Chapitre1 LE PETIT VIEUX DES BATIGNOLLES de Émile Gaboriau, Chapitre 1 Chapitre 1 Lorsque j'achevais mes Ă©tudes pour devenir officier de santĂ© - c'Ă©tait le bon temps, j'avais vingt-trois ans - je demeurais rue Monsieur-le-Prince, presque au coin de la rue Racine.
- Bordenave directeur du théùtre des VariĂ©tĂ©s Il joue le rĂŽle d’entremetteur par la biais de son théùtre qu’il qualifie par trois fois de bordel » au chapitre 1 lui, ne s’embarrassait pas longtemps d’une femme, il aimait mieux en faire tout de suite profiter le public ". il en vendait, il savait ce qu’elles valaient, les garces !» chapitre 1. Il est dĂ©crit exubĂ©rant, caricatural, parfois paternel avec ses petites femmes », violent souvent il battait les femmes aux rĂ©pĂ©titions quand il avait couchĂ© avec elles » chapitre 9, amant de Simonne. - Rose Mignon, bonne comĂ©dienne, et danseuse - Chapitre 1 Rose, femme de Mignon, est la maĂźtresse de Steiner, il la quitte pour Nana. - Elle devient maĂźtresse de Muffat lors de la fuite de Nana avec Fontan et de Fauchery. - Chapitre 4 on apprend qu’elle a 2 enfants Charles et Henri. Elle est prĂ©sentĂ©e comme la rivale de Nana p..58 tout au long du roman, elle la soutient pourtant dans ses derniers jours. - Mignon, son mari, qui gĂšre les affaires de sa femme en proxĂ©nĂšte, un gaillard, trĂšs trĂšs grand avec une tĂȘte d’hercule de foire ». - Simonne Cabiroche, comĂ©dienne, Ă©duquĂ©e piano, anglais, blonde, mignonne, dĂ©licate, souriante et soumise Ă  Bordenave, petite blonde potelĂ©e, maĂźtresse de Bordenave qui la malmĂšne, puis de Steiner lors du grand prix. - Clarisse Besnus, comĂ©dienne, maĂźtresse de La Faloise qu’elle quitte rapidement. - PrulliĂšre, acteur aimĂ© public, joue Mars chapitre 1, cherche Ă  se rapprocher de Nana chapitre 8 mais elle refuse par loyautĂ© envers Fontan. - Le vieux Bosc, acteur, une longue barbe blanche qui donnait un aspect vĂ©nĂ©rable Ă  sa face enflammĂ©e d’ivrogne chapitre 5, il est paralysĂ© Ă  la fin du roman chapitre 13. - Fontan, acteur au talent comique, avec lequel Nana va vivre trois semaines de bonheur, avare, violent. Il finit par battre la jeune femme qui se retrouve contrainte Ă  se prostituer pour faire tourner le mĂ©nage. Il finit par la mettre Ă  la porte. Au Chapitre 5, s’ajoutent Mme Bron, la concierge du théùtre. L’avertisseur Barillot, qui avertit les artistes de leur passage en scĂšne, petit vieillard blĂȘme, garçon de théùtre depuis 30 ans. Le rĂ©gisseur peut coller des amandes aux artistes en faute. Mme Jules, habilleuse. Mme Drouard actrice ĂągĂ©e. Les relations qui cĂŽtoient aussi bien Nana que la famille Muffat Les clients du théùtre prĂ©sents au chapitre 1 - Fauchery LĂ©on, journaliste au Figaro, auteur dramatique Homme qui appartient au Paris des plaisirs, dĂšs le chapitre , il connaĂźt la plupart des personnages prĂ©sents. Il rĂ©pond aux questions de son cousin La Faloise pour qui ce milieu est encore inconnu rĂŽle exposition 1er article Ă©logieux de Fauchery sur Nana d’une brutale admiration pour la femme » Il devient l’amant de Rose, esquissĂ©e au chapitre 4, officiel dĂšs le chapitre 5 dĂ©but de cohabitation difficile avec Mignon qui le bourre de claques une comĂ©die dans les coulisses », puis mĂ©nage Ă  trois bien organisĂ© et heureux. En parallĂšle, il devient l'amant de la comtesse de Muffat pendant ou juste aprĂšs Ă©pisode aux Fondettes Il Ă©crit l’article la mouche d’or », portrait pĂ©joratif de Nana. Il quitte ensuite la comtesse et devient l’amant de Nana chap 13 qui le ruine lui mange » un journal. - Hector de la Faloise, cousin Fauchery, qui vient achever son Ă©ducation Ă  Paris » Fauchery Ă  Bordenave, chapitre 1. Il participe Ă  l’exposition et donne des informations sur les Muffat. - Chapitre 1 Il salue les Muffat dans leur loge et leur prĂ©sente Fauchery. - Chapitre 2 Il rĂ©vĂšle leur passĂ©, la virginitĂ© de Muffat et dresse le portrait de la mĂšre de Muffat, explique qui est Mme Hugon. - Au dĂ©but, il semble le personnage naĂŻf des romans d’apprentissage, il essaie d'ĂȘtre aimable avec le directeur, trĂšs choquĂ© » par sa franchise dites mon bordel », il est Ă©mu Ă  la vue de Gaga. - Amant de Clarisse, de Gaga puis de Nana Chap 13. - DĂšs le chapitre 3, il apparaĂźt comme idiot, personnage Ă  l’esprit lourd, trait de caractĂšre qui ne le quittera pas jusqu’à la fin du roman chapitre 4 il est idiot ce garçon » clarisse, traitĂ© d’idiot par Fauchery lors du bal, par Nana et Fauchery au chap 13. - Chapitre 11 Il a hĂ©ritĂ©, il devient Ă©lĂ©gant, son hĂ©ritage lui donnait un aplomb insolent », cynisme - Chapitre 13 Il finit en province chez un oncle, ruinĂ© par Nana cela fait chic. - Steiner, banquier juif, tout petit, gros, fortunĂ© mais frĂŽlant Ă  plusieurs reprises la ruine, amant de Rose au dĂ©but du roman puis de Nana par la suite. Elle le quitte Ă  la fin du chapitre 8, ils auront une brĂšve aventure au chapitre 13 qui le laissera dĂ©finitivement ruinĂ©. - Daguenet Paul le greluchon de Nana », jeune, ruinĂ© par les femmes. Son passĂ© Chapitre 12 pĂšre prĂ©fet, doit hĂ©riter de l’un de ses oncles, grand propriĂ©taire. Il Ă©pouse Estelle, fille de Muffat, grĂące Ă  Nana qui intervient auprĂšs du comte. Le soir de son mariage, il retourne voir Nana. Par la suite, il se dĂ©tourne d’elle. Sa femme Estelle, dĂ©vote, se rĂ©vĂšle ĂȘtre une femme de volontĂ©, qui semble l’effrayer. George son portrait se dĂ©voile successivement Chapitre 1 Il assis Ă  cĂŽtĂ© Daguenet, 17 ans comme Nana, blond, yeux bleus, dĂ©signĂ© comme le chĂ©rubin », l’échappĂ© de collĂšge » Chapitre 2 Il est dĂ©jĂ  chez Nana. Chapitre 3 ll est prĂ©sent Ă©galement chez les Muffat, oĂč il tournait derriĂšre Mme de Chezelles, la seule femme qui lui parut chic ». Il est attirĂ© par les femmes vicieuses. On apprend qu’il s’agit du plus jeune fils Mme Hugon, 1Ăšre annĂ©e de droit . Dans la suite du roman, il reste toujours attachĂ© Ă  Nana. Il est souvent dĂ©signĂ© comme bĂ©bĂ© », comparĂ© Ă  une fille, surnommĂ© Zizi », il partage des vrais moments de bonheur avec Nana Ă  la Mignotte. Il tente de se suicider au chapitre 13 et finira par mourir car Nana ne voulait pas l’épouser et qu’elle entretenait une relation, avec son frĂšre. - Le comte Xavier de Vandeuvres Chapitre 1, il arrive avec Blanche de Sivry . Chapitre 3 le dernier d’une grande race, fĂ©minin et spirituel », propriĂ©taire d’une Ă©curie de course prestigieuse, ruinĂ© progressivement par ses maĂźtresses, il se suicide, ruinĂ© par Nana, et ruinĂ© de rĂ©putation suite Ă  des paris frauduleux lors du grand prix. - Labordette grand, beaux cheveux blonds, personnage inoffensif » aux yeux des autres hommes Fauchery chapitre1, il est l’ami des femmes dont il bibelotait les petites affaires ». Ceux qui apparaissent plus tardivement - Philippe fils aĂźnĂ©, lieutenant. - Fourcamont, appartient Ă  la troupe des festifs. Chapitre 4 M. De Fourcamont, officier de marine, ami de Vandeuvres. Chapitre 13 devient ami de Nana, le ruine. Les courtisanes et assimilĂ©es - Lucy Steward, petite femme laide, 40 ans, avec charme vive et gracieuse, avec Fauchery au dĂ©but du texte. Chapitre 4 a un fils, Oliver, Ă©lĂšve Ă  Ă©cole de marine avec lequel elle apparaĂźt lors du grand prix. - Caroline HĂ©quet amie Lucy Steward et sa mĂšre - Gaga, relativement ĂągĂ©e, maĂźtresse de La Faloise, au Chapitre 4, on apprend qu’elle a une fille Lili AmĂ©lie, 19 ans, qui sort pensionnat et se fait acheter » par le marquis de Chouard. - La Tricon entremetteuse, elle tire les dames de l’embarras en proposant des clients. - Satin, au chapitre 1, elle a le mĂȘme Ăąge que Nana, environ 18 ans, belle, ancienne amie de pension de Nana, visage pur de vierge, elle entretient une relation homosexuelle avec Nana. - Mme Robert , une femme honnĂȘte qui avait un amant, pas plus, et toujours un homme respectable», homosexuelle. - Laure Piedefer, table d’hĂŽte, fait manger les femmes dans l’embarras. > homosexuelle, au chapitre 8. Satin et Nana vont manger chez Laure. dame 50 ans, formes dĂ©bordantes, ambiance homosexuelle, monstre ». - LĂ©a de Horn - Tatan nĂ©nĂ© - Maria blond, 15 ans, maigre, vicieuse, dĂ©bute aux Folies. Nathalie LECLERCQ
CĂ©tait une sensation de chute dans la folie de la chair s’élargissant, gagnant et emportant le monde, autour de lui. Des images chaudes le poursuivaient. Nana nue, brusquement, Ă©voqua Sabine nue. À cette vision, qui les rapprochait dans une parentĂ© d’impudeur, sous un mĂȘme souffle de dĂ©sir, il trĂ©bucha. Lorsque j’achevais mes Ă©tudes pour devenir officier de santĂ© –c’était le bon temps, j’avais vingt-trois ans – je demeurais rue Monsieur-le-Prince, presque au coin de la rue Racine. J’avais lĂ , pour trente francs par mois, service compris, une chambre meublĂ©e qui en vaudrait bien cent aujourd’hui ; si vaste que je passais trĂšs aisĂ©ment les manches de mon paletot sans ouvrir la fenĂȘtre. Sortant de bon matin pour suivre les visites de mon hĂŽpital,rentrant fort tard parce que le cafĂ© Leroy avait pour moi d’irrĂ©sistibles attraits, c’est Ă  peine si je connaissais de vue les locataires de ma maison, gens paisibles tous, rentiers ou petits commerçants. Il en est un, cependant, avec qui, peu Ă  peu, je finis par me lier. C’était un homme de taille moyenne, Ă  physionomie insignifiante,toujours scrupuleusement rasĂ©, et qu’on appelait, gros comme lebras, monsieur MĂ©chinet. Le portier le traitait avec une considĂ©ration touteparticuliĂšre, et ne manquait jamais, quand il passait devant saloge, de retirer vivement sa casquette. L’appartement de monsieur MĂ©chinet ouvrant sur mon palier, justeen face de la porte de ma chambre, nous nous Ă©tions Ă  diversesreprises trouvĂ©s nez Ă  nez. En ces occasions, nous avionsl’habitude de nous saluer. Un soir, il entra chez moi me demander quelquesallumettes ; une nuit, je lui empruntai du tabac ; unmatin, il nous arriva de sortir en mĂȘme temps et de marcher cĂŽte Ă cĂŽte un bout de chemin en causant
 Telles furent nos premiĂšres relations. Sans ĂȘtre ni curieux ni dĂ©fiant – on ne l’est pas Ă  l’ñge quej’avais alors – on aime Ă  savoir Ă  quoi s’en tenir sur le comptedes gens avec lesquels on se lie. J’en vins donc naturellement, non pas Ă  observer l’existence demon voisin, mais Ă  m’occuper de ses faits et gestes. Il Ă©tait mariĂ©, et madame Caroline MĂ©chinet, blonde et blanche,petite, rieuse et dodue, paraissait adorer son mari. Mais la conduite de ce mari n’en Ă©tait pas plus il dĂ©campait avant le jour et souvent le soleil Ă©taitlevĂ© quand je l’entendais regagner son domicile. Parfois ildisparaissait des semaines entiĂšres
 Que la jolie petite madame MĂ©chinet tolĂ©rĂąt cela, voilĂ  ce queje ne pouvais concevoir. IntriguĂ©, je pensai que notre portier, bavard d’ordinaire commeune pie, me donnerait quelques Ă©claircissements. Erreur !
 À peine avais-je prononcĂ© le nom de MĂ©chinetqu’il m’envoya promener de la belle façon, me disant, en roulant degros yeux, qu’il n’était pas dans ses habitudes de moucharder »ses locataires. Cet accueil redoubla si bien ma curiositĂ© que, bannissant toutevergogne, je m’attachai Ă  Ă©pier mon voisin. Alors, je dĂ©couvris des choses qui me parurent Ă©normes. Une fois, je le vis rentrer habillĂ© Ă  la derniĂšre mode, laboutonniĂšre endimanchĂ©e de cinq ou six dĂ©corations ; lesurlendemain, je l’aperçus dans l’escalier vĂȘtu d’une blousesordide et coiffĂ© d’un haillon de drap qui lui donnait une minesinistre. Et ce n’est pas tout. Par une belle aprĂšs-midi, commeil sortait, je vis sa femme l’accompagner jusqu’au seuil de leurappartement, et lĂ  l’embrasser avec passion, en disant – Je t’en supplie, MĂ©chinet, sois prudent, songe Ă  ta petitefemme ! Sois prudent !
 Pourquoi ?
 À quel propos ?Qu’est-ce que cela signifiait ?
 La femme Ă©tait donccomplice !
 Ma stupeur ne devait pas tarder Ă  redoubler. Une nuit, je dormais profondĂ©ment, quand soudain on frappa Ă  maporte Ă  coups prĂ©cipitĂ©s. Je me lĂšve, j’ouvre
 Monsieur MĂ©chinet entre, ou plutĂŽt se prĂ©cipite chez moi, lesvĂȘtements en dĂ©sordre et dĂ©chirĂ©s, la cravate et le devant de sachemise arrachĂ©s, la tĂȘte nue, le visage tout en sang
 – Qu’arrive-t-il ? m’écriai-je Ă©pouvantĂ©. Mais lui, me faisant signe de me taire – Plus bas !
 dit-il, on pourrait vous entendre
 Ce n’estpeut-ĂȘtre rien quoique je souffre diablement
 Je me suis dit quevous, Ă©tudiant en mĂ©decine, vous sauriez sans doute me soignercela
 Sans mot dire, je le fis asseoir, et je me hĂątai de l’examineret de lui donner les soins nĂ©cessaires. Encore qu’il y eĂ»t eu une grande effusion de sang, la blessureĂ©tait lĂ©gĂšre
 Ce n’était, Ă  vrai dire, qu’une Ă©rafluresuperficielle partant de l’oreille gauche et s’arrĂȘtant Ă  lacommissure des lĂšvres. Le pansement terminĂ© – Allons, me voilĂ  encore sain et sauf pour cette fois, me ditmonsieur MĂ©chinet. Mille remerciements, cher monsieur de grĂące, ne parlez Ă  personne de ce petit accident, et
bonne nuit. Bonne nuit !
 Je songeais bien Ă  dormir,vraiment ! Quand je me rappelle tout ce qu’il me passa par la cervelled’hypothĂšses saugrenues et d’imaginations romanesques, je ne puism’empĂȘcher de rire. Monsieur MĂ©chinet prenait dans mon esprit des proportionsfantastiques. Lui, le lendemain, vint tranquillement me remercier encore etm’invita Ă  dĂźner. Si j’étais tout yeux et tout oreilles en pĂ©nĂ©trant dansl’intĂ©rieur de mes voisins, on le devine. Mais j’eus beauconcentrer toute mon attention, je ne surpris rien de nature Ă dissiper le mystĂšre qui m’intriguait si fort. À dater de ce dĂźner, cependant, nos relations furent plussuivies. DĂ©cidĂ©ment, monsieur MĂ©chinet me prenait en une semaine s’écoulait sans qu’il m’emmenĂąt manger sasoupe, selon son expression, et presque tous les jours, au momentde l’absinthe, il venait me rejoindre au cafĂ© Leroy, et nousfaisions une partie de dominos. C’est ainsi qu’un certain soir du mois de juillet, un vendredi,sur les cinq heures, il Ă©tait en train de me battre Ă  pleindouble-six, quand un estafier, d’assez fĂącheuse mine, je leconfesse, entra brusquement et vint murmurer Ă  son oreille quelquesmots que je n’entendis pas. Tout d’une piĂšce et le visage bouleversĂ©, monsieur MĂ©chinet sedressa. – J’y vais, fit-il ; cours dire que j’y vais. L’homme partit Ă  toutes jambes, et alors me tendant la main – Excusez-moi, ajouta mon vieux voisin, le devoir avant tout
nous reprendrons notre partie demain. Et comme, tout brĂ»lant de curiositĂ©, je tĂ©moignais beaucoup dedĂ©pit, disant que je regrettais bien de ne le point accompagner – Au fait, grommela-t-il, pourquoi pas ? Voulez-vousvenir ? Ce sera peut-ĂȘtre intĂ©ressant
 Pour toute rĂ©ponse, je pris mon chapeau et nous sortĂźmes


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Chapitre 6 VI De mĂȘme que pour venir aux Batignolles, nous prĂźmes un fiacre pour nous rendre Ă  la prĂ©fecture de police. La prĂ©occupation de monsieur MĂ©chinet Ă©tait grande ses doigts ne cessaient de voyager de sa tabatiĂšre vide Ă  son nez, et je l'entendais grommeler entre ses dents – J'en aurai le cƓur net ! Il faut que j'en aie le cƓur net. Puis il sortait de sa poche le bouchon que je lui avais remis, il le tournait et le retournait avec des mines de singe Ă©pluchant une noix et murmurait – C'est une piĂšce Ă  conviction, cependant
 il doit y avoir un parti Ă  tirer de cette cire verte
 Moi, enfoncĂ© dans mon coin, je ne soufflais mot. AssurĂ©ment ma situation Ă©tait des plus bizarres, mais je n'y songeais pas. Tout ce que j'avais d'intelligence Ă©tait absorbĂ© par cette affaire ; j'en ruminais dans mon esprit les Ă©lĂ©ments divers et contradictoires, et je m'Ă©puisais Ă  pĂ©nĂ©trer le secret du drame que je pressentais. Lorsque notre voiture s'arrĂȘta, il faisait nuit noire. Le quai des OrfĂšvres Ă©tait dĂ©sert et silencieux pas un bruit, pas un passant. Les rares boutiques des environs Ă©taient fermĂ©es. Toute la vie du quartier s'Ă©tait rĂ©fugiĂ©e dans le petit restaurant qui fait presque le coin de la rue de JĂ©rusalem, et sur les rideaux rouges de la devanture se dessinait l'ombre des consommateurs. – Vous laissera-t-on arriver jusqu'au prĂ©venu ? demandai-je Ă  monsieur MĂ©chinet. – AssurĂ©ment, me rĂ©pondit-il. Ne suis-je pas chargĂ© de suivre l'affaire
 Ne faut-il pas que selon les nĂ©cessitĂ©s imprĂ©vues de l'enquĂȘte, je puisse, Ă  toute heure de jour et de nuit, interroger le dĂ©tenu !
 Et d'un pas rapide, il s'engagea sous la voĂ»te, en me disant – Arrivez, arrivez, nous n'avons pas de temps Ă  perdre. Il n'Ă©tait pas besoin qu'il m'encourageĂąt. J'allais Ă  sa suite, agitĂ© d'indĂ©finissables Ă©motions et tout frĂ©missant d'une vague curiositĂ©. C'Ă©tait la premiĂšre fois que je franchissais le seuil de la prĂ©fecture de police, et Dieu sait quels Ă©taient alors mes prĂ©jugĂ©s. – LĂ , me disais-je, non sans un certain effroi, lĂ  est le secret de Paris
 J'Ă©tais si bien abĂźmĂ© dans mes rĂ©flexions, qu'oubliant de regarder Ă  mes pieds, je faillis tomber. Le choc me ramena au sentiment de la situation. Nous longions alors un immense couloir aux murs humides et au pavĂ© raboteux. BientĂŽt mon compagnon entra dans une petite piĂšce oĂč deux hommes jouaient aux cartes pendant que trois ou quatre autres fumaient leur pipe, Ă©tendus sur un lit de camp. Il Ă©changea avec eux quelques paroles qui n'arrivĂšrent pas jusqu'Ă  moi qui restais dehors, puis il ressortit et nous nous remĂźmes en marche. Ayant traversĂ© une cour et nous Ă©tant engagĂ©s dans un second couloir, nous ne tardĂąmes pas Ă  arriver devant une grille de fer Ă  pesants verrous et Ă  serrure formidable. Sur un mot de monsieur MĂ©chinet, un surveillant nous l'ouvrit, cette grille ; nous laissĂąmes Ă  droite une vaste salle oĂč il me sembla voir des sergents de ville et des gardes de Paris, et enfin, nous gravĂźmes un escalier assez roide. Au haut de cet escalier, Ă  l'entrĂ©e d'un Ă©troit corridor percĂ© de quantitĂ© de petites portes, Ă©tait assis un gros homme Ă  face joviale, qui certes n'avait rien du classique geĂŽlier. DĂšs qu'il aperçut mon compagnon – Eh ! c'est monsieur MĂ©chinet ! s'Ă©cria-t-il
 Ma foi ! je vous attendais
 Gageons que vous venez pour l'assassin du petit vieux des Batignolles. – PrĂ©cisĂ©ment. Y a-t-il du nouveau ? – Non. – Cependant le juge d'instruction doit ĂȘtre venu. – Il sort d'ici. – Eh bien ?
 – Il n'est pas restĂ© trois minutes avec l'accusĂ©, et en le quittant il avait l'air trĂšs satisfait. Au bas de l'escalier, il a rencontrĂ© monsieur le directeur, et il lui a dit C'est une affaire dans le sac ; l'assassin n'a mĂȘme pas essayĂ© de nier
 » Monsieur MĂ©chinet eut un bond de trois pieds, mais le gardien ne le remarqua pas, car il reprit – Du reste, ça ne m'a pas surpris
 Rien qu'en voyant le particulier, quand on me l'a amenĂ©, j'ai dit En voilĂ  un qui ne saura pas se tenir. – Et que fait-il maintenant ? – Il geint
 On m'a recommandĂ© de le surveiller, de peur qu'il ne se suicide, et comme de juste, je le surveille
 mais c'est bien inutile
 C'est encore un de ces gaillards qui tiennent plus Ă  leur peau qu'Ă  celle des autres
 – Allons le voir, interrompit monsieur MĂ©chinet, et surtout pas de bruit
 Tous trois, aussitĂŽt, sur la pointe des pieds, nous nous avançùmes jusqu'Ă  une porte de chĂȘne plein, percĂ©e Ă  hauteur d'homme d'un guichet grillĂ©. Par ce guichet, on voyait tout ce qui se passait dans la cellule, Ă©clairĂ©e par un chĂ©tif bec de gaz. Le gardien donna d'abord un coup d'Ɠil, monsieur MĂ©chinet regarda ensuite, puis vint mon tour
 Sur une Ă©troite couchette de fer recouverte d'une couverture de laine grise Ă  bandes jaunes, j'aperçus un homme couchĂ© Ă  plat ventre, la tĂȘte cachĂ©e entre ses bras Ă  demi repliĂ©s. Il pleurait le bruit sourd de ses sanglots arrivait jusqu'Ă  moi, et par instants un tressaillement convulsif le secouait de la tĂȘte aux pieds. – Ouvrez-nous, maintenant, commanda monsieur MĂ©chinet au gardien. Il obĂ©it et nous entrĂąmes. Au grincement de la clef, le prisonnier s'Ă©tait soulevĂ© et assis sur son grabat, les jambes et les bras pendants, la tĂȘte inclinĂ©e sur la poitrine, il nous regardait d'un air hĂ©bĂ©tĂ©. C'Ă©tait un homme de trente-cinq Ă  trente-huit ans, d'une taille un peu au-dessus de la moyenne, mais robuste, avec un cou apoplectique enfoncĂ© entre de larges Ă©paules. Il Ă©tait laid ; la petite vĂ©role l'avait dĂ©figurĂ©, et son long nez droit et son front fuyant lui donnaient quelque chose de la physionomie stupide du mouton. Cependant, ses yeux bleus Ă©taient trĂšs beaux, et il avait les dents d'une remarquable blancheur
 – Eh bien ! monsieur Monistrol, commença monsieur MĂ©chinet, nous nous dĂ©solons donc ! Et l'infortunĂ© ne rĂ©pondant pas – Je conviens, poursuivit-il, que la situation n'est pas gaie
 Cependant, si j'Ă©tais Ă  votre place, je voudrais prouver que je suis un homme. Je me ferais une raison, et je tĂącherais de dĂ©montrer mon innocence. – Je ne suis pas innocent. Cette fois, il n'y avait ni Ă  Ă©quivoquer ni Ă  suspecter l'intelligence d'un agent, c'Ă©tait de la bouche mĂȘme du prĂ©venu que nous recueillions le terrible aveu. – Quoi ! s'exclama monsieur MĂ©chinet, c'est vous qui
 L'homme s'Ă©tait redressĂ© sur ses jambes titubantes, l'Ɠil injectĂ©, la bouche Ă©cumante, en proie Ă  un vĂ©ritable accĂšs de rage. – Oui, c'est moi, interrompit-il, moi seul. Combien de fois faudra-t-il donc que je le rĂ©pĂšte ?
 DĂ©jĂ , tout Ă  l'heure, un juge est venu, j'ai tout avouĂ© et signĂ© mes aveux
 Que demandez-vous de plus ? Allez, je sais ce qui m'attend, et je n'ai pas peur
 J'ai tuĂ©, je dois ĂȘtre tuĂ© !
 Coupez-moi donc le cou, le plus tĂŽt sera le mieux
 Un peu Ă©tourdi d'abord, monsieur MĂ©chinet s'Ă©tait vite remis. – Un instant, que diable ! dit-il ; on ne coupe pas le cou aux gens comme cela
 D'abord, il faut qu'ils prouvent qu'ils sont coupables
 Puis, la justice comprend certains Ă©garements, certaines fatalitĂ©s, si vous voulez, et c'est mĂȘme pour cela qu'elle a inventĂ© les circonstances attĂ©nuantes. Un gĂ©missement inarticulĂ© fut la seule rĂ©ponse de Monistrol, et monsieur MĂ©chinet continua – Vous lui en vouliez donc terriblement Ă  votre oncle ? – Oh ! non ! – Alors, pourquoi ?
 – Pour hĂ©riter. Mes affaires Ă©taient mauvaises, allez aux informations
 J'avais besoin d'argent, mon oncle, qui Ă©tait trĂšs riche, m'en refusait
 – Je comprends, vous espĂ©riez Ă©chapper Ă  la justice
 – Je l'espĂ©rais. Jusqu'alors, je m'Ă©tais Ă©tonnĂ© de la façon dont monsieur MĂ©chinet conduisait ce rapide interrogatoire, mais maintenant je me l'expliquais
 Je devinais la suite, je voyais quel piĂšge il allait tendre au prĂ©venu. – Autre chose, reprit-il brusquement ; oĂč avez-vous achetĂ© le revolver qui vous a servi Ă  commettre le meurtre ? Nulle surprise ne parut sur le visage de Monistrol. – Je l'avais en ma possession depuis longtemps, rĂ©pondit-il. – Qu'en avez-vous fait aprĂšs le crime ? – Je l'ai jetĂ© sur le boulevard extĂ©rieur. – C'est bien, prononça gravement monsieur MĂ©chinet, on fera des recherches et on le retrouvera certainement. Et aprĂšs un moment de silence – Ce que je ne m'explique pas, ajouta-t-il, c'est que vous vous soyez fait suivre de votre chien
 – Quoi ! comment !
 mon chien
 – Oui, Pluton
 la concierge l'a reconnu
 Les poings de Monistrol se crispĂšrent, il ouvrit la bouche pour rĂ©pondre, mais une rĂ©flexion soudaine traversant son esprit, il se rejeta sur son lit en disant d'un accent d'inĂ©branlable rĂ©solution – C'est assez me torturer, vous ne m'arracherez plus un mot
 Il Ă©tait clair qu'Ă  insister on perdrait sa peine. Nous nous retirĂąmes donc, et une fois dehors, sur le quai, saisissant le bras de monsieur MĂ©chinet – Vous l'avez entendu, lui dis-je, ce malheureux ne sait seulement pas de quelle façon a pĂ©ri son oncle
 Est-il possible encore de douter de son innocence !
 Mais c'Ă©tait un terrible sceptique, que ce vieux policier. – Qui sait !
 rĂ©pondit-il
 j'ai vu de fameux comĂ©diens en ma vie
 Mais en voici assez pour aujourd'hui
 ce soir, je vous emmĂšne manger ma soupe
 Demain, il fera jour et nous verrons

AprÚsle succÚs de L'Affaire Lerouge (Piccolo n° 8), paru en feuilleton dans Le Soleil, il est appointé pour un " roman judiciaire " par an. " PÚre de toute la littérature détective actuelle " pour Gide, il était, pour
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MĂ©chinet agent de sĂ»retĂ© et fin limier, reprend tranquillement, patiemment, l'enquĂȘte de zĂ©ro pour dĂ©nouer l'Ă©nigme: dĂ©bonnaire, attentif aux conseils de sa femme, frondeur Ă 
Le Petit Vieux des BatignollesA Paris, dans le quartier des Batignolles, on dĂ©couvre un petit vieux assassinĂ© chez lui. Des lettres tracĂ©es dans son sang dĂ©signent le meurtrier. Mais MĂ©chinet en a vu d'autres ! AssistĂ© de Godeuil, un jeune Ă©tudiant en mĂ©decine, le policier Ă©met quelques rĂ©serves sur cette culpabilitĂ© toute trouvĂ©e... Commence alors une palpitante enquĂȘte pour rĂ©futer l'Ă©vidence indice aprĂšs indice, la vĂ©ritĂ© se fait jour, tandis que le suspect s'obstine Ă  revendiquer le d'occasion Ă©crit par Emile Gaboriau, Fabien Clavel PrĂ©facier, Virginie Berthemet Illustrateurparu en 2012 aux Ă©ditions Flammarion, GF Etonnants classiques parascolaire, Petits classiques, CollĂšge109 pages, BrochĂ©Code ISBN / EAN 9782081277922La photo de couverture n’est pas contractuelle. Elledormit lĂ , au milieu des miettes du dĂźner. Et, toute la nuit, dans le sommeil Ă©crasĂ© des Coupeau, cuvant la fĂȘte, le chat d’une voisine qui avait profitĂ© d’une fenĂȘtre ouverte, croqua les os de l’oie, acheva d’enterrer la bĂȘte, avec le petit bruit de ses dents fines. Chapitre suivant : VIII. Le petit vieux des Batignolles - E-book - Multi-format Emile Gaboriau 1832-1873 "Il y a de cela trois ou quatre mois, un homme d'une quarantaine d'annĂ©es, correctement vĂȘtu de noir, se prĂ©sentait... Lire la suite 1,99 € E-book - Multi-format Poche En stock 3,90 € Actuellement indisponible 6,30 € Actuellement indisponible 7,00 € Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 3,49 € TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 3,49 € TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 2,99 € TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 0,00 € Grand format ExpĂ©diĂ© sous 2 Ă  4 semaines 18,40 € Actuellement indisponible 10,67 € Vous pouvez lire cet ebook sur les supports de lecture suivants TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat DĂšs validation de votre commande Offrir maintenant Ou planifier dans votre panier Emile Gaboriau 1832-1873 "Il y a de cela trois ou quatre mois, un homme d'une quarantaine d'annĂ©es, correctement vĂȘtu de noir, se prĂ©sentait aux bureaux de rĂ©daction du Petit Journal. Il apportait un manuscrit d'une Ă©criture Ă  faire pĂąmer d'aise l'illustre Brard, le prince des calligraphes. - Je repasserai, nous dit-il, dans une quinzaine, savoir ce que vous pensez de mon travail. Religieusement le manuscrit fut placĂ© dans le carton des ouvrages Ă  lire, » personne n'ayant eu la curiositĂ© d'en dĂ©nouer la ficelle... Et le temps passa... Je dois ajouter qu'on dĂ©pose beaucoup de manuscrits au Petit Journal, et que l'emploi de lecteur n'y est pas une sinĂ©cure. Le monsieur, cependant, ne reparut pas, et on l'avait oubliĂ©, quand un matin celui de nos collaborateurs qui est chargĂ© des lectures, nous arriva tout Ă©moustillĂ©. - Par ma foi ! s'Ă©cria-t-il en entrant, je viens de lire quelque chose de vĂ©ritablement extraordinaire..." A Paris, dans le quartier des Batignolles, un "petit vieux" est retrouvĂ© assassinĂ©. MĂ©chinet, agent de la sĂ»retĂ©, se lance sur la piste du ou des meurtriers ; Godeuil, son voisin et Ă©tudiant en mĂ©decine, s'associe Ă  lui dans cette enquĂȘte... Court roman suivi de 5 nouvelles "Bonheur passe richesse" - "la soutane de Nessus" - "Une disparition" - "Maudite maison" - "Casta vixit" Date de parution 06/02/2020 Editeur ISBN 978-2-37463-591-0 EAN 9782374635910 Format Multi-format CaractĂ©ristiques du format Mobipocket Protection num. pas de protection CaractĂ©ristiques du format ePub Protection num. pas de protection CaractĂ©ristiques du format Streaming Protection num. pas de protection CaractĂ©ristiques du format PDF Protection num. pas de protection Biographie d'Emile Gaboriau Émile Gaboriau Saujon 1832-Paris 1873 fut hussard en Afrique, chef d'Ă©curie et s'engagea dans la cavalerie avant de s'installer Ă  Paris. Il y devient le secrĂ©taire de Paul FĂ©val qui lui fait dĂ©couvrir le journalisme. Il publie son premier roman, L'Affaire Lerouge, en 1866. Le succĂšs est tel qu'il est engagĂ© comme feuilletoniste au Petit Journal. Emile Gaboriau est considĂ©rĂ© comme le pĂšre du roman policier français.
3Lors du bombardement de mai 1944, le Soleil compte à peu prÚs 330 bùtiments. Sur ce total, 305 au minimum (soit 92 %) ont été construits avant 1914. Entre 1826 et 1914, le mouvement de la construction neuve (305 maisons) et des accroissements de construction (105 opérations enregistrées) se décompose en trois phases : deux phases de forte

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AprĂšsune longue vie passĂ©e dans leur petite boutique des Batignolles, M. et Mme Lavernerie sont contraints par l Ăąge Ă  se retirer. L'EternitĂ© derriĂšre (ebook), Roger Ikor | 9782226227607 | Livres | bol.com FRANCE 2 TÉLÉFILM UNE ADAPTATION TRUCULENTE DU ROMAN POLICIER D'ÉMILE GABORIAU Qui a tuĂ© le petit vieux des Batignolles, M. Pigoreau, ancien coiffeur de belle renommĂ©e ? MĂȘme si la victime a eu le temps, avant de mourir, d'inscrire de sa main ensanglantĂ©e le nom de son assassin sur le parquet, l'affaire n'est pas aussi simple que le laissent supposer les indices et les aveux du soi-disant coupable. MĂ©chinet Pierre Arditi, commissaire Ă  la truculence dĂ©bonnaire, sent bien, par intuition, que tout cela n'est que comĂ©die. FlanquĂ© de Godeuil Manuel Le LiĂšvre, un Ă©tudiant en mĂ©decine qui se prend au jeu par hasard et curiositĂ©, MĂ©chinet mĂšne l'enquĂȘte, dĂ©fie les apparences, dĂ©joue les piĂšges. C'est qu'avec cet air de ne pas y toucher il a l'art et la maniĂšre de faire parler les gens ! AdaptĂ© du roman Ă©ponyme d'Emile Gaboriau, Ă©crivain qui a donnĂ© au genre policier ses lettres de noblesse, Le Petit Vieux des Batignolles restitue avec bonheur le climat du Paris du XIXe siĂšcle dans lequel l'auteur a campĂ© son enquĂȘte. De mĂȘme que Pierre Arditi et Manuel Le LiĂšvre interprĂštent Ă  merveille l'archĂ©type du duo bon enfant - l'inspecteur et son petit mĂ©decin dans une relation de maĂźtre Ă  Ă©lĂšve -, qui inspira plus tard Conan Doyle pour son Sherlock Holmes et son docteur Watson. BONS VIVANTS ET BLAGUEURS Claude Chabrol a visiblement pris beaucoup de plaisir Ă  se glisser dans cet univers primesautier et coquin, aux accents populaires gĂ©nĂ©reusement alimentĂ©s par une bande-son qui fait la part belle aux morceaux d'opĂ©rettes Offenbach et aux chansons paillardes. Mieux, le rĂ©alisateur a sans conteste trouvĂ©, dans ce climat familier ainsi que dans ces personnages bons vivants et blagueurs, le terrain idĂ©al pour exprimer ses propres penchants. Chers Ă  Chabrol c'est connu !, les repas occupent ainsi une place importante dans le film. Ils sont Ă  la fois moments de pause propices Ă  la rĂ©flexion et Ă  la discussion et instants cruels pour l'inspecteur qui, au rĂ©gime, doit renoncer aux bons petits plats de son Ă©pouse. Ce qui fait l'objet d'une blague rĂ©currente qu'on se plaĂźt Ă  attendre chaque fois que M. et Mme MĂ©chinet Sophie Artur passent Ă  table. CinquiĂšme adaptation de la premiĂšre sĂ©rie "Au siĂšcle de Maupassant, contes et nouvelles de grands auteurs du XIXe siĂšcle" que dirigent pour France 2 GĂ©rard Jourd'hui et Jacques Santamaria, Le Petit Vieux des Batignolles sera suivi de Pour une nuit d'amour de Zola, Boubouroche de Courteline, Les Trois Messes basses de Daudet. Tandis qu'une deuxiĂšme saison est dĂ©jĂ  en prĂ©paration avec au programme du Georges Feydau et du Gaston Leroux, entre autres. Claude Chabrol France, 2009, 60 min.. Avec Pierre Arditi, Manuel Le LiĂšvre, Bernard Blancan, Isabelle Renauld. V. Ca. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Chapitre4, page 31 : le lieutemant de Sainte-Engence, le capitaine Ortolan ; page 33 : vivre dans la guerre, la corvĂ©e de ravitaillement ; page 36 : le dĂ©part seul en mission ; page 38 : la halte chez les paysans ; page 41: la rencontre de Robinson Ă  proximitĂ© de Noirceur-sur-la-Lys, le dĂ©sir d'ĂȘtre faits prisonniers ; page 44 : repoussĂ©s par le maire, l'errance
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