire notamment une phase G1 courte chez la souris/une phase G1 longue chez l'homme seraient un caractĂšre dĂ©terminant de leur pluripotence et qu'il apparaĂźt, plus particuliĂšrement, que la phase d'auto-renouvellement du cycle cellulaire des cellules souches embryonnaires murines est indĂ©pendante de la voie cycline D/CDK voie importante dans la transition G1/S lors du cycle cellulaire, alors que les CSEh sont dĂ©pendantes de cette voie de signalisation ;ConsidĂ©rant que les rĂ©sultats prĂ©liminaires de l'Ă©quipe de Pierre Savatier montrent que l'inhibition de la voie cycline D/CDK favorise la reprogrammation des CSEh vers un Ă©tat naĂŻf » ; que cette reprogrammation ne semble cependant pas entraĂźner la conversion des cellules aux paramĂštres du cycle cellulaire caractĂ©risant l'Ă©tat naïf » de pluripotence, soulevant ainsi deux questions la reprogrammation observĂ©e des CSEh vers un Ă©tat naĂŻf » est-elle complĂšte et dĂ©finitive ? Le cycle cellulaire de ces cellules est-il intrinsĂšquement diffĂ©rent de celui des CSE murines ?ConsidĂ©rant que le projet comprendra deux Ă©tapes ; qu'une premiĂšre partie sera menĂ©e sur l'embryon humain en vue d'Ă©tudier l'expression des protĂ©ines rĂ©gulatrices du cycle cellulaire au cours des premiĂšres Ă©tapes du dĂ©veloppement ; que cette Ă©tude sera menĂ©e par marquage immunologique de protĂ©ines d'intĂ©rĂȘt sur des embryons dĂ©congelĂ©s, cultivĂ©s pendant 1 Ă  5 jours stades morula, blastocyste prĂ©coce, blastocyste moyen, blastocyste tardif, puis fixĂ©s sur lame ; que les protĂ©ines qui seront recherchĂ©es sont impliquĂ©es dans la rĂ©gulation du cycle cellulaire, notamment des protĂ©ines cyclines, kinases ou phosphatases ; qu'entre 150 et 200 embryons seront inclus dans cette Ă©tude, qui permettra d'identifier les principales voies de signalisation impliquĂ©es dans la rĂ©gulation du cycle cellulaire au sein de l'embryon in toto ; que la deuxiĂšme partie aura pour objectif de dĂ©river et maintenir en culture des cellules souches embryonnaires humaines Ă  l'Ă©tat naĂŻf » ; que l'Ă©quipe envisage de mettre en culture des CSEh provenant d'un embryon sain en prĂ©sence d'un inhibiteur spĂ©cifique des kinases CDK4 et CDK6 ; que des rĂ©sultats obtenus sur de CSEh reprogrammĂ©es Ă  l'Ă©tat naĂŻf » montrent en effet que leur incubation avec cet inhibiteur permet la sĂ©lection de cellules dont le cycle cellulaire prĂ©sente certaines caractĂ©ristiques du cycle des CSE murines ;ConsidĂ©rant que les embryons utilisĂ©s dans le cadre du projet de recherche ont Ă©tĂ© conçus dans le cadre d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation et sont dĂ©pourvus de projet parental ; que l'Ă©quipe fournit Ă  l'appui de sa demande des Ă©lĂ©ments attestant du respect des dispositions lĂ©gislatives applicables en la matiĂšre ;Ce programme de recherche, bien que fondamental, s'inscrit indĂ©niablement dans une finalitĂ© mĂ©dicale ; qu'en effet, les cellules souches pluripotentes sont une source d'espoir important dans la mise au point de traitements Ă  l'aide de produits de thĂ©rapie cellulaire ; que la fabrication de CSEh capables de s'autorenouveler dans un Ă©tat de pluripotence naĂŻf » tel que dĂ©fini chez les rongeurs est un objectif majeur de la recherche sur les cellules souches et plusieurs laboratoires travaillent sur cette question ; que l'objectif est de disposer de lignĂ©es qui sont facilement manipulables dans un contexte clinique ; que la fabrication de CSEh capables de s'autorenouveller Ă  l'Ă©tat de pluripotence naĂŻf » permettra d'utiliser de protocoles de culture plus simples, d'augmenter la stabilitĂ© gĂ©nĂ©tique de ces cellules et d'utiliser des milieux de culture synthĂ©tiques parfaitement dĂ©finis et dĂ©pourvus de produits d'origine ;ConsidĂ©rant que le demandeur apporte les Ă©lĂ©ments suffisants concernant la pertinence scientifique du projet de recherche d'une part, et ses conditions de mise en Ɠuvre au regard des principes Ă©thiques d'autre part ; qu'il justifie en particulier que le projet sera menĂ© dans le respect des principes Ă©thiques relatifs Ă  la recherche sur l'embryon et que ces embryons ont Ă©tĂ© obtenus conformĂ©ment aux conditions lĂ©gislatives et rĂ©glementaires ; que le consentement des couples sera recueilli conformĂ©ment aux dispositions des articles L. 2141-1 et suivants et L. 2151-1 et suivants du code de la santĂ© publique et selon les modĂšles-type de consentement rĂ©digĂ©s par l'Agence de la biomĂ©decine et sans qu'aucun paiement, quelle qu'en soit la forme, ne leur ait Ă©tĂ© allouĂ© ;ConsidĂ©rant que le rĂ©sultat escomptĂ© ne peut ĂȘtre obtenu par d'autres moyens et impose le recours exclusif Ă  des embryons humains ; qu'il n'existe pas d'alternative Ă  l'utilisation d'embryons humains puisque l'objectif est bien d'Ă©tudier l'Ă©tablissement de la pluripotence au sein de l'espĂšce humaine pour laquelle peu de donnĂ©es sont disponible aujourd'hui ; que les travaux antĂ©rieurs de l'Ă©quipe de recherche ont par ailleurs dĂ©montrĂ© les diffĂ©rences existantes entre cellules souches embryonnaires humaines et cellules souches embryonnaires murines concernant la rĂ©gulation du cycle cellulaire et les difficultĂ©s de recourir Ă  des cellules souches embryonnaires de macaques ;ConsidĂ©rant que les locaux, matĂ©riels, Ă©quipements, procĂ©dĂ©s et techniques sont adaptĂ©s Ă  l'activitĂ© de recherche envisagĂ©e ; que cette recherche sera effectuĂ©e dans des conditions permettant de garantir la sĂ©curitĂ© des personnes exerçant une activitĂ© professionnelle sur le site, le respect des dispositions applicables en matiĂšre de protection de l'environnement, le respect des rĂšgles de sĂ©curitĂ© sanitaire ainsi que la sĂ©curitĂ©, la qualitĂ© et la traçabilitĂ© des embryons ; que les conditions matĂ©rielles de sĂ©curitĂ©, de conservation, d'accĂšs, de transferts, de locaux dĂ©diĂ©s, de sĂ©curisation desdits locaux, de dĂ©sinfection, la qualitĂ© de l'ensemble des plateaux techniques sont parfaitement dĂ©crits et n'ont fait l'objet d'aucune rĂ©serve de la part de la mission d'inspection de l'Agence de la biomĂ©decine ; que le laboratoire dispose des Ă©quipements nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre de ce protocole de recherche dans des conditions optimales,DĂ©cide L'Institut national de la santĂ© et de la recherche mĂ©dicale Institut Cellules Souches et Cerveau, Equipe Cellules souches pluripotentes chez les mammifĂšres, Bron est autorisĂ© Ă  mettre en Ɠuvre, dans les conditions dĂ©crites dans le dossier de demande d'autorisation, le protocole de recherche sur l'embryon humain ayant pour finalitĂ© l'Ă©tude de la caractérisation de l'expression de régulateurs du cycle cellulaire dans l'embryon préimplantatoire humain et dérivation de lignées de cellules souches embryonnaires pluripotentes naïves. Ces recherches sont placĂ©es sous la responsabilitĂ© de M. Pierre prĂ©sente autorisation est accordĂ©e pour une durĂ©e de cinq ans. Elle peut ĂȘtre suspendue Ă  tout moment pour une durĂ©e maximale de trois mois, en cas de violation des dispositions lĂ©gislatives ou rĂ©glementaires, par le directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la biomĂ©decine. L'autorisation peut Ă©galement ĂȘtre retirĂ©e, selon les modalitĂ©s prĂ©vues par les dispositions du code de la santĂ© publique modification des Ă©lĂ©ments figurant dans le dossier de demande d'autorisation doit ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance du directeur gĂ©nĂ©ral de l'Agence de la directeur gĂ©nĂ©ral adjoint chargĂ© de la politique mĂ©dicale et scientifique de l'Agence de la biomĂ©decine est chargĂ© de l'exĂ©cution de la prĂ©sente dĂ©cision, qui sera publiĂ©e au Journal officiel de la RĂ©publique Cortot-BoucherExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 194,6 KoRetourner en haut de la page
article l 2141 1 du code de la santé publique
Auxtermes de l'article L. 2141 - 1 du code de la santé publique : « L'assistance médicale à la procréation s'entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro,
Interdiction du clonage [1] Article 21 1 AprĂšs le deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 16-4 du code civil, il est insĂ©rĂ© un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 2 Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naĂźtre un enfant gĂ©nĂ©tiquement identique Ă  une autre personne vivante ou dĂ©cĂ©dĂ©e. » 3 [
] Article 25 4 [
] [Est insĂ©rĂ© dans le code de la santĂ© publique ] 5 Art. L. 2151. – Comme il est dit au troisiĂšme alinĂ©a de l’article 16-4 du code civil ci-aprĂšs reproduit 6 Art. 16-4 troisiĂšme alinĂ©a. - Est interdite toute intervention ayant pour but de faire naĂźtre un enfant gĂ©nĂ©tiquement identique Ă  une autre personne vivante ou dĂ©cĂ©dĂ©e. » 7 Art. L. 2151-2. - La conception in vitro d’embryon ou la constitution par clonage d’embryon humain Ă  des fins de recherche est interdite. 8 Art. L. 2151-3. - Un embryon humain ne peut ĂȘtre ni conçu, ni constituĂ© par clonage, ni utilisĂ© Ă  des fins commerciales ou industrielles. 9 Art. L. 2151-4. - Est Ă©galement interdite toute constitution par clonage d’un embryon humain Ă  des fins thĂ©rapeutiques. 10 [
] Diagnostic prĂ©-natal, enfant mĂ©dicament » Article 23 11 1° L’article est ainsi modifiĂ© a Le premier alinĂ©a est ainsi rĂ©digĂ© 12 Le diagnostic prĂ©natal s’entend des pratiques mĂ©dicales ayant pour but de dĂ©tecter in utero chez l’embryon ou le fƓtus une affection d’une particuliĂšre gravitĂ©. Il doit ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ© d’une consultation mĂ©dicale adaptĂ©e Ă  l’affection recherchĂ©e » [
] 13 6° AprĂšs l’article L. 2131-4 [du code de la santĂ© publique], il est insĂ©rĂ© un article L. 2131-4-1 ainsi rĂ©digĂ© 14 Art. L. 2131-4-1. - Par dĂ©rogation aux dispositions prĂ©vues par le cinquiĂšme alinĂ©a de l’article L. 2131-4, le diagnostic biologique effectuĂ© Ă  partir de cellules prĂ©levĂ©es sur l’embryon in vitro peut Ă©galement ĂȘtre autorisĂ©, Ă  titre expĂ©rimental, lorsque les conditions suivantes sont rĂ©unies 15 - le couple a donnĂ© naissance Ă  un enfant atteint d’une maladie gĂ©nĂ©tique entraĂźnant la mort dĂšs les premiĂšres annĂ©es de la vie et reconnue comme incurable au moment du diagnostic ; 16 - le pronostic vital de cet enfant peut ĂȘtre amĂ©liorĂ©, de façon dĂ©cisive, par l’application sur celui-ci d’une thĂ©rapeutique ne portant pas atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© du corps de l’enfant nĂ© du transfert de l’embryon in utero, conformĂ©ment Ă  l’article 16-3 du code civil ; 17 - le diagnostic mentionnĂ© au premier alinĂ©a a pour seuls objets de rechercher la maladie gĂ©nĂ©tique ainsi que les moyens de la prĂ©venir et de la traiter, d’une part, et de permettre l’application de la thĂ©rapeutique mentionnĂ©e au troisiĂšme alinĂ©a, d’autre part. 18 Les deux membres du couple expriment par Ă©crit leur consentement Ă  la rĂ©alisation du diagnostic. » 19 [
] Assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, devenir des embryons, tiers donneur Article 24 20 Le titre IV du livre Ier de la deuxiĂšme partie du code de la santĂ© publique est ainsi modifiĂ© 21 I. - Le chapitre Ier est ainsi modifiĂ© 22 1° Les articles L. 2141-1 et L. 2141-2 sont ainsi rĂ©digĂ©s 23 Art. L. 2141-1. - L’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation s’entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert d’embryons et l’insĂ©mination artificielle, ainsi que toute technique d’effet Ă©quivalent permettant la procrĂ©ation en dehors du processus naturel, dont la liste est fixĂ©e par arrĂȘtĂ© du ministre chargĂ© de la santĂ©, aprĂšs avis de l’Agence de la biomĂ©decine. 24 [
] 25 Art. L. 2141-2. - L’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation est destinĂ©e Ă  rĂ©pondre Ă  la demande parentale d’un couple. 26 Elle a pour objet de remĂ©dier Ă  l’infertilitĂ© dont le caractĂšre pathologique a Ă©tĂ© mĂ©dicalement diagnostiquĂ© ou d’éviter la transmission Ă  l’enfant ou Ă  un membre du couple d’une maladie d’une particuliĂšre gravitĂ©. 27 [
] 28 3° L’article L. 2141-3 est ainsi rĂ©digĂ© 29 Art. L. 2141-3. - Un embryon ne peut ĂȘtre conçu in vitro que dans le cadre et selon les objectifs d’une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation telle que dĂ©finie Ă  l’article L. 2141-2. Il ne peut ĂȘtre conçu avec des gamĂštes ne provenant pas d’un au moins des membres du couple. 30 Compte tenu de l’état des techniques mĂ©dicales, les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă  ce que soit tentĂ©e la fĂ©condation d’un nombre d’ovocytes pouvant rendre nĂ©cessaire la conservation d’embryons, dans l’intention de rĂ©aliser ultĂ©rieurement leur projet parental. Une information dĂ©taillĂ©e est remise aux membres du couple sur les possibilitĂ©s de devenir de leurs embryons conservĂ©s qui ne feraient plus l’objet d’un projet parental. 31 Les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă  ce que les embryons, non susceptibles d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©s ou conservĂ©s, fassent l’objet d’une recherche dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article 32 L. 2151-5.[
] 33 4° Il est rĂ©tabli un article L. 2141-4 ainsi rĂ©digĂ© 34 Art. L. 2141-4. - Les deux membres du couple dont des embryons sont conservĂ©s sont consultĂ©s chaque annĂ©e par Ă©crit sur le point de savoir s’ils maintiennent leur projet parental. 35 S’ils n’ont plus de projet parental ou en cas de dĂ©cĂšs de l’un d’entre eux, les deux membres d ’un couple, ou le membre survivant, peuvent consentir Ă  ce que leurs embryons soient accueillis par un autre couple dans les conditions fixĂ©es aux articles L. 2141-5 et L. 2141-6, ou Ă  ce qu’ils fassent l’objet d’une recherche dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 2151-5, ou Ă  ce qu’il soit mis fin Ă  leur conservation. 36 Dans tous les cas, le consentement ou la demande est exprimĂ© par Ă©crit et fait l’objet d’une confirmation par Ă©crit aprĂšs un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois mois. 37 Dans le cas oĂč l’un des deux membres du couple consultĂ©s Ă  plusieurs reprises ne rĂ©pond pas sur le point de savoir s’il maintient ou non son projet parental, il est mis fin Ă  la conservation des embryons si la durĂ©e de celle-ci est au moins Ă©gale Ă  cinq ans. Il en est de mĂȘme en cas de dĂ©saccord des membres du couple sur le maintien du projet parental ou sur le devenir des embryons. 38 [
] 39 7° Il est rĂ©tabli un article L. 2141-7 ainsi rĂ©digĂ© 40 Art. L. 2141-7. - L’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation avec tiers donneur peut ĂȘtre mise en Ɠuvre lorsqu ’il existe un risque de transmission d’une maladie d’une particuliĂšre gravitĂ© Ă  l’enfant ou Ă  un membre du couple, lorsque les techniques d’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation au sein du couple ne peuvent aboutir ou lorsque le couple, dĂ»ment informĂ© dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 2141-10, y renonce. » ; Recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires et fƓtales humaines Article 23 41 3° [
] b Le mĂȘme article [L. 2131-3 du code de la santĂ© publique] est complĂ©tĂ© par un alinĂ©a ainsi rĂ©digĂ© 42 En cas de diagnostic sur un embryon de l’anomalie ou des anomalies responsables d’une des maladies mentionnĂ©es au deuxiĂšme alinĂ©a, les deux membres du couple, s ils confirment leur intention de ne pas poursuivre leur projet parental en ce qui concerne cet embryon, peuvent consentir Ă  ce que celui-ci fasse l’objet d’une recherche dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 2151-5. [
] Article 25 43 [
] [Est insĂ©rĂ© dans le code de la santĂ© publique ] 44 Art. L. 2151-5. - La recherche sur l’embryon humain est interdite. 45 À titre exceptionnel, lorsque l’homme et la femme qui forment le couple y consentent, des Ă©tudes ne portant pas atteinte Ă  l’embryon peuvent ĂȘtre autorisĂ©es sous rĂ©serve du respect des conditions posĂ©es aux quatriĂšme, cinquiĂšme, sixiĂšme et septiĂšme alinĂ©as. 46 Par dĂ©rogation au premier alinĂ©a, et pour une pĂ©riode limitĂ©e Ă  cinq ans Ă  compter de la publication du dĂ©cret en Conseil d ’État prĂ©vu Ă  l’article L. 2151-8, les recherches peuvent ĂȘtre autorisĂ©es sur l’embryon et les cellules embryonnaires lorsqu’elles sont susceptibles de permettre des progrĂšs thĂ©rapeutiques majeurs et Ă  la condition de ne pouvoir ĂȘtre poursuivies par une mĂ©thode alternative d’efficacitĂ© comparable, en l’état des connaissances scientifiques. Les recherches dont les protocoles ont Ă©tĂ© autorisĂ©s dans ce dĂ©lai de cinq ans et qui n’ont pu ĂȘtre menĂ©es Ă  leur terme dans le cadre dudit protocole peuvent nĂ©anmoins ĂȘtre poursuivies dans le respect des conditions du prĂ©sent article, notamment en ce qui concerne leur rĂ©gime d’autorisation. 47 Une recherche ne peut ĂȘtre conduite que sur les embryons conçus in vitro dans le cadre d’une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation qui ne font plus l’objet d’un projet parental. Elle ne peut ĂȘtre effectuĂ©e qu’avec le consentement Ă©crit prĂ©alable du couple dont ils sont issus, ou du membre survivant de ce couple, par ailleurs dĂ»ment informĂ©s des possibilitĂ©s d’accueil des embryons par un autre couple ou d’arrĂȘt de leur conservation. À l’exception des situations mentionnĂ©es au dernier alinĂ©a de l’article L. 2131-4 et au troisiĂšme alinĂ©a de l’article L. 2141-3, le consentement doit ĂȘtre confirmĂ© Ă  l’issue d’un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois mois. Dans tous les cas, le consentement des deux membres du couple est rĂ©vocable Ă  tout moment et sans motif. 48 [
] 49 Les embryons sur lesquels une recherche a Ă©tĂ© conduite ne peuvent ĂȘtre transfĂ©rĂ©s Ă  des fins de gestation. Article 27 50 Au chapitre Ier du titre IV du livre II de la premiĂšre partie du code de la santĂ© publique, il est insĂ©rĂ© un article L. 1241-5 ainsi rĂ©digĂ© 51 Art. L. 1241-5. - Des tissus ou cellules embryonnaires ou fƓtaux ne peuvent ĂȘtre prĂ©levĂ©s, conservĂ©s et utilisĂ©s Ă  l’issue d’une interruption de grossesse qu’à des fins diagnostiques, thĂ©rapeutiques ou scientifiques. La femme ayant subi une interruption de grossesse donne son consentement Ă©crit aprĂšs avoir reçu une information appropriĂ©e sur les finalitĂ©s d’un tel prĂ©lĂšvement. Cette information doit ĂȘtre postĂ©rieure Ă  la dĂ©cision prise par la femme d’interrompre sa grossesse. 52 Un tel prĂ©lĂšvement ne peut avoir lieu si la femme ayant subi l’interruption de grossesse est mineure ou fait l’objet d’une mesure de protection lĂ©gale, sauf s’il s’agit de rechercher les causes de l’interruption de grossesse. Dans ce cas, la femme ayant subi cette interruption de grossesse doit avoir reçu auparavant une information sur son droit de s’opposer Ă  un tel prĂ©lĂšvement. 53 [
] 54 Les prĂ©lĂšvements Ă  des fins scientifiques autres que ceux ayant pour but de rechercher les causes de l’interruption de grossesse ne peuvent ĂȘtre pratiquĂ©s que dans le cadre de protocoles transmis, prĂ©alablement Ă  leur mise en Ɠuvre, Ă  l’Agence de la biomĂ©decine. [
] 55 [Ce texte est disponible dans son intĂ©gralitĂ© sur le site 56 NOR SANX0100053L 57 Il est paru au JO n°182 du 7 aoĂ»t 2004.] Notes [1] NDLR les titres ainsi que le texte entre crochets sont de la rĂ©daction.
parami de la Miséricorde Hier à 23:02 » Méditation : Le saint esclavage de l'admirable MÚre de Dieu par ami de la Miséricorde Hier à 22:46 » Quand est-ce que l'Avertissement aura lieu?3 évÚnements doivent d'abord arriver par Françoise Hier à 21:23 » Veillons et prions : CHAPELET quotidien à la Grotte de Lourdes. par Françoise
21 janvier 2014 La communication des collectivitĂ©s territoriales En ce dĂ©but de mandat, les attentes des habitants sont fortes en matiĂšre d’information, de communication politique et de participation. Il appartient aux Ă©lus d’investir cette question et de construire avec les professionnels des stratĂ©gies adaptĂ©es. La communication publique et politique est l’une des missions de service public de la collectivitĂ© et une obligation donnĂ©e par la loi. C’est une pratique professionnelle avec ses mĂ©tiers, ses rĂšgles et son Ă©thique, une pratique technique qui a ses outils diversifiĂ©s et complexes. Ce 50 questions » en prĂ©sente les spĂ©cificitĂ©s. Les rĂ©fĂ©rences clĂ©s DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen, Article 14 Loi du 29 juillet 1881 Sur la libertĂ© de la presse Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 Relative Ă  l’informatique, aux fichiers et aux libertĂ©s Loi n° 92-125 du 6 fĂ©vrier 1992 Relative Ă  l’administration territoriale de la RĂ©publique ATR Loi n° 95-101 du 2 fĂ©vrier 1995 Relative au renforcement de la protection de l’environnement Loi n° 95-115 du 4 fĂ©vrier 1995 D’orientation pour l’amĂ©nagement et le dĂ©veloppement du territoire Loi n° 99-533 du 25 juin 1999 D’orientation pour l’amĂ©nagement et le dĂ©veloppement durable du territoire et portant modification de la loi n° 95-115 du 4 fĂ©vrier 1995 Loi n° 2000-1208 du 13 dĂ©cembre 2000 Relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains SRU Loi n° 2002-276 du 27 fĂ©vrier 2002 Relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© Loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 Pour la confiance dans l’économie numĂ©rique LCEN CE, 4 juillet 2011, Elections rĂ©gionales d’Ile-de-France, n° 338033 et 338199 jurisprudence Huchon » Qu’est-ce que la communication publique ? La communication publique est une communication d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral exercĂ©e par les 39 500 collectivitĂ©s locales et 15 000 syndicats intercommunaux, les institutions nationales ou europĂ©ennes Parlement, ministĂšres, prĂ©fectures, Ă©tablissements publics
 et les organismes publics locaux universitĂ©s, hĂŽpitaux, chambres consulaires, SEM, organismes de logement social, agences d’urbanisme et de dĂ©veloppement, office de tourisme, associations
. Reconnue comme un service public Ă  part entiĂšre, elle nourrit l’expression de la citoyennetĂ©, la participation au dĂ©bat dĂ©mocratique et favorise l’usage des services publics. Elle assure la pĂ©dagogie des dĂ©cisions et des politiques publiques. Elle contribue Ă  donner du sens Ă  la vie publique et politique. C’est une mission stratĂ©gique, essentielle au fonctionnement de l’action publique. Quels rapports avec la communication politique ? Parce que la communication est une dimension stratĂ©gique de l’action publique, elle se situe Ă  la frontiĂšre de l’administratif et du politique. AttachĂ©e Ă  l’institution et Ă  ses Ă©lus, la communication publique inclut incontestablement une dimension politique. Elle n’est pas pour autant partisane et doit respecter les principes d’égalitĂ© et de neutralitĂ© du service public. Elle se distingue donc de la communication purement politique attachĂ©e aux partis et aux compĂ©titions Ă©lectorales. Certes la frontiĂšre est tĂ©nue notamment pour les Ă©lus concernĂ©s tour Ă  tour par l’une et l’autre. Mais plusieurs lois et une abondante jurisprudence ainsi que la Charte dĂ©ontologique de la communication publique 2002 veillent Ă  la bonne articulation entre communications publique et politique. Et le Code Ă©lectoral distingue ce qui est, en pĂ©riode Ă©lectorale, du ressort de chacune d’elle. Quelle diffĂ©rence avec la communication privĂ©e ? La communication publique s’adresse Ă  tous citoyens, habitants, contribuables, usagers des services publics, lĂ  oĂč la communication privĂ©e s’adresse aux cibles liĂ©es Ă  l’activitĂ© des entreprises. La dimension d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la premiĂšre se dĂ©marque du caractĂšre marchand de la seconde par des objectifs, des dispositifs et des messages diffĂ©rents. L’efficacitĂ© de la communication privĂ©e peut se mesurer Ă  travers des critĂšres objectifs comme les indicateurs commerciaux, celle de la communication publique est beaucoup moins quantifiable. Cependant, les techniques de communication peuvent ĂȘtre les mĂȘmes l’approche marketing, par exemple, a beaucoup apportĂ© Ă  la communication des collectivitĂ©s. Il existe donc des passerelles importantes pour les professionnels de la communication entre privĂ© et public. Quelle diffĂ©rence entre information et communication ? Il est commun de diffĂ©rencier information et communication, comme on oppose journaliste et communicant. L’information informare, mettre en forme dĂ©signe les nouvelles news, les donnĂ©es data ou le savoir knowledge. Elle rend compte des faits. La communication communicare, mettre en commun fait rĂ©fĂ©rence Ă  l’interaction entre les personnes et concerne la transmission des messages, de l’émission Ă  la rĂ©ception. L’information municipale ne reprĂ©sente donc qu’une partie de la communication publique qui s’attache plus largement Ă  crĂ©er du lien social, gĂ©nĂ©rer de l’adhĂ©sion, favoriser la participation. Par extension, la communication recouvre l’ensemble des mĂ©dias, des techniques et des acteurs. Les collectivitĂ©s ont-elles une obligation de communiquer ? L’article du Code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales reconnaĂźt un droit des habitants de la commune Ă  ĂȘtre informĂ©s des affaires de celle-ci » comme un principe essentiel de la dĂ©mocratie locale ». DĂšs 1978, la jurisprudence a consacrĂ© la communication institutionnelle comme un service public Ă  part entiĂšre. La loi ATR de 1992 et la loi de 2002 relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© sont venues renforcer le droit des citoyens Ă  l’information et Ă  la participation. La communication territoriale est encadrĂ©e par la loi sur la presse de 1881 et par les principes de neutralitĂ© et d’égalitĂ© du service public. Elle ne peut porter que sur des sujets d’intĂ©rĂȘt local. Les lois sur le financement de la vie publique adoptĂ©es entre 1990 et 1995 ont prĂ©cisĂ© son cadre juridique en posant notamment un certain nombre de restrictions en pĂ©riode Ă©lectorale voir p. II, Les rĂ©fĂ©rences ». Quelles sont les principales missions de la communication territoriale ? Habituellement, 6 missions sont donnĂ©es Ă  la communication territoriale – Une mission citoyenne, confirmĂ©e par la loi rendre compte de l’action des institutions Ă©lues, rendre lisible la dĂ©cision publique, animer la vie dĂ©mocratique locale pour favoriser la participation des habitants ; – Une mission sociĂ©tale Ă©clairer les enjeux collectifs civisme, prĂ©vention, santé  et chercher Ă  faire Ă©voluer les comportements individuels ; – Une mission d’information publique contribuer au bon fonctionnement des services publics en assurant l’accĂšs aux droits ; – Une mission de promotion du territoire porter l’identitĂ©, valoriser les atouts, attirer les activitĂ©s Ă©conomiques ou touristiques ; – Une mission d’animation du territoire soutenir ses activitĂ©s culturelles, sportives, associatives, Ă©conomiques et sociales ; – Une mission interne informer les agents, contribuer au management des Ă©quipes. Qui communique au sein d’une collectivitĂ© ? Les Ă©metteurs sont multiples. Les premiers vecteurs de communication sont le maire et les Ă©lus. Ils portent une parole personnelle, qui peut ĂȘtre institutionnelle ou politique, et incarnent la collectivitĂ©. En fonction de la taille de la commune, la fonction communication peut ĂȘtre assurĂ©e par le cabinet, par un attachĂ© de presse ou, le plus souvent, par le responsable de la communication dont le service met en oeuvre la stratĂ©gie. Les autres services peuvent Ă©galement communiquer autour des politiques sectorielles et des projets dont ils ont la charge. A noter Les agents eux-mĂȘmes communiquent de maniĂšre individuelle, notamment lorsqu’ils sont sur le terrain, au contact de la population. Ils sont les premiers ambassadeurs de la collectivitĂ©. C’est pour cela qu’on dit souvent qu’en communication, l’externe commence par l’interne. AuprĂšs de qui communiquer ? La communication publique s’adresse prioritairement aux habitants qui ne constituent toutefois pas une cible homogĂšne. Selon leurs activitĂ©s ou leur Ăąge, ils sont touchĂ©s diffĂ©remment par les supports de communication. La communication vise aussi ceux qui ont une activitĂ© sur le territoire sans y rĂ©sider, ceux qui y travaillent, ceux qui y rĂ©sident temporairement comme les Ă©tudiants, ceux qui viennent y utiliser des services publics Ă©quipements, transports
. La communication porte au-delĂ  du territoire vers les investisseurs, les entreprises, les touristes
 Ă  travers le marketing territorial. Elle touche aussi les relais d’opinion relations presse, relations publiques, relations institutionnelles. Enfin, la communication s’adresse aussi aux agents de la collectivitĂ©, ce qui est du ressort de la communication interne. Les citoyens disposent d’un grand nombre de moyens d’information sur la vie locale journaux – notamment la PQR -, radios et tĂ©lĂ©s locales, sites et rĂ©seaux sociaux, affichage, Ă©vĂ©nements locaux, rĂ©unions et dĂ©bats notamment associatifs
 sans oublier le bouche Ă  oreille. Dans cet environnement mĂ©diatique local, qui ne cesse de se dĂ©velopper, chaque mĂ©dia joue son rĂŽle et a son public. MalgrĂ© la mondialisation de l’information, les Français restent attachĂ©s Ă  l’information locale qui parle de leur vĂ©cu, de leur quotidien et qui est produite par des acteurs proches d’eux. Les collectivitĂ©s locales sont des Ă©metteurs importants dans cet environnement mĂ©diatique. Pour les Français, leur communication, bien que portĂ©e par des institutions, est lĂ©gitime et digne de confiance, et ne rencontre pas de suspicion particuliĂšre. Quelle est la place de l’information publique ? D’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, dans la hiĂ©rarchie des moyens d’information sur la vie locale, les mĂ©dias Ă©mis par les collectivitĂ©s territoriales priment sur les autres mĂ©dias. Le journal municipal est le premier support d’information des Français sur la vie locale. Les sites internet des collectivitĂ©s locales sont davantage utilisĂ©s que les sites non institutionnels. GrĂące Ă  la diversitĂ© des outils mis en oeuvre et Ă  leur professionnalisme, la communication publique tient une place primordiale dans l’information locale. Le journal territorial plĂ©biscitĂ©. 84 % des Français dĂ©clarent utiliser le journal de leur commune pour s’informer sur la vie locale. 34% de ses utilisateurs trouvent qu’il informe particuliĂšrement bien. Un constat dressĂ© par le BaromĂštre 2013 de la communication locale Les Français apprĂ©cient-ils la communication de leurs collectivitĂ©s ? Les Français se disent relativement bien informĂ©s par leurs collectivitĂ©s locales sur les divers sujets relevant de la vie quotidienne. Selon le BaromĂštre 2013 de la communication locale, ils se dĂ©clarent particuliĂšrement bien informĂ©s sur la vie culturelle, les loisirs et les sorties, la vie associative, l’éducation, les activitĂ©s extrascolaires et les amĂ©nagements et travaux. Les sujets concernant la vie politique locale et le fonctionnement politique et administratif semblent moins bien couverts. Seulement un citoyen sur deux se dit satisfait. QualitĂ© de l’information et confiance dans les institutions. 50 % des Français se dĂ©clarent mal informĂ©s sur le budget de sa collectivitĂ©, 70 % sur les compĂ©tences et sur le fonctionnement des services publics. Ce sentiment d’obscuritĂ© sur la gestion des collectivitĂ©s n’est pas sans lien avec la dĂ©fiance envers les politiques. Depuis quand les collectivitĂ©s locales communiquent-elles ? Les villes ont toujours communiquĂ©. Le garde champĂȘtre et son tambour remontent au Moyen-Age et la RĂ©volution française marque l’essor de l’affichage public. Dans les annĂ©es 1870, les communes se dotent de bulletins municipaux. En 1882, Paris Ă©dite un bulletin quotidien. En 1935, le bulletin de Marseille devient un magazine illustrĂ©. Le dĂ©ploiement de la communication des collectivitĂ©s date toutefois des lois de dĂ©centralisation de 1982. Dans ces annĂ©es, d’anciens journalistes intĂšgrent les services municipaux d’information et les grandes collectivitĂ©s se lancent dans la promotion de leur territoire, comme Montpellier la surdouĂ©e ». Depuis les annĂ©es 2000, la communication s’est structurĂ©e, son professionnalisme s’est renforcĂ© grĂące Ă  des formations initiales et continues spĂ©cifiques. Les outils se sont multipliĂ©s notamment avec l’arrivĂ©e d’internet. La communication est-elle une dĂ©pense nĂ©cessaire ? Il est frĂ©quent que des parlementaires proposent d’encadrer les dĂ©penses de communication des collectivitĂ©s. Pourtant, les budgets qu’elles affectent Ă  leur communication reprĂ©sentent de l’ordre de 1 % de leurs dĂ©penses de fonctionnement. Au regard de l’obligation d’information et de promotion du territoire et des services publics, l’investissement reste mesurĂ©. La communication est une dĂ©pense parmi d’autres mais tout aussi indispensable dans la conduite des projets ou le fonctionnement des services. Une bonne communication peut mĂȘme ĂȘtre source d’économies. Mais, plus que dans le privĂ©, les excĂšs de dĂ©penses de prestige ou de relations publiques sont refusĂ©es par les citoyens. Trop de dĂ©penses de com’ ? L’ensemble des budgets annuels de communication des communes, intercommunalitĂ©s, dĂ©partements et rĂ©gions reprĂ©sente moins que les dĂ©penses publicitaires cumulĂ©es des 5 premiers annonceurs privĂ©s. Le maire, ou le prĂ©sident, est le premier vecteur de communication de la collectivitĂ©. Parce qu’il incarne l’institution, il en porte l’image au quotidien. Sa parole est forte. Sa communication passe par les interventions publiques, les discours, les Ă©ditos. Elle peut-ĂȘtre directe avec les citoyens Ă  travers des courriers, des rĂ©unions publiques ou des visites de terrain. Les relations presse sont un mode de communication important pour le maire qui peut en confier la gestion Ă  un attachĂ© de presse. Les prises de paroles en direction des agents, dont il est le patron, contribuent Ă©galement Ă  la communication externe. Enfin, le maire peut ĂȘtre prĂ©sent sur les rĂ©seaux sociaux Facebook et Twitter. Il peut s’y exprimer de maniĂšre plus personnelle ou politique, mais doit veiller au risque de confusion entre parole privĂ©e et parole publique. La communication est-elle un mĂ©tier ? Nombreux sont ceux, notamment les Ă©lus, qui ont un sens de la communication. Cela ne suffit pas pour autant Ă  construire une stratĂ©gie. La communication est une fonction qui fait appel Ă  des mĂ©tiers. Elle s’appuie sur une technicitĂ© liĂ©e Ă  la connaissance des thĂ©ories de la communication, Ă  la construction des messages, au choix des canaux, Ă  l’identification des cibles, Ă  la mise en oeuvre et la coordination des outils. Si l’on conçoit bien ce que sont les mĂ©tiers techniques infographiste, webmaster, community manager
 ou spĂ©cialisĂ©s journaliste, attachĂ© de presse, chargĂ© des Ă©vĂ©nements ou du protocole
, on perçoit plus difficilement la technicitĂ© des fonctions gĂ©nĂ©ralistes de chargĂ© ou responsable de communication. Ces mĂ©tiers font appel Ă  des compĂ©tences professionnelles spĂ©cifiques qui s’acquiĂšrent au travers de l’expĂ©rience et de formations initiales ou continues. On estime Ă  25 000 le nombre de communicants publics en France. Au sein des collectivitĂ©s locales, ils reprĂ©sentent environ 1 % des effectifs de la FPT. Le CNFPT distingue 6 mĂ©tiers mais la rĂ©alitĂ© est plus diverse, liĂ©e Ă  l’organisation et aux attributions des services communication ainsi qu’aux parcours professionnels des communicants. D’autant que les concours administratifs ne prĂ©voient pas de filiĂšre spĂ©cifique Ă  la communication. Les communicants peuvent partager expĂ©riences et bonnes pratiques Ă  travers Cap’Com, leur rĂ©seau professionnel national, et des associations locales. Chaque annĂ©e le Forum de la communication publique et territoriale tient lieu de congrĂšs de la profession. FPT les six mĂ©tiers de la communication. Directeur, chargĂ© de communication, chargĂ© de publication, photographe-vidĂ©aste, chef de projet numĂ©rique, chargĂ© de crĂ©ation graphique. A quoi sert un responsable de la communication ? Le responsable de la communication dĂ©finit et met en oeuvre la stratĂ©gie de communication de la collectivitĂ© en lien avec les Ă©lus et les services. Il a pour mission de traduire l’action publique dans un plan de communication, il coordonne les actions de communication projet par projet, met en oeuvre les outils et assure la cohĂ©rence des messages. Il exerce une fonction transversale, Ă  la fois technique et stratĂ©gique. Le pĂ©rimĂštre de ses attributions peut varier selon l’organisation de la collectivitĂ© protocole, tourisme, culture, marketing territorial, communication interne
 Comme tout directeur de service, il construit et gĂšre son budget, manage une Ă©quipe, et rend compte de son action. Plus il est associĂ© en amont des projets, plus il peut mettre en oeuvre une stratĂ©gie de communication efficace. Il n’y a pas un modĂšle d’organisation unique de la communication. Fonction stratĂ©gique et fonction support, son organisation doit permettre de rĂ©pondre Ă  plusieurs objectifs – s’assurer que le service est le producteur, ou pour le moins le coordonnateur, de l’ensemble des actions de communication de la collectivitĂ© afin de garantir la cohĂ©rence des messages, des actions et des budgets ; – placer le service en position de conseil vis-Ă -vis des autres services car la communication se pense en amont des projets ; – lui donner la capacitĂ© d’aller chercher l’information, dans les services comme sur le terrain, car l’écoute, la comprĂ©hension des attentes, garantissent l’efficacitĂ© de la communication ; – privilĂ©gier le mode de travail par projet pour penser la complĂ©mentaritĂ© des outils. Comment positionner la communication au sein de la collectivitĂ© ? Le rattachement de la communication au maire, au cabinet ou Ă  la direction gĂ©nĂ©rale traduit son rapport au politique. Si le rattachement Ă  l’exĂ©cutif prĂ©valait jusqu’ici, on constate, dans la derniĂšre enquĂȘte Cap’Com, un rééquilibrage au profit des DGS 50-50. La professionnalisation et la normalisation » de la fonction communication expliquent en partie cette tendance. Les situations restent diverses et certaines collectivitĂ©s ont fait le choix du double rattachement. Mais le positionnement n’est pas seulement affaire de rattachement. La participation du directeur de la communication au comitĂ© de direction est significative d’une approche stratĂ©gique de la communication. Ă  noter L’implication de l’exĂ©cutif, la dimension et les attributions du service communication, sa relation aux autres services dĂ©finiront un positionnement de conseil ou de prestation. La communication en direction des agents de la collectivitĂ© devient une prioritĂ© affichĂ©e. Alors que la complĂ©mentaritĂ© entre publics interne et externe a longtemps Ă©tĂ© nĂ©gligĂ©e, les Ă©lus ont pris conscience de l’importance de mobiliser les personnels comme relais d’information auprĂšs des habitants. ConfiĂ©e Ă  la DRH, la communication interne s’est souvent limitĂ©e Ă  un rĂŽle d’information opĂ©rationnelle, dĂ©connectĂ©e des projets de la collectivitĂ©. Depuis quelques annĂ©es, elle est de plus en plus rattachĂ©e Ă  la communication. Une Ă©volution qui permet d’assurer une plus grande cohĂ©rence des messages, de partager les outils et les compĂ©tences. Elle rĂ©pond au renforcement du positionnement et des missions assignĂ©es Ă  la communication interne dans un contexte de rĂ©formes. Quelle place pour la communication intercommunale ? Les intercommunalitĂ©s ont pris leur essor, en matiĂšre de communication aussi. Deux tiers des communautĂ©s de communes sont aujourd’hui dotĂ©es d’un service communication structurĂ©. Leur communication est surtout centrĂ©e sur les services publics. Mais avec les rĂ©formes territoriales et le scrutin direct, elles communiquent davantage sur l’institution, son projet et sur le territoire qu’elles reprĂ©sentent. Elles portent de plus en plus le marketing territorial et la communication touristique. La coordination est encore peu frĂ©quente et souvent informelle entre la communication de l’intercommunalitĂ© et celles des villes membres mais elle s’impose aujourd’hui autant en raison des compĂ©tences partagĂ©es que des Ă©conomies budgĂ©taires Ă  rechercher. Fusion des services, mutualisation des Ă©quipes ou des outils, coordinations des actions, il n’y a pas de modĂšle unique. L’externalisation des prestations de communication rĂ©pond Ă  un besoin technique – la compĂ©tence n’existe pas en interne – ou Ă  la nĂ©cessitĂ© de porter un regard nouveau et crĂ©atif sur une problĂ©matique de communication. La collectivitĂ© peut ĂȘtre accompagnĂ©e sur la stratĂ©gie globale, sur une campagne en particulier ou sur des prestations sĂ©parĂ©es. Il existe des prestataires ou agences spĂ©cialisĂ©s en communication publique, rĂ©pertoriĂ©s dans le Guide Cap’Com. Le cadre de la commande publique requiert une mise en oeuvre adaptĂ©e aux achats de prestations intellectuelles. Il faut bien dĂ©finir les objectifs et les moyens, s’appuyer sur les compĂ©tences des agences et privilĂ©gier l’approche globale par rapport aux jugements de goĂ»t. Bien conduite, l’externalisation peut ĂȘtre source d’efficacitĂ© et d’économie. Quelle est la responsabilitĂ© juridique du maire ? En tant que reprĂ©sentant lĂ©gal de la collectivitĂ©, le maire ou le prĂ©sident est, de fait, le directeur de la publication. À ce titre, il est garant des contenus diffusĂ©s dans le magazine de la collectivitĂ© mais aussi dans tous les supports de communication. Il est pĂ©nalement responsable des infractions au droit de la presse rĂ©gi par la loi de 1881. Il doit donc veiller aux dĂ©clarations, mentions et dĂ©pĂŽts obligatoires, garantir le droit de rĂ©ponse ou de rectification, prĂ©venir les dĂ©lits de presse comme la diffamation ou l’injure. Cette responsabilitĂ© s’étend aux contenus publiĂ©s sur les sites ou les rĂ©seaux sociaux Ă©ditĂ©s par la collectivitĂ©, quel que soit l’auteur de ces contenus loi LCEN de 2004. Quelles sont les obligations en matiĂšre de propriĂ©tĂ© intellectuelle ? La communication territoriale est soumise au droit de la propriĂ©tĂ© intellectuelle posĂ©e par l’article du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle. Le droit d’auteur s’applique Ă  toute crĂ©ation intellectuelle qui revĂȘt un caractĂšre original, indĂ©pendamment de sa forme et de sa destination. Un logo, une affiche, une photographie, un site internet, un article de journal sont protĂ©gĂ©s par le droit d’auteur. Le droit moral est attachĂ© Ă  l’auteur une collectivitĂ© ne peut donc pas rĂ©utiliser ou modifier une crĂ©ation sans son accord. Les droits patrimoniaux sont cĂ©dĂ©s Ă  la collectivitĂ© de maniĂšre explicite un contrat de cession Ă©crit doit prĂ©ciser la durĂ©e et les formes d’utilisation de l’oeuvre. Dans un marchĂ© public, la cession de droit est prĂ©vue par l’article 25 du cahier des clauses administratives gĂ©nĂ©rales CCAG dĂ©diĂ© aux prestations intellectuelles. Les agents publics bĂ©nĂ©ficient du droit d’auteur sous certaines limites liĂ©es Ă  l’exercice de leur mission. Quelles sont les obligations en matiĂšre de droit Ă  l’image ? L’exploitation de l’image d’une personne sans son autorisation constitue une atteinte au droit Ă  l’image protĂ©gĂ© par l’article 9 du Code civil. Une autorisation est nĂ©cessaire qui en prĂ©cise les diffĂ©rentes utilisations l’autorisation donnĂ©e pour un magazine n’autorise pas la publication de la mĂȘme photo sur internet. L’illustration des faits d’actualitĂ©, des Ă©vĂ©nements et des lieux publics peut constituer une exception Ă  cette obligation. Les agents publics sont protĂ©gĂ©s par le droit Ă  l’image dans les mĂȘmes conditions que les personnes privĂ©es. Le droit Ă  l’image des biens est moins systĂ©matique mais doit respecter la propriĂ©tĂ© intellectuelle. La reproduction d’un bĂątiment public peut donc nĂ©cessiter l’autorisation de l’architecte. En cas de doute, des banques d’images permettent d’illustrer sans risque juridique les supports de communication corporate ou Ă©lectorale. La communication sur internet est-elle soumise Ă  des rĂšgles spĂ©cifiques ? La communication numĂ©rique est soumise au mĂȘme cadre juridique que la communication traditionnelle. Des prĂ©cisions ont toutefois Ă©tĂ© apportĂ©es au fil du temps. La loi informatique et libertĂ©s de 1978 protĂšge les donnĂ©es personnelles et impose la dĂ©claration des fichiers. La loi LCEN de 2004 crĂ©e la distinction entre Ă©diteur et hĂ©bergeur. En tant qu’éditeur, la collectivitĂ© est responsable des contenus publiĂ©s sur ses supports numĂ©riques quel qu’en soit l’auteur. Les commentaires et les liens hypertextes peuvent engager la responsabilitĂ© du directeur de publication. Depuis 2005, les sites internet publics doivent ĂȘtre accessibles aux personnes handicapĂ©es physiques ou mentales. Enfin, les villes de plus de 3 500 habitants et les EPCI auront bientĂŽt l’obligation d’ouvrir leurs donnĂ©es publiques et les mettre Ă  disposition gratuitement c’est la gĂ©nĂ©ralisation de l’open data. Peut-on communiquer en pĂ©riode Ă©lectorale ? L’article 52-1 du Code Ă©lectoral interdit les campagnes de promotion publicitaire des rĂ©alisations et de la gestion d’une collectivitĂ© » dans les 6 mois prĂ©cĂ©dant l’élection. Une collectivitĂ© ne peut pas valoriser son action mais peut continuer Ă  communiquer dĂšs lors qu’elle respecte les 4 principes d’antĂ©rioritĂ©, de rĂ©gularitĂ©, d’identitĂ© de forme et de neutralitĂ© des actions de communication. Le magazine peut continuer Ă  paraĂźtre avec l’édito du maire et les manifestations se tenir de maniĂšre habituelle. Une attention particuliĂšre est portĂ©e sur les contenus il faut donc prohiber les prĂ©sentations positives de l’action municipale et les allusions Ă  la campagne Ă©lectorale. Le non-respect de ces dispositions peut conduire Ă  l’annulation du scrutin ou Ă  la rĂ©intĂ©gration des dĂ©penses dans les comptes de campagne cf. jurisprudence Huchon », 2011. Quelles sont les obligations en matiĂšre d’expression politique ? La loi de 2002 relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© accorde un droit d’expression aux Ă©lus n’appartenant pas Ă  la majoritĂ© municipale dans les communes de plus de 3 500 habitants et les EPCI. Ce droit est accordĂ© Ă  titre individuel, indĂ©pendamment de l’appartenance Ă  un groupe politique. Il s’applique Ă  tout bulletin d’information gĂ©nĂ©rale sur les rĂ©alisations et la gestion du conseil municipal ». En sont exclues les publications ponctuelles, thĂ©matiques ou destinĂ©es Ă  un public spĂ©cifique. Il s’étend aux supports numĂ©riques comme le site internet, un blog ou une page Facebook dĂšs lors qu’ils traitent de l’ensemble des compĂ©tences de la collectivitĂ©. Le droit d’expression est rĂ©gi par le rĂšglement intĂ©rieur qui peut prĂ©voir, dans un article spĂ©cifique, l’expression de la majoritĂ©. Le non-respect du droit d’expression est susceptible d’un recours devant le tribunal administratif. Les marchĂ©s publics de communication sont-ils spĂ©cifiques ? Les marchĂ©s publics de communication sont soumis aux principes dĂ©finis par le Code des marchĂ©s publics transparence, Ă©galitĂ© de traitement et libre accĂšs Ă  la commande publique. Mais ils ne sont pas des marchĂ©s classiques car ils impliquent le plus souvent la rĂ©alisation de prestations intellectuelles. Cette spĂ©cificitĂ©, liĂ©e Ă  la nĂ©cessaire souplesse de leur mise en oeuvre, est prise en compte dans le Code. L’acheteur public peut librement dĂ©finir ses critĂšres d’attribution et leur pondĂ©ration. Le prix de la prestation ne doit pas ĂȘtre le critĂšre dominant au risque de tirer la qualitĂ© de la prestation vers le bas et accroĂźtre le risque d’insatisfaction. Les critĂšres doivent permettre d’évaluer la valeur du conseil et de l’accompagnement dans la durĂ©e, la capacitĂ© de crĂ©ation, l’aptitude Ă  respecter les dĂ©lais et les compĂ©tences techniques et professionnelles. La communication peut-elle favoriser la participation des habitants ? MalgrĂ© l’abstention croissante et la dĂ©fiance envers leurs Ă©lus, les Français souhaitent pouvoir participer Ă  la vie de leur municipalitĂ©. Chaque citoyen n’est pas forcĂ©ment prĂȘt Ă  s’engager en permanence dans un processus d’élaboration de dĂ©cisions, mais il aspire Ă  ĂȘtre pleinement informĂ© et souhaite disposer de moyens permettant d’ĂȘtre entendu par ses reprĂ©sentants Ă©lus. Il appartient Ă  la communication de rĂ©pondre Ă  cette exigence en rendant accessible toute l’information attendue mais aussi en faisant vivre des dispositifs qui vont permettre Ă  la municipalitĂ© d’ĂȘtre Ă  l’écoute de ses habitants. Les outils ne manquent pas commissions, conseils, comitĂ©s de quartier, rĂ©unions publiques, ateliers citoyens, forums sur internet, enquĂȘtes publiques, rĂ©fĂ©rendum local
 La loi a encadrĂ© certains de ces dispositifs les rendant parfois obligatoires. Quelle articulation entre communication et concertation ? La concertation est un processus qui vise Ă  faire participer des publics Ă  une rĂ©flexion commune pour optimiser la prise de dĂ©cision dans ses objectifs comme dans sa mise en oeuvre. Aujourd’hui, la concertation est un principe incontournable de la gestion locale. Les lois Barnier et Pasqua 1995, Voynet 1999, SRU 2000 et la loi relative Ă  la dĂ©mocratie de proximitĂ© 2002, ont rendu obligatoires des modalitĂ©s de concertation. La communication accompagne ces processus d’échange, de formation, de dialogue et de coproduction. Elle doit Ă  la fois mobiliser les publics concernĂ©s, informer sur le projet et ses enjeux, animer les instances de dialogue et rendre compte, Ă  chaque Ă©tape, des dĂ©cisions prises et de l’avancement du projet. Des chartes de la participation formalisent les engagements des collectivitĂ©s et certains services communication sont directement en charge de la dĂ©mocratie participative. Les instances Ă©lues ont une obligation de rendre compte de leur gestion et de l’usage qu’elles font de l’argent public art. 14 de la DĂ©claration des droits de l’homme et du citoyen. Aujourd’hui, particuliĂšrement sensibles au niveau des impĂŽts et de la dĂ©pense publique, les citoyens revendiquent fortement cette transparence. La communication financiĂšre ne peut plus se rĂ©sumer Ă  la publication des comptes simplifiĂ©s ou un dossier spĂ©cial budget dans le magazine municipal. Elle doit faire preuve de pĂ©dagogie pour rendre comprĂ©hensible les choix politiques qu’expriment les chiffres. Certains outils numĂ©riques par exemple simulateur, serious game ou participatifs permettent aux habitants de mieux comprendre la notion d’arbitrages budgĂ©taires. L’explication sur le coĂ»t et le financement des projets et des services publics doit ĂȘtre permanente et adaptĂ©e Ă  la diversitĂ© des publics, Ă  la fois usagers et contribuables. Quelles sont les spĂ©cificitĂ©s d’une communication autour d’un grand projet ? La communication de projet est un exercice dĂ©mocratique. La simple information n’est pas suffisante. La rĂ©alisation d’un grand projet est fondĂ©e sur l’écoute et la prise en compte de l’expertise d’usage. La communication doit susciter l’adhĂ©sion et accompagner toutes les Ă©tapes du processus de la prĂ©sentation du projet Ă  la concertation, de la dĂ©cision Ă  la rĂ©alisation, de l’accompagnement du chantier aux premiers usages. Les publics visĂ©s – habitants, riverains, futurs usagers – sont nombreux et leurs attentes diffĂ©rentes. L’usage d’un vocabulaire adaptĂ©, non technique et sans sigles, est indispensable. La communication est un investissement qui fait partie intĂ©grante du projet et permet de le conduire plus facilement, d’éviter les surcoĂ»ts et les mĂ©contentements. La communication peut-elle faire changer les comportements ? PrĂ©vention, santĂ©, sĂ©curitĂ©, civisme, propretĂ©, Ă©co-citoyennetĂ©, mobilitĂ©, collecte sĂ©lective, consommation raisonnĂ©e
 la communication publique peut avoir pour mission de contribuer aux Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©. Selon le BaromĂštre de la communication locale cf. question n°10, deux Français sur trois dĂ©clarent que les campagnes de prĂ©vention ont modifiĂ© certains de leurs comportements. Ces campagnes, menĂ©es par les ministĂšres, les grands organismes publics SĂ©curitĂ© routiĂšre, Ademe, Inpes
 ou les collectivitĂ©s locales, visent d’abord Ă  provoquer une rĂ©flexion sur les consĂ©quences collectives des modes de vie individuels. Elles cherchent Ă  accompagner le dĂ©bat public sur une question sociĂ©tale. Les dĂ©marches sont complexes pour Ă©tablir des messages efficaces, adaptĂ©s aux diffĂ©rents publics, sans pour autant induire de comportements normatifs. La communication peut-elle renforcer l’attachement au territoire ? La communication publique est spĂ©cifique par le fait de ne pas s’attacher seulement Ă  une institution mais Ă  un territoire dans son ensemble. Elle a pour mission de crĂ©er un lien d’appartenance entre un territoire et ses habitants, d’en rendre commun le destin. Elle s’appuie pour cela sur l’identitĂ© et la mĂ©moire locales, ce qui en fait une communication territoriale, ancrĂ©e gĂ©ographiquement. Parce qu’elle permet aux gens de changer de regard sur leur propre territoire, elle porte une fiertĂ© et une promesse d’avenir qui renforcent cet attachement. L’évĂ©nementiel local joue un rĂŽle important de mĂȘme que le magazine municipal dĂšs lors qu’il emploie un ton impliquant. Les rĂ©seaux sociaux permettent aujourd’hui de fĂ©dĂ©rer d’autres publics comme les jeunes, les touristes ou les expatriĂ©s ». Faut-il Ă  tout prix crĂ©er une marque de territoire ? Dans un contexte de concurrence accrue des territoires, la marque est apparue comme un outil indispensable. Le succĂšs de certaines marques comme Bretagne, OnlyLyon ou Savoie-Mont-Blanc, laisse penser que chacun devrait se doter de sa propre marque. Or, la marque – un nom, une promesse, un visuel – n’est en rĂ©alitĂ© que la partie visible d’une dĂ©marche de marketing territorial placĂ©e au service de l’attractivitĂ© du territoire. Cette dĂ©marche prĂ©voit plusieurs Ă©tapes prĂ©alables Ă©tablir un diagnostic, dĂ©finir un positionnement, Ă©laborer une stratĂ©gie et un plan d’action. La marque est un outil parmi d’autres dont la pertinence s’évalue au regard des objectifs, de l’environnement et des moyens, notamment financiers, mobilisables. Des actions de communication ou de mobilisation des acteurs du territoire peuvent ĂȘtre tout aussi efficaces. Quels sont les enjeux de la communication interne d’une collectivitĂ© ? La communication destinĂ©e aux agents – 1,8 million dans la FPT – doit rĂ©pondre aux spĂ©cificitĂ©s du secteur local. Elle accompagne le management de personnels aux statuts variĂ©s, souvent dispersĂ©s sur le territoire et exerçant une multitude de mĂ©tiers. Elle doit favoriser la circulation de l’information, dĂ©cloisonner les services, aider chacun Ă  se retrouver dans l’organisation. Elle renforce le sentiment de service public et contribue Ă  partager le projet de la collectivitĂ©. Si elle donne du sens aux missions professionnelles, la communication interne doit aussi accompagner le changement que connaissent les collectivitĂ©s notamment dans le cadre de la rĂ©forme territoriale. Tous les outils sont mobilisĂ©s livret d’accueil, journal et Ă©vĂ©nements internes, intranet et rĂ©seaux sociaux
 L’implication des Ă©lus et de la direction gĂ©nĂ©rale est essentielle. Bien des situations de crise peuvent toucher une commune et mettre son maire sur le devant de la scĂšne. EvĂ©nement non prĂ©vu accident, catastrophe naturelle, mouvement social
, la crise impose de gĂ©rer au mieux le choc mĂ©diatique qu’elle dĂ©clenche et de prĂ©server la crĂ©dibilitĂ© et l’image de l’institution. La communication de crise ne s’improvise pas. Elle se prĂ©pare en pĂ©riode de calme identifier les parties prenantes et les scĂ©narios, dresser les moyens et les compĂ©tences Ă  mobiliser, dĂ©finir les porte-parole qui auront autoritĂ© pour intervenir. Pendant la crise, rapiditĂ©, coordination et vĂ©rification des informations sont primordiales. Une bonne gestion de crise contribue Ă  faire face Ă  une situation Ă©motionnelle faite de pressions externes et de tensions internes qui mettent Ă  rude Ă©preuve les capacitĂ©s relationnelles des intervenants. Peut-on Ă©valuer l’impact de la communication ? Si 5 % de votre budget communication est consacrĂ© Ă  l’évaluation alors les 95 % restants sont mieux allouĂ©s. La communication est un investissement financier qui entre aussi dans une logique de rĂ©sultat. Mais souvent, son Ă©valuation paraĂźt difficile. Pourtant certaines rĂšgles et pratiques existent. Il faut prĂ©voir l’évaluation dĂšs la conception de l’action en dĂ©finissant des objectifs spĂ©cifiques, mesurables et atteignables. Identifier les critĂšres de succĂšs est l’étape primordiale, souvent sous estimĂ©e. Ensuite, bien identifier les cibles et les Ă©chĂ©ances. Enfin, utiliser les mĂ©thodologies d’évaluation Ă©prouvĂ©es chaque canal de communication dispose d’outils de mesure spĂ©cifiques qualitatifs ou quantitatifs. Evaluer avant, pendant et aprĂšs la campagne permet d’adapter ou de conforter l’action de communication et, in fine, de faire des Ă©conomies. Pourquoi Ă©laborer un plan de communication ? Le plan de communication est un document, souvent annuel, vĂ©ritable feuille de route de la communication de la collectivitĂ©. Il comprend un diagnostic de l’existant et une Ă©valuation des actions menĂ©es. Il s’appuie sur le recueil et l’analyse des besoins internes de chaque service et identifie les opportunitĂ©s de communication qui s’offrent sur le territoire. Il dĂ©finit les objectifs donnĂ©s Ă  la communication en Ă©tablissant les prioritĂ©s et le calendrier. Il liste les actions et les outils de communication en dĂ©finissant les cibles, les messages et en fixant les budgets. L’élaboration du plan de communication est un important moment de dialogue entre le responsable de la communication, les services et les Ă©lus. Au-delĂ  de la communication, c’est un processus de planification stratĂ©gique qui aide la collectivitĂ© Ă  dĂ©finir et atteindre ses objectifs. Prises de parole et discours premier acte de communication ? L’élu a une fonction tribunitienne. ReprĂ©senter sa collectivitĂ© demande nĂ©cessairement de parler en son nom. Dire les choses devant un public, c’est incarner sa collectivitĂ©, c’est construire une relation humaine qui est attendue, c’est aussi donner une information qui engage la collectivitĂ©. La parole publique est un acte de communication fort, qui doit ĂȘtre en cohĂ©rence avec les autres actions de communication. La prise de parole, la construction d’un discours, l’intervention devant les mĂ©dias demandent des compĂ©tences qui s’acquiĂšrent langage, gestuelle, intonation, maĂźtrise de la durĂ©e, de la rĂ©partie, gestion du stress et des Ă©motions
 La mĂ©diatisation de la vie publique rend d’autant plus indispensable la maĂźtrise de cet art. Les relations presse sont l’un des leviers de communication qui semble a priori peu onĂ©reux et efficace. Mais elles ne se rĂ©sument pas Ă  la publication de communiquĂ©s. Les rapports avec les mĂ©dias reposent sur des relations de confiance personnelles et durables, Ă©tablies dans le respect de la libertĂ© de la presse et du mĂ©tier des journalistes. Elles demandent aussi une dĂ©marche professionnelle – Fichier nominatif qui n’oublie pas les mĂ©dias numĂ©riques ; – CommuniquĂ©s ou dossiers qui rĂ©pondent aux besoins des journalistes ; – ConfĂ©rences ou visites de presse bien conduites, avant, pendant et aprĂšs ; – Veille et Ă©valuation de tous les instants ; – RĂ©elle accessibilitĂ© et disponibilitĂ© du maire et de l’attachĂ© de presse. À quoi sert l’identitĂ© visuelle de la collectivitĂ© ? L’identitĂ© visuelle, l’ensemble des signes graphiques propre Ă  la collectivitĂ©, permet de renforcer l’identification et la performance de sa communication. Elle se dĂ©ploie sur tous les supports institutionnels papeterie, plaquettes, site internet, la signalĂ©tique des bĂątiments, les vĂȘtements et les vĂ©hicules. Elle s’appuie sur un logo, parfois assorti d’une signature ou slogan, qui traduit l’identitĂ© et les valeurs du territoire et de l’institution. Le logo est complĂ©tĂ© par une charte graphique qui codifie l’usage de l’ensemble des Ă©lĂ©ments graphiques logo, couleur, typo
. Sa conception doit ĂȘtre le fruit d’un travail rigoureux et s’affranchir des effets de modes ou des jugements de goĂ»t. L’identitĂ© doit s’inscrire dans le temps et survivre aux alternances politiques. Elle peut nĂ©anmoins ĂȘtre adaptĂ©e ou modernisĂ©e. Il convient d’en changer lorsque le pĂ©rimĂštre de l’institution Ă©volue fortement. Le journal municipal ou intercommunal est souvent le premier outil de communication de la collectivitĂ©. Il absorbe une part importante du budget consacrĂ© Ă  la communication. Ce doit ĂȘtre un support de qualitĂ©. CĂŽtĂ© contenu, la ligne Ă©ditoriale et le rubriquage doivent ĂȘtre bien dĂ©finis, les titres, les lĂ©gendes et l’iconographie doivent ĂȘtre travaillĂ©s. CotĂ© graphisme, la maquette doit ĂȘtre rigoureuse et les typos, les colonages et les codes couleur scrupuleusement respectĂ©s. Le travail sur la une » est fondamental. Il faut Ă©viter les unes aux titres gĂ©nĂ©riques et aux images symboliques pour privilĂ©gier des photos du territoire, des couleurs chaudes et des titres marquant la proximitĂ© et l’engagement. Ă  noter La diffusion ne doit pas ĂȘtre nĂ©gligĂ©e. A cĂŽtĂ© de la distribution toutes boĂźtes, d’autres moyens existent comme la diffusion sur les lieux publics ou l’abonnement volontaire et gratuit. Quelles sont les tendances de la presse territoriale ? La presse municipale, qui fut longtemps le journal officiel de la mairie, a Ă©voluĂ© vers une approche city magazine ». A cĂŽtĂ© de l’information sur les services publics, la vocation du magazine est de couvrir toute la vie du territoire qu’elle soit culturelle, Ă©conomique, associative. Une Ă©tude Cap’Com/Seprem a rĂ©vĂ©lĂ© la place importante donnĂ©e aux sujets festifs » culture, loisirs, sport, vie pratique, animations locales. Aujourd’hui, pour faire face Ă  la dĂ©fiance envers le monde politique et raviver le dĂ©bat public, les publications municipales rĂ©introduisent plus fortement des thĂ©matiques sur lesquelles les collectivitĂ©s locales ont la plus forte lĂ©gitimitĂ© politiques publiques et finances locales, grands projets, prospective, rĂŽle et fonctionnement des institutions. Une forme plus institutionnelle qui permet de mieux rendre compte de l’action des Ă©lus. Le numĂ©rique va-t-il remplacer les publications papier ? Les collectivitĂ©s locales n’ont pas fait le choix d’une bascule radicale vers le tout numĂ©rique. Elles continuent au contraire, et Ă  raison, d’investir fortement le print. Elles sont dans une recherche de complĂ©mentaritĂ© de leurs mĂ©dias, notamment entre le site internet et le magazine. D’un cĂŽtĂ©, les supports Ă©crits prennent le temps d’aborder les grandes questions du territoire, d’interroger les acteurs locaux, d’utiliser la photo et l’infographie pour illustrer des dossiers complets. De l’autre, internet et les rĂ©seaux sociaux apportent une information immĂ©diate, factuelle et de proximitĂ©. Ils favorisent Ă©galement le dĂ©bat et l’interactivitĂ©. Le web porte facilement la dimension services-individus et le print la dimension collectif-territoire. Ces Ă©volutions imposent une rĂ©organisation de la communication et font naĂźtre de nouvelles compĂ©tences dans les Ă©quipes. Quels contenus pour le site internet de la collectivitĂ© ? Les habitants utilisent d’abord le site internet pour effectuer leurs dĂ©marches en ligne – ce qu’on appelle l’e-administration – ou consulter des informations pratiques sur la collectivitĂ©. Ils peuvent y trouver l’actualitĂ© du territoire, en complĂ©ment d’autres supports. L’ergonomie est importante trop souvent reflet de l’organisation administrative, le site doit ĂȘtre tournĂ© vers l’utilisateur et respecter les normes d’accessibilitĂ©. Les sites intĂšgrent l’interactivitĂ© avec les citoyens commentaires, chats, flux RSS, partage et utilisent des applications externes qui permettent d’enrichir les contenus vidĂ©os, photos, agrĂ©gateurs de flux
 Aujourd’hui le modĂšle du portail institutionnel est remis en cause au profit d’outils plus spĂ©cialisĂ©s et articulĂ©s entre eux. Le site internet devient un Ă©lĂ©ment parmi d’autres d’un Ă©cosystĂšme numĂ©rique complexe que sont venus enrichir les rĂ©seaux sociaux. Les rĂ©seaux sociaux ont bouleversĂ© la communication traditionnelle en passant d’un modĂšle descendant Ă  un modĂšle conversationnel. Ils appellent un ton diffĂ©rent, moins institutionnel, et une rĂ©activitĂ© immĂ©diate. Contrairement Ă  ce qu’on pense, ils ne touchent pas que les jeunes Facebook compte 28 millions d’utilisateurs actifs et Twitter plus de 7. Il existe de nombreux rĂ©seaux thĂ©matiques, puissants supports de communication, comme Youtube pour la vidĂ©o ou Instagram pour la photo. Le paysage et les usages Ă©voluent trĂšs vite. Les rĂ©seaux sociaux sont aussi des outils de veille et d’écoute des habitants. Ă  noter L’enjeu pour les collectivitĂ©s est d’ĂȘtre prĂ©sentes sur les rĂ©seaux sociaux en acceptant l’esprit engagement, spontanĂ©itĂ© et dĂ©centralisation de la parole. Cela suppose de repenser l’organisation et les pratiques, et d’intĂ©grer de nouvelles compĂ©tences comme le community management. Quelle est la place des Ă©vĂ©nements en communication ? L’évĂ©nement a pris une grande place dans la communication des collectivitĂ©s. Il est porteur d’une image positive pour le territoire et constitue parfois un vĂ©ritable marqueur d’identitĂ©. Il est aussi un outil d’animation de la vie locale et renforce l’attachement des habitants. L’évĂ©nement favorise ainsi le lien social et le contact direct entre les Ă©lus, les agents et les citoyens. Si on pense d’abord aux fĂȘtes locales et Ă©vĂ©nements culturels ou sportifs, les thĂ©matiques peuvent ĂȘtre diverses comme l’éducation aux mĂ©dias, l’Europe, le tri des dĂ©chets, la mobilitĂ©, l’économie
 La collectivitĂ© peut soit organiser elle-mĂȘme un Ă©vĂ©nement soit s’associer Ă  un Ă©vĂ©nement externe, associatif par exemple, Ă  travers un partenariat. Tous doivent ĂȘtre inscrits dans la stratĂ©gie globale de communication de la collectivitĂ©. Pourquoi soigner la fonction d’accueil ? L’accueil tisse une relation forte entre l’institution et son public et participe Ă  la construction de l’image du service public. La qualitĂ© de l’accueil – physique, tĂ©lĂ©phonique ou numĂ©rique – dĂ©pend de la disponibilitĂ©, de la compĂ©tence et de la courtoisie de l’agent, de la qualitĂ© et de la rapiditĂ© de la rĂ©ponse, de l’amĂ©nagement et de la signalĂ©tique des lieux ou de l’ergonomie du site. Autant de champs qui concernent la communication. Selon une Ă©tude de l’Afnor, les villes obtiennent de bons rĂ©sultats en matiĂšre d’accueil avec une rĂ©elle qualitĂ© du contact, de l’information et de l’orientation. La relation courrier semble un peu moins satisfaisante du fait des difficultĂ©s Ă  identifier l’interlocuteur et des dĂ©lais de rĂ©ponse. Cependant, les courriers personnalisĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement comprĂ©hensibles, lisibles et clairs.
Ledemandeur atteste en particulier que le consentement des couples sera recueilli conformément aux dispositions des articles L. 2141-1 et suivants et L. 2151-1 et suivants du code de la santé publique et sans qu'aucun paiement, quelle qu'en soit la forme, ne leur ait été alloué. Les modÚles de consentement sont joints en annexe à la
Loi nÂș 2004-800 du 6 aoĂ»t 2004 art. 24 I Journal Officiel du 7 aoĂ»t 2004 Un embryon ne peut ĂȘtre conçu in vitro que dans le cadre et selon les objectifs d’une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation telle que dĂ©finie Ă  l’article L. 2141-2. Il ne peut ĂȘtre conçu avec des gamĂštes ne provenant pas d’un au moins des membres du couple. Compte tenu de l’état des techniques mĂ©dicales, les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă  ce que soit tentĂ©e la fĂ©condation d’un nombre d’ovocytes pouvant rendre nĂ©cessaire la conservation d’embryons, dans l’intention de rĂ©aliser ultĂ©rieurement leur projet parental. Une information dĂ©taillĂ©e est remise aux membres du couple sur les possibilitĂ©s de devenir de leurs embryons conservĂ©s qui ne feraient plus l’objet d’un projet parental. Les membres du couple peuvent consentir par Ă©crit Ă  ce que les embryons, non susceptibles d’ĂȘtre transfĂ©rĂ©s ou conservĂ©s, fassent l’objet d’une recherche dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 2151-5. Un couple dont des embryons ont Ă©tĂ© conservĂ©s ne peut bĂ©nĂ©ficier d’une nouvelle tentative de fĂ©condation in vitro avant le transfert de ceux-ci sauf si un problĂšme de qualitĂ© affecte ces embryons.

Vule code de la santĂ© publique, notamment ses articles L. 1418-1 et L. 2141-1 ; Vu l’arrĂȘtĂ© du 11 avril 2008 modifiĂ© relatif aux rĂšgles de bonnes pratiques cliniques et biologiques d’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation ; Vu la proposition de l’Agence de la biomĂ©decine en date du 1er octobre 2021 ; Vu l’avis de l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© du mĂ©dicament et des produits

personne majeure qui rĂ©pond Ă  des conditions d'Ăąge fixĂ©es par un dĂ©cret en Conseil d'Etat, pris aprĂšs avis de l'Agence de la biomĂ©decine, peut bĂ©nĂ©ficier, aprĂšs une prise en charge mĂ©dicale par l'Ă©quipe clinicobiologique pluridisciplinaire, du recueil, du prĂ©lĂšvement et de la conservation de ses gamĂštes en vue de la rĂ©alisation ultĂ©rieure, Ă  son bĂ©nĂ©fice, d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation dans les conditions prĂ©vues au prĂ©sent chapitre. Le recueil, le prĂ©lĂšvement et la conservation sont subordonnĂ©s au consentement Ă©crit de l'intĂ©ressĂ©, recueilli par l'Ă©quipe clinicobiologique pluridisciplinaire aprĂšs information sur les conditions, les risques et les limites de la dĂ©marche et de ses suites. L'Ă©quipe clinicobiologique pluridisciplinaire peut simultanĂ©ment recueillir le consentement prĂ©vu au deuxiĂšme alinĂ©a du II. Lorsque les gamĂštes conservĂ©s sont des spermatozoĂŻdes, l'intĂ©ressĂ© est informĂ© qu'il peut, Ă  tout moment, consentir par Ă©crit Ă  ce qu'une partie de ses gamĂštes fasse l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la premiĂšre partie du prĂ©sent code. Les frais relatifs Ă  la conservation des gamĂštes rĂ©alisĂ©e en application du prĂ©sent I ne peuvent ĂȘtre pris en charge ou compensĂ©s, de maniĂšre directe ou indirecte, par l'employeur ou par toute personne physique ou toute personne morale de droit public ou privĂ© vis-Ă -vis de laquelle la personne concernĂ©e est dans une situation de dĂ©pendance Ă©conomique. Seuls les Ă©tablissements publics de santĂ© ou les Ă©tablissements de santĂ© privĂ©s Ă  but non lucratif habilitĂ©s Ă  assurer le service public hospitalier peuvent, lorsqu'ils y ont Ă©tĂ© autorisĂ©s, procĂ©der au prĂ©lĂšvement, au recueil et Ă  la conservation des gamĂštes mentionnĂ©s au prĂ©sent I. Ces activitĂ©s ne peuvent ĂȘtre exercĂ©es dans le cadre de l'activitĂ© libĂ©rale prĂ©vue Ă  l'article L. 6154-1. Par dĂ©rogation, si aucun organisme ou Ă©tablissement de santĂ© public ou privĂ© Ă  but non lucratif n'assure ces activitĂ©s dans un dĂ©partement, le directeur gĂ©nĂ©ral de l'agence rĂ©gionale de santĂ© peut autoriser un Ă©tablissement de santĂ© privĂ© Ă  but lucratif Ă  les pratiquer, sous rĂ©serve de la garantie par celui-ci de l'absence de facturation de dĂ©passements des tarifs fixĂ©s par l'autoritĂ© administrative et des tarifs des honoraires prĂ©vus au 1° du I de l'article L. 162-14-1 du code de la sĂ©curitĂ© sociale. personne dont les gamĂštes sont conservĂ©s en application du I du prĂ©sent article est consultĂ©e chaque annĂ©e civile. Elle consent par Ă©crit Ă  la poursuite de cette conservation. Si elle ne souhaite plus poursuivre cette conservation ou si elle souhaite prĂ©ciser les conditions de conservation en cas de dĂ©cĂšs, elle consent par Ă©crit 1° A ce que ses gamĂštes fassent l'objet d'un don en application du chapitre IV du titre IV du livre II de la premiĂšre partie du prĂ©sent code ; 2° A ce que ses gamĂštes fassent l'objet d'une recherche dans les conditions prĂ©vues aux articles L. 1243-3 et L. 1243-4 ; 3° A ce qu'il soit mis fin Ă  la conservation de ses gamĂštes. Dans tous les cas, ce consentement est confirmĂ© Ă  l'issue d'un dĂ©lai de rĂ©flexion de trois mois Ă  compter de la date du premier consentement. L'absence de rĂ©vocation par Ă©crit du consentement dans ce dĂ©lai vaut confirmation. Le consentement est rĂ©vocable jusqu'Ă  l'utilisation des gamĂštes ou jusqu'Ă  ce qu'il soit mis fin Ă  leur conservation. En l'absence de rĂ©ponse durant dix annĂ©es civiles consĂ©cutives de la personne dont les gamĂštes sont conservĂ©s et en l'absence du consentement prĂ©vu aux 1° ou 2° du prĂ©sent II, il est mis fin Ă  la conservation. En cas de dĂ©cĂšs de la personne et en l'absence du consentement prĂ©vu aux mĂȘmes 1° ou 2°, il est mis fin Ă  la conservation des gamĂštes.
Deaankondiging op TED in de huidige taal tonen; TED SIMAP; eNotices; eTendering . EU-solidariteit met OekraĂŻne. Prozorro+: OekraĂŻens platform voor overheidsopdrachten. Workshop on eForms for reusers of TED data, register here before the 23rd of September. Diensten - 22 . Huidige taal; Originele taal Samenvatting Gegevens Documentengroep 07/03/2022 S46.
How to legislate the opening of medical assistance to procreation to any woman in France? Projections on the article L2141-2 of the public health Code Doi V. Avisse Espace de rĂ©flexion Ă©thique rĂ©gional des Hauts-de-France, site d’appui centre hospitalier universitaire, place Victor-Pauchet, 80054 Amiens cedex 1, France Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de au texte intĂ©gral de cet article nĂ©cessite un abonnement. pages 8 Iconographies 0 VidĂ©os 0 Autres 0 RĂ©sumĂ©TrĂšs prochainement, l’ouverture de l’assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation Ă  toute femme indĂ©pendamment de sa situation maritale ou affective va animer les dĂ©bats lors de la rĂ©vision de la loi relative Ă  la bioĂ©thique en France. En reprenant tour Ă  tour chacune des modalitĂ©s d’accĂšs actuelles, il est proposĂ© une projection dans les diffĂ©rentes possibilitĂ©s de modification de l’article L 2141-2 du Code de la santĂ© publique CSP.Le texte complet de cet article est disponible en the near future, the opening of the medical assistance to procreation to any woman, irrespective of her marital or affective situation, will lead to debates during the revision of the law on Bioethics in France. By retaking each of the current access modalities, a projection is proposed in the different possibilities for amendments to the article L2141-2 of the public Health texte complet de cet article est disponible en clĂ©s RĂ©vision de la loi relative Ă  la bioĂ©thique, Article L2141-2 du Code de la santĂ© publique, Assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation, ModificationsKeywords Revision of the law on Bioethics, Article L2141-2 of the public Health Code, Medical support for procreation, ModificationsPlan© 2019 Elsevier Masson SAS. Tous droits rĂ©servĂ©s. Article prĂ©cĂ©dent The cases of Alfie Evans and Charlie Gard. Who should decide when to end a therapy?M. ?aszewska-Hellriegel Article suivant Migrants et autochtones, rencontres sur les chemins de l’altĂ©ritĂ©B. Fromage Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de au texte intĂ©gral de cet article nĂ©cessite un abonnement. Bienvenue sur EM-consulte, la rĂ©fĂ©rence des professionnels de d’article Ă  l’unitĂ© est indisponible Ă  l’heure actuelle. DĂ©jĂ  abonnĂ© Ă  cette revue ?
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Elleest pratiquĂ©e dans de nombreux hĂŽpitaux. Par exemple, un gĂšne empĂȘche le fonctionnement d'un organe biologique. On va donc prĂ©lever sur cette personne les cellules de l'organe auxquelles on va rajouter le gĂšne qui manque, prĂ©levĂ© sur des cellules saines, que l'on va rĂ©injecter dans l'organe. Les cellules saines vont remplacer les
Sont exclues de la procédure de passation des marchés les personnes qui ont fait l'objet d'une condamnation définitive pour l'une des infractions prévues aux articles 222-34 à 222-40,225-4-1,225-4-7,313-1,313-3,314-1,324-1,324-5,324-6,421-1 à 421-2-4,421-5,432-10,432-11,432-12 à 432-16,433-1,433-2,434-9,434-9-1,435-3,435-4,435-9,435-10,441-1 à 441-7,441-9,445-1 à 445-2-1 ou 450-1 du code pénal, aux articles 1741 à 1743,1746 ou 1747 du code général des impÎts, ou pour recel de telles infractions, ainsi que pour les infractions équivalentes prévues par la législation d'un autre Etat membre de l'Union européenne. La condamnation définitive pour l'une de ces infractions ou pour recel d'une de ces infractions d'un membre de l'organe de gestion, d'administration, de direction ou de surveillance ou d'une personne physique qui détient un pouvoir de représentation, de décision ou de contrÎle d'une personne morale entraßne l'exclusion de la procédure de passation des marchés de cette personne morale, tant que cette personne physique exerce ces fonctions. Sauf lorsque la peine d'exclusion des marchés a été prononcée pour une durée différente par une décision de justice définitive, l'exclusion de la procédure de passation des marchés au titre du présent article s'applique pour une durée de cinq ans à compter du prononcé de la condamnation.
Consulterici l'arrĂȘtĂ© du 24 dĂ©cembre 2015 pris en application de l'article L. 2141-1 du code de la santĂ© publique et modifiant l'arrĂȘtĂ© du 3 aoĂ»t 2010 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 11 avril 2008 relatif aux L'importation et l'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux issus du corps humain sont soumises Ă  une autorisation dĂ©livrĂ©e par l'Agence de la biomĂ©decine. Elles sont exclusivement destinĂ©es Ă  permettre la poursuite d'un projet parental par la voie d'une assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation ou la restauration de la fertilitĂ© ou d'une fonction hormonale du demandeur, Ă  l'exclusion de toute finalitĂ© un Ă©tablissement, un organisme, un groupement de coopĂ©ration sanitaire ou un laboratoire titulaire de l'autorisation prĂ©vue Ă  l'article L. 2142-1 pour exercer une activitĂ© biologique d'assistance mĂ©dicale Ă  la procrĂ©ation peut obtenir l'autorisation prĂ©vue au prĂ©sent les gamĂštes et les tissus germinaux recueillis et destinĂ©s Ă  ĂȘtre utilisĂ©s conformĂ©ment aux normes de qualitĂ© et de sĂ©curitĂ© en vigueur, ainsi qu'aux principes mentionnĂ©s aux articles L. 1244-3, L. 1244-4, L. 2141-2, L. 2141-3, L. 2141-11 et L. 2141-12 du prĂ©sent code et aux articles 16 Ă  16-8 du code civil, peuvent faire l'objet d'une autorisation d'importation ou d' violation des prescriptions fixĂ©es par l'autorisation d'importation ou d'exportation de gamĂštes ou de tissus germinaux entraĂźne la suspension ou le retrait de cette autorisation par l'Agence de la biomĂ©decine. b7xiYSg.
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