Participation Ă la rĂ©flexion sur la stratĂ©gie de plaidoyer en faveur des droits des femmes et de lâĂ©galitĂ© femmes-hommes L'Ă©thique plutot que l'Ă©tiquette L'Ă©thique plutot que l'Ă©tiquette est un mouvement citoyen national visant Ă promouvoir l'Ă©thique en politique. Aix-en-Provence. SalomĂ© Hembert Ătudiant Ă Sciences Po Lyon - Institut d'Ă©tudes politiques Lille
De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette Pour privilĂ©gier les produits de bonne qualitĂ© sociale, un collectif sâest créé en se fixant un certain nombre dâobjectifs qui recoupent des questions dâĂ©ducation. Une campagne nationale dâaction a Ă©tĂ© mise en place.. Depuis plusieurs annĂ©es des campagnes nationales telles LibĂšre tes fringues, Soyez sport, et Commerce Ă©quitable ont Ă©tĂ© lancĂ©es Ă lâinitiative dâArtisans du monde et dâAgir ici. Elles ont pour objectif de sensibiliser les consommateurs sur la question de la qualitĂ© sociale » des produits quâils achĂštent. Un collectif sâest créé*. Les CemĂ©a ont dĂ©cidĂ© dâen faire partie parce quâen tant que mouvement dâĂ©ducation cet enjeu de sociĂ©tĂ© traverse leur champ de pratiques et dâactions. Ăducation contre le racisme, droits des enfants, Ă©thique sur lâĂ©tiquette autant de questions de sociĂ©tĂ© qui ouvrent au regard du projet des CemĂ©a, dâĂ©ducation populaire et de formation dâacteurs bĂ©nĂ©voles volontaires ou professionnels, un vaste chantier pĂ©dagogique et citoyen. Exploitation dâenfants, salaires dĂ©risoires, heures supplĂ©mentaires obligatoires et non rĂ©munĂ©rĂ©es, rĂ©pression antisyndicale Ă lâencontre dâouvriers dont le seul tort est de demander des conditions de travail dĂ©centes... Dans le monde entier, les centaines de milliers de personnes qui produisent les vĂȘtements, les chaussures de sport ou les ballons de football que nous achetons, travaillent trop souvent dans des conditions inacceptables. Des conditions de production inacceptables Pourtant, il existe des rĂšgles dĂ©finies par lâOrganisation internationale du travail OIT, interdisant le travail forcĂ©, lâexploitation des enfants, le non respect de la libertĂ© syndicale, la discrimination entre individus dâorigine, de religion ou de sexe diffĂ©rents... Dans le monde, de nombreux pays se sont engagĂ©s Ă respecter ces principes fondamentaux, mais lâĂ©cart entre les dĂ©clarations et la rĂ©alitĂ© reste Ă©norme. Câest pourquoi, nous pouvons ĂȘtre amenĂ©s Ă acheter des vĂȘtements et des chaussures de sport fabriquĂ©s dans des conditions inadmissibles. En effet, actuellement les consommateurs ne disposent dâaucune garantie leur permettant de privilĂ©gier les produits de bonne qualitĂ© sociale ». Un objectif la crĂ©ation dâun label social... Face Ă cette situation, le collectif De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette » sâest fixĂ© les objectifs suivants Faire adopter, par plusieurs chaĂźnes de distribution et fabricants, le code de conduite Ă©laborĂ© par le collectif. En adoptant ce code de conduite, les entreprises doivent sâengager, auprĂšs de leurs clients, Ă respecter et promouvoir les droits de lâhomme au travail absence dâexploitation dâenfants, interdiction de lâesclavage, respect de la libertĂ© syndicale, salaires dĂ©cents.... Ces entreprises doivent Ă©galement accepter quâun organisme indĂ©pendant et transparent contrĂŽle le respect du code de conduite. Lorsque les violations sont constatĂ©es chez un fournisseur, celles-ci devront cesser dans un dĂ©lai prĂ©cis. Si elles persistent une fois passĂ© ce dĂ©lai, le distributeur devra arrĂȘter toute relation commerciale avec ce fournisseur. Ceci constitue un premier pas vers la crĂ©ation dâun label social qui permettra aux distributeurs de mettre de lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette. Avec ce label, les consommateurs disposeront dâune garantie de bonne qualitĂ© sociale ». DĂ©but 1997, le VIIIe baromĂštre de la solidaritĂ© du CCFD indiquait que 72 % des Français accepteraient dâacheter un peu plus cher des marchandises dâimportation produites dans des conditions sociales satisfaisantes. Des rĂ©sultats encourageants Depuis deux ans, la participation croissante aux campagnes LibĂšre tes fringues ! et Soyez sport ! 1995-1996, qui ont fusionnĂ© fin 96 pour prendre le nom de campagne De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette, confirme lâimportance que les consommateurs accordent Ă la qualitĂ© sociale » des produits quâils achĂštent. En 1998, plus de 130000 personnes ont signĂ© la pĂ©tition nationale, contre 80000 et 20000 les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Cette mobilisation a conduit certaines entreprises et organisations patronales Ă ouvrir un dialogue avec le collectif De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette » adoption dâun code de conduite par Auchan qui accepte dâexpĂ©rimenter un systĂšme de contrĂŽle indĂ©pendant Ă partir de 1998, nĂ©gociations avancĂ©es avec Carrefour et CamaĂŻeu, ouverture de discussions avec le Conseil national du commerce auquel a Ă©tĂ© remise la pĂ©tition, en juin 1997, reprise de contact avec DĂ©cathlon, qui travaille Ă lâĂ©laboration dâune charte sociale destinĂ©e Ă ses fournisseurs novembre 1997. De son cĂŽtĂ©, le 15 mai 1997, le Parlement europĂ©en a adoptĂ© une rĂ©solution apportant son soutien Ă la campagne europĂ©enne Clean Clothes, une coordination rĂ©unissant des collectifs associatifs et syndicaux travaillant sur ce thĂšme dans neuf pays dont De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette, en France. Cette rĂ©solution demande Ă la Commission europĂ©enne de travailler Ă la crĂ©ation dâun label social. Les rĂ©sultats obtenus en France en seulement deux ans, montrent que les distributeurs sont sensibles aux pressions des consommateurs. Il sâagit dâun phĂ©nomĂšne mondial qui prend de lâampleur. Quelques exemples concernant la seule annĂ©e 97 FĂ©vrier 1997 accord entre les autoritĂ©s pakistanaises, le Bureau international du travail et lâUnicef, soutenu par une cinquantaine de marques amĂ©ricaines, visant Ă Ă©liminer lâemploi dâenfants dans la fabrication de ballons de football cousus main, au Pakistan 75 % de la production mondiale, 7000 enfants concernĂ©s et Ă amĂ©liorer leurs conditions de vie. Septembre 1997 Euratex, qui regroupe les industriels du trafic et de lâhabillement, et la FĂ©dĂ©ration syndicale europĂ©enne de ce secteur ont signĂ© un code de conduite encourageant » les entreprises Ă respecter les droits sociaux fondamentaux dĂ©finis par lâOrganisation internationale du travail. Il sâagit dâune premiĂšre avancĂ©e, bien que le contenu de lâaccord soit peu contraignant. Novembre 1997 accord entre les syndicats italiens et la multinationale italienne du jouet Artsana marche Chicco.... Cette derniĂšre, qui sous-traite une grande partie de sa production en Chine, sâengage Ă faire respecter les rĂšgles de lâOIT. Elle accepte que cet engagement soit contrĂŽlĂ© par un organisme indĂ©pendant auquel les syndicats seront associĂ©s. DiffĂ©rentes actions pour 1998-1999 Sont prĂ©vues une mission du collectif dans deux ou trois pays du sud, des tournĂ©es de partenaires du Sud en France dans dix villes, la conception de matĂ©riel dâĂ©ducation et dâinformation affiche, kit campagne, publications, expos.... Parmi celles-ci, une campagne en direction des candidats aux Ă©lections europĂ©ennes de juin 1999 sera mise en place. Les collectifs ou associations localement seront invitĂ©s Ă adresser un courrier aux candidats leur demandant de sâengager Ă intervenir auprĂšs de la commission europĂ©enne afin quâelle travaille Ă la crĂ©ation dâun label social. Vous pouvez Ă©galement continuer dâenvoyer des cartes postales aux directeurs des magasins de sports les plus proches ou au siĂšge national de ces entreprises. Christian Gautellier* Agir ici, ASPAL, CCFD, CemĂ©a, CFDT et notamment ses organisations ASSECO, fĂ©dĂ©ration HACUITEX et Services, Institut Belleville et SGEN, CIMADE, Collectif Guatemala, CSCV, Etudiants et DĂ©veloppement, FĂ©dĂ©ration Artisans du Monde, FĂ©dĂ©ration des Clubs Unesco, Francas, FrĂšres des Hommes, FSGT, JEC, JOC, LĂ©o Lagrange-Consommation, Ligue des Droits de lâHomme, Ligue de lâEnseignement, Max Havelaar-France, PEP, RITIMO. novembre 1998 - mai 1999 Pour toute information, contacter Christian Gautellier ou JoĂ©l Chanoir, au siĂšge de lâassociation nationale des CemĂ©a. Pour toute demande des documents de campagne, contacter directement le collectif De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette, c/o FĂ©dĂ©ration Artisans du monde, 67 avenue de la RĂ©publique, 75011 Paris. 30/04/1999 Coordinatricede lâantenne toulousaine du collectif Ăthique sur Ă©tiquette, Anne-Marie Viguier, estime tout de mĂȘme quâen rĂ©flĂ©chissant Ă ses achats, chacun peut peser sur les grandes enseignes prĂ©sentes en France pour amĂ©liorer le sort des ouvriers Ă lâautre bout de la planĂšte. Pour que les droits humains au travail soient respectĂ©s dans le monde et en particulier ceuxAuchan ne sera pas poursuivi. Trois associations avaient portĂ© plainte contre l'entreprise pour "pratiques commerciales trompeuses" aprĂšs l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh en 2013. Des vĂȘtements de la marque avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur justice a prononcĂ© fin avril un non-lieu dans une enquĂȘte contre Auchan, accusĂ© par trois associations de "pratiques commerciales trompeuses", aprĂšs l'effondrement en 2013 d'un immeuble d'ateliers de confection au Bangladesh, le Rana Plaza, qui avait fait plus de 1100 morts, a indiquĂ© jeudi le parquet de non-lieu date du 27 avril, a prĂ©cisĂ© le parquet, ajoutant que les associations avaient fait appel de cette dĂ©cision le 5 mai. Ces associations Sherpa, Peuples Solidaires et Collectif Ăthique sur l'Ă©tiquette avaient dĂ©posĂ© une plainte contre Auchan en 2015 aprĂšs la dĂ©couverte de vĂȘtements d'une marque du groupe "dans les dĂ©combres" du bĂątiment, ont-elle expliquĂ© dans un enquĂȘte au BangladeshElles estiment que "les engagements Ă©thiques d'Auchan", par lesquels le groupe "se targuait de faire respecter les droits des travailleurs et travailleuses sur l'intĂ©gralitĂ© de sa chaĂźne de valeur" constituent par consĂ©quent des "pratiques commerciales trompeuses".Les associations regrettent "qu'aucune enquĂȘte" n'ait pu "ĂȘtre effectuĂ©e au Bangladesh" en dĂ©pit d'une commission rogatoire internationale transmise par le juge d'instruction du tribunal de grande instance de Lille."Cette affaire, qui dure depuis huit ans dĂ©sormais, tĂ©moigne d'une situation systĂ©mique, celle de l'impunitĂ© dont continuent de bĂ©nĂ©ficier les multinationales dans la mondialisation Ă©conomique", a rĂ©agi Nayla Ajaltouni, dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale du collectif Ăthique sur l' dĂ©nonce une "sous-traitance sauvage a son insu"Auchan "prend acte avec satisfaction" de ce non-lieu, a indiquĂ© un porte-parole du distributeur, qui appartient Ă la galaxie groupe "n'a jamais eu de fournisseur dans le Rana Plaza" et a Ă©tĂ© victime "d'une sous-traitance sauvage a son insu", a-t-il ajoutĂ©. "AprĂšs enquĂȘte interne", les fournisseurs concernĂ©s "ont Ă©tĂ© dĂ©rĂ©fĂ©rencĂ©s".Dans ses motivations, le juge d'instruction pointe un manque de preuve, l'enquĂȘte n'ayant permis "de corroborer ni la rĂ©alitĂ© de cette sous-traitance sauvage", ni "la connaissance par Auchan de cette situation en contradiction avec ses engagements".L'effondrement du Rana Plaza, situĂ© Ă Dacca, au Bangladesh, avait provoquĂ© la mort de 1138 ouvriers textiles et blessĂ© plus de 2000 autres. Cette catastrophe avait mis en lumiĂšre les conditions de sĂ©curitĂ© dĂ©plorables dans les la tragĂ©die, ONG et syndicats avaient dĂ©noncĂ© l'attitude de 29 chaĂźnes de distribution, dont Auchan, soupçonnĂ©es d'avoir sous-traitĂ© leur production Ă un moment ou Ă un autre au Rana Plaza. Le procĂšs du Rana Plaza, pour meurtre, a repris en fĂ©vrier dernier au Bangladesh aprĂšs plus de cinq ans d'interruption.Lecollectif Local Ethique sur l'Ă©tiquette regroupe des associations et organismes reprĂ©sentĂ©s sur Rennes et partageant des valeurs communes pour la dĂ©fense des droits des travailleurs ici et lĂ -bas dans un souci permanent de solidaritĂ© internationale : agir pour mondialiser les droits humains au travail en particulier dans les secteurs du textile et de l'Ă©lectronique Pour privilĂ©gier les produits de bonne qualitĂ© sociale, un collectif sâest créé en se fixant un certain nombre dâobjectifs qui recoupent des questions dâĂ©ducation. Une campagne nationale dâaction a Ă©tĂ© mise en place..Depuis plusieurs annĂ©es des campagnes nationales telles LibĂšre tes fringues, Soyez sport, et Commerce Ă©quitable ont Ă©tĂ© lancĂ©es Ă lâinitiative dâArtisans du monde et dâAgir ici. Elles ont pour objectif de sensibiliser les consommateurs sur la question de la qualitĂ© sociale » des produits quâils achĂštent. Un collectif sâest créé*. Les CemĂ©a ont dĂ©cidĂ© dâen faire partie parce quâen tant que mouvement dâĂ©ducation cet enjeu de sociĂ©tĂ© traverse leur champ de pratiques et dâactions. Ăducation contre le racisme, droits des enfants, Ă©thique sur lâĂ©tiquette autant de questions de sociĂ©tĂ© qui ouvrent au regard du projet des CemĂ©a, dâĂ©ducation populaire et de formation dâacteurs bĂ©nĂ©voles volontaires ou professionnels, un vaste chantier pĂ©dagogique et citoyen. Exploitation dâenfants, salaires dĂ©risoires, heures supplĂ©mentaires obligatoires et non rĂ©munĂ©rĂ©es, rĂ©pression antisyndicale Ă lâencontre dâouvriers dont le seul tort est de demander des conditions de travail dĂ©centes... Dans le monde entier, les centaines de milliers de personnes qui produisent les vĂȘtements, les chaussures de sport ou les ballons de football que nous achetons, travaillent trop souvent dans des conditions inacceptables. Des conditions de production inacceptables Pourtant, il existe des rĂšgles dĂ©finies par lâOrganisation internationale du travail OIT, interdisant le travail forcĂ©, lâexploitation des enfants, le non respect de la libertĂ© syndicale, la discrimination entre individus dâorigine, de religion ou de sexe diffĂ©rents... Dans le monde, de nombreux pays se sont engagĂ©s Ă respecter ces principes fondamentaux, mais lâĂ©cart entre les dĂ©clarations et la rĂ©alitĂ© reste Ă©norme. Câest pourquoi, nous pouvons ĂȘtre amenĂ©s Ă acheter des vĂȘtements et des chaussures de sport fabriquĂ©s dans des conditions inadmissibles. En effet, actuellement les consommateurs ne disposent dâaucune garantie leur permettant de privilĂ©gier les produits de bonne qualitĂ© sociale ». Un objectif la crĂ©ation dâun label social... Face Ă cette situation, le collectif De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette » sâest fixĂ© les objectifs suivants Faire adopter, par plusieurs chaĂźnes de distribution et fabricants, le code de conduite Ă©laborĂ© par le collectif. En adoptant ce code de conduite, les entreprises doivent sâengager, auprĂšs de leurs clients, Ă respecter et promouvoir les droits de lâhomme au travail absence dâexploitation dâenfants, interdiction de lâesclavage, respect de la libertĂ© syndicale, salaires dĂ©cents.... Ces entreprises doivent Ă©galement accepter quâun organisme indĂ©pendant et transparent contrĂŽle le respect du code de conduite. Lorsque les violations sont constatĂ©es chez un fournisseur, celles-ci devront cesser dans un dĂ©lai prĂ©cis. Si elles persistent une fois passĂ© ce dĂ©lai, le distributeur devra arrĂȘter toute relation commerciale avec ce fournisseur. Ceci constitue un premier pas vers la crĂ©ation dâun label social qui permettra aux distributeurs de mettre de lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette. Avec ce label, les consommateurs disposeront dâune garantie de bonne qualitĂ© sociale ». DĂ©but 1997, le VIIIe baromĂštre de la solidaritĂ© du CCFD indiquait que 72 % des Français accepteraient dâacheter un peu plus cher des marchandises dâimportation produites dans des conditions sociales satisfaisantes. Des rĂ©sultats encourageants Depuis deux ans, la participation croissante aux campagnes LibĂšre tes fringues ! et Soyez sport ! 1995-1996, qui ont fusionnĂ© fin 96 pour prendre le nom de campagne De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette, confirme lâimportance que les consommateurs accordent Ă la qualitĂ© sociale » des produits quâils achĂštent. En 1998, plus de 130000 personnes ont signĂ© la pĂ©tition nationale, contre 80000 et 20000 les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Cette mobilisation a conduit certaines entreprises et organisations patronales Ă ouvrir un dialogue avec le collectif De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette » adoption dâun code de conduite par Auchan qui accepte dâexpĂ©rimenter un systĂšme de contrĂŽle indĂ©pendant Ă partir de 1998, nĂ©gociations avancĂ©es avec Carrefour et CamaĂŻeu, ouverture de discussions avec le Conseil national du commerce auquel a Ă©tĂ© remise la pĂ©tition, en juin 1997, reprise de contact avec DĂ©cathlon, qui travaille Ă lâĂ©laboration dâune charte sociale destinĂ©e Ă ses fournisseurs novembre 1997. De son cĂŽtĂ©, le 15 mai 1997, le Parlement europĂ©en a adoptĂ© une rĂ©solution apportant son soutien Ă la campagne europĂ©enne Clean Clothes, une coordination rĂ©unissant des collectifs associatifs et syndicaux travaillant sur ce thĂšme dans neuf pays dont De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette, en France. Cette rĂ©solution demande Ă la Commission europĂ©enne de travailler Ă la crĂ©ation dâun label social. Les rĂ©sultats obtenus en France en seulement deux ans, montrent que les distributeurs sont sensibles aux pressions des consommateurs. Il sâagit dâun phĂ©nomĂšne mondial qui prend de lâampleur. Quelques exemples concernant la seule annĂ©e 97 FĂ©vrier 1997 accord entre les autoritĂ©s pakistanaises, le Bureau international du travail et lâUnicef, soutenu par une cinquantaine de marques amĂ©ricaines, visant Ă Ă©liminer lâemploi dâenfants dans la fabrication de ballons de football cousus main, au Pakistan 75 % de la production mondiale, 7000 enfants concernĂ©s et Ă amĂ©liorer leurs conditions de vie. Septembre 1997 Euratex, qui regroupe les industriels du trafic et de lâhabillement, et la FĂ©dĂ©ration syndicale europĂ©enne de ce secteur ont signĂ© un code de conduite encourageant » les entreprises Ă respecter les droits sociaux fondamentaux dĂ©finis par lâOrganisation internationale du travail. Il sâagit dâune premiĂšre avancĂ©e, bien que le contenu de lâaccord soit peu contraignant. Novembre 1997 accord entre les syndicats italiens et la multinationale italienne du jouet Artsana marche Chicco.... Cette derniĂšre, qui sous-traite une grande partie de sa production en Chine, sâengage Ă faire respecter les rĂšgles de lâOIT. Elle accepte que cet engagement soit contrĂŽlĂ© par un organisme indĂ©pendant auquel les syndicats seront associĂ©s. DiffĂ©rentes actions pour 1998-1999 Sont prĂ©vues une mission du collectif dans deux ou trois pays du sud, des tournĂ©es de partenaires du Sud en France dans dix villes, la conception de matĂ©riel dâĂ©ducation et dâinformation affiche, kit campagne, publications, expos.... Parmi celles-ci, une campagne en direction des candidats aux Ă©lections europĂ©ennes de juin 1999 sera mise en place. Les collectifs ou associations localement seront invitĂ©s Ă adresser un courrier aux candidats leur demandant de sâengager Ă intervenir auprĂšs de la commission europĂ©enne afin quâelle travaille Ă la crĂ©ation dâun label social. Vous pouvez Ă©galement continuer dâenvoyer des cartes postales aux directeurs des magasins de sports les plus proches ou au siĂšge national de ces entreprises. Christian Gautellier* Agir ici, ASPAL, CCFD, CemĂ©a, CFDT et notamment ses organisations ASSECO, fĂ©dĂ©ration HACUITEX et Services, Institut Belleville et SGEN, CIMADE, Collectif Guatemala, CSCV, Etudiants et DĂ©veloppement, FĂ©dĂ©ration Artisans du Monde, FĂ©dĂ©ration des Clubs Unesco, Francas, FrĂšres des Hommes, FSGT, JEC, JOC, LĂ©o Lagrange-Consommation, Ligue des Droits de lâHomme, Ligue de lâEnseignement, Max Havelaar-France, PEP, RITIMO. novembre 1998 - mai 1999 Pour toute information, contacter Christian Gautellier ou JoĂ©l Chanoir, au siĂšge de lâassociation nationale des CemĂ©a. Pour toute demande des documents de campagne, contacter directement le collectif De lâĂ©thique sur lâĂ©tiquette, c/o FĂ©dĂ©ration Artisans du monde, 67 avenue de la RĂ©publique, 75011 Paris.© Site officiel des CemĂ©a Centres dâentraĂźnement aux mĂ©thodes dâĂ©ducation active Cest pour dĂ©noncer cette injustice que le collectif Ăthique sur l'Ă©tiquette mĂšne samedi 28 janvier une action devant un magasin Adidas. Car, dans le Changer nos modes de vie et de consommation dans le sens de la transition, câest aussi nous prĂ©occuper des conditions de fabrication des vĂȘtements, chaussures, etc. que nous portons. Depuis 20 ans, le collectif Ăthique sur lâĂtiquette » met en lumiĂšre les conditions de fabrication dans la filiĂšre textile pour faire avancer [âŠ]
Comme chaque annĂ©e depuis 2014, le groupe de travail dĂ©diĂ© Ă lâĂ©laboration dâun texte contraignant sur les entreprises transnationales et les droits humains se rĂ©unira au sein du Conseil des droits de lâhomme des Nations Unies. Sa mission rĂ©diger un traitĂ© afin que les sociĂ©tĂ©s transnationales soient tenues juridiquement responsables des violations des droits humains et des crimes environnementaux quâelles peuvent commettre. Dans le mĂȘme temps, au niveau europĂ©en, le parlement et la commission travaillent depuis plusieurs mois Ă la rĂ©daction dâune directive contraignant les sociĂ©tĂ©s transnationales. LâannĂ©e derniĂšre, le collectif de la CorrĂšze de lâĂthique sur lâĂ©tiquette ESE avait relayĂ© la pĂ©tition citoyenne stop impunitĂ© rĂ©clamant lâadoption de ce traitĂ©. Cette pĂ©tition avait rĂ©uni plus de 800 000 signatures au niveau europĂ©en. Cette annĂ©e, ce sont les Ă©lus qui sont sollicitĂ©s afin de soutenir ces projets de traitĂ© et de directive Ă un moment charniĂšre de leur Ă©laboration. En effet lâadoption de la directive europĂ©enne est prĂ©vue pour lâannĂ©e prochaine. Dans ce contexte, le collectif de la CorrĂšze de lâESE sâest cette fois-ci adressĂ©e aux maires de CorrĂšze au travers de lâAssociation des maires afin dâappeler de leurs vĆux lâaboutissement de ces travaux. Cet appel corrĂ©zien rejoindra les autres engagements de maires du monde entier, que lâESE espĂšre nombreux. La finalisation de ces travaux permettrait dâĂ©tendre le premier pas effectuĂ© par la France en 2017, annĂ©e oĂč la loi sur le devoir de vigilance des entreprises a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Cette loi, pionniĂšre Ă cette Ă©poque, avait fait lâobjet de nombreux travaux parlementaires auxquels avaient participĂ© le collectif de lâESE aux cĂŽtĂ©s dâautres associations telles quâAmnesty international. Dans un contexte international de pandĂ©mie liĂ©e au COVID-19 au cours de laquelle ont Ă nouveau Ă©tĂ© constatĂ©s des travailleurs non-protĂ©gĂ©s, des salaires non-payĂ©s, des ouvriers ballottĂ©s selon les Ă©volutions du marchĂ©, la nĂ©cessitĂ© de la finalisation puis lâadoption des traitĂ© et directive internationaux est toujours aussi forte. Contact collectif de la CorrĂšze de lâĂthique sur lâĂ©tiquetteGilberte CatalifaudIci vous trouverez une sĂ©lection de produits triĂ©s sur le volet sur des critĂšres de qualitĂ© et dâĂ©thique dĂ©taillĂ©s ici. Respect de lâHomme et de lâEnvironnement, savoir-faire artisanal, fabrication exclusivement locale sont la base de lâengagement de notre collectif. DĂ©couvrez notre boutique en ligne et notre magasin situĂ© au 25 rue Elie Berthet Ă Limoges ! LâactivitĂ© mandataire judiciaire Ă la protection des majeurs » MJPM nâest pas une activitĂ© professionnelle comme les autres. Les professionnels exercent leur mission sur la base dâun mandat judiciaire auprĂšs de personnes connaissant un certain nombre de vulnĂ©rabilitĂ©s. Cette particularitĂ© des personnes protĂ©gĂ©es est aussi la raison pour laquelle une rĂ©flexion sur lâĂ©thique de la profession est apparue essentielle. La parution de ce guide intitulĂ© RepĂšres pour une rĂ©flexion Ă©thique des mandataires judiciaires Ă la protection des majeurs , en atteste. Afin de prĂ©venir et dâagir, le dispositif gĂ©nĂ©ral dâaccompagnement et de protection des plus vulnĂ©rables peut et doit certainement sâappuyer sur le mandataire judiciaire Ă la protection des majeurs. Selon Anne Caron-Deglise, Avocate GĂ©nĂ©rale prĂšs la Cour de Cassation, et Sylvain Bottineau, Sous-Directeur de lâenfance et de la famille Direction gĂ©nĂ©rale de la cohĂ©sion sociale, qui introduisent ce guide, la reconnaissance et lâorganisation de ces professionnels si essentiels nâont jamais encore Ă©tĂ© complĂštement actĂ©es. DĂ©pendants Ă©troitement des autoritĂ©s judiciaires et administratives, qui les mandatent et les contrĂŽlent pour les premiĂšres, qui les habilitent, les contrĂŽlent et contribuent Ă leur financement pour les secondes, mais aussi pris en tenaille entre lâobligation de soutenir les choix de la personne et les interpellations quasi-incessantes des familles ou des partenaires inquiets et souvent dĂ©mobilisĂ©s ou en retrait, les mandataires judiciaires Ă la protection des majeurs MJPM demeurent des acteurs dont la place exacte est mĂ©connue . Les mandataires sont investis dâun pouvoir important, vis-Ă -vis duquel la fragilitĂ© de la personne protĂ©gĂ©e peut ĂȘtre grande. Câest pourquoi il est important quâils dĂ©veloppent une conscience Ă©thique, quâils sont conscients de leur responsabilitĂ© morale, et quâils rĂ©flĂ©chissent par eux-mĂȘmes et en groupe sur cette question ». Ce que le Guide dit sur les MJPM... "TrĂšs jeune mĂ©tier "de l'engagement permanent et du risque", il nâa pas encore atteint sa majoritĂ© mais il bouillonne dâidĂ©es trĂšs pragmatiques et construit pas Ă pas sa spĂ©cificitĂ© dans un environnement complexe. MĂ©tier de la responsabilitĂ© professionnelle, personnelle, morale, le mĂ©tier de mandataire judiciaire Ă la protection des majeurs MJPM sâinsĂšre dans une multitude dâautres interventions professionnelles, bĂ©nĂ©voles, familiales, amicales ..., dont personne ne coordonne rĂ©ellement lâaction, les comptes Ă©tant demandĂ©s Ă posteriori. Câest donc un mĂ©tier de lâengagement permanent et du risque. MĂ©tier de la relation, construit sur des fondamentaux techniques nĂ©cessairement robustes, ils ne sont pas rĂ©ductibles au seul champ social ou au seul champ juridique ou de la gestion patrimoniale. Ils sont tout cela en mĂȘme temps et sont investis de leur mission dâassistance ou de reprĂ©sentation des personnes dont les altĂ©rations ont Ă©tĂ© constatĂ©es mĂ©dicalement par le mandat judiciaire". Les quatre activitĂ©s clĂ©s du mandataire âą Informer Communiquer Dialoguer âą Ăvaluer Analyser ApprĂ©cier âą Assister ReprĂ©senter âą Rendre compte Saisir Alerter Alors, dans le cadre quotidien de leur mandat, les MJPM sont confrontĂ©s trĂšs rĂ©guliĂšrement Ă des conflits de normes, de valeurs, mais aussi dâobjectifs et de prioritĂ©s qui gĂ©nĂšrent de vrais cas de conscience face Ă des injonctions paradoxales et Ă des situations de risques. Dans ce contexte, ce Guide est destinĂ© Ă fournir des repĂšres mĂ©thodologiques pour mener une rĂ©flexion Ă©thique sur les pratiques professionnelles, prenant en compte les nombreux travaux dĂ©jĂ conduits par les acteurs eux-mĂȘmes depuis des annĂ©es dans un objectif dâaccroĂźtre la compĂ©tence comme lesrĂ©flexes Ă©thiques individuels et collectifs. Mais aussi de partage des expĂ©riences et de construction de rĂ©seaux dâactions concrĂštes. Au-delĂ , câest la diffusion dâune culture du questionnement Ă©thique dans la profession, chez les partenaires, dans les familles et dans la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre qui doit ĂȘtre encouragĂ©e pour renforcer toujours la rĂ©elle considĂ©ration des personnes protĂ©gĂ©es favorisant lâexpression de leur parole et le respect qui leur est dĂ». Pour que la protection ne devienne pas une pure gestion. Lâobjet de ces travaux â interministĂ©riels justice et santĂ© et pluridisciplinaires â est dâĂ©laborer un outil national de rĂ©flexion sur lâĂ©thique Ă destination des mandataires judiciaires Ă la protection des majeurs, qui met en exergue les valeurs dĂ©gagĂ©es par les activitĂ©s clĂ©s et la posture Ă©thique. La rĂ©flexion sâest dĂ©veloppĂ©e sur la base dâune dĂ©finition des activitĂ©s clĂ©s Ă©laborĂ©e par le groupe ». TĂ©lĂ©charger le guide RepĂšres pour une rĂ©flexion Ă©thique des mandataires judiciaires Ă la protection des majeurs
ĂTHIQUESUR LâĂTIQUETTE ! octobre 6, 2016. Manger bio, câest bien. Mais saviez-vous que 24% de la consommation mondiale dâinsecticides est utilisĂ©e pour la culture du coton non bio et que lâindustrie du textile est le deuxiĂšme secteur le plus polluant aprĂšs lâindustrie du pĂ©trole ? Vous lâaurez devinĂ©, une fois nâest pasDĂTRICOTER. Face Ă une industrie du textile peu encline Ă la transparence, difficile pour les consommateurs de mesurer lâimpact social de leurs vĂȘtements. Coordinatrice de lâantenne toulousaine du collectif Ăthique sur Ă©tiquette, Anne-Marie Viguier, estime tout de mĂȘme quâen rĂ©flĂ©chissant Ă ses achats, chacun peut peser sur les grandes enseignes prĂ©sentes en France pour amĂ©liorer le sort des ouvriers Ă lâautre bout de la planĂšte. Pour que les droits humains au travail soient respectĂ©s dans le monde et en particulier ceux des ouvriers de lâindustrie textile en Afrique et en Asie, le collectif Ăthique sur lâĂ©tiquette Ćuvre depuis 20 ans Ă la mobilisation de lâopinion française afin de faire pression sur les dĂ©cideurs Ă©conomiques et politiques. Créée en 2010, lâantenne de Toulouse relaie localement les campagnes nationales via des actions de rue. Nous en organisons notamment chaque annĂ©e en juin, Ă la pĂ©riode des soldes. Nous nous postons Ă proximitĂ© des grandes enseignes vestimentaires pour les interpeller mais lâidĂ©e est surtout de sensibiliser les consommateurs sur les conditions dans lesquelles sont fabriquĂ©s les habits vendus par ces marques », explique Anne-Marie Viguier, sa coordinatrice. Un travail de fourmi qui porte lentement ses fruits. Surtout depuis le drame du Rana Plaza, lâeffondrement dâun bĂątiment ayant provoquĂ© la mort de plus de 1000 ouvriers du textile au Bangladesh en 2013. Depuis, quelques enseignes ont Ă©laborĂ© des chartes de responsabilitĂ© quâils affichent dans leurs boutiques. Mais difficile de sây fier selon le collectif. Câest uniquement de lâimage. Ă partir du moment oĂč lâon propose des t-shirts Ă des prix aussi bas, câest forcĂ©ment au dĂ©triment dâun maillon de la chaĂźne, qui est toujours le mĂȘme, lâouvrier. En juin 2016, Ă lâoccasion de lâEuro de foot, nous avons rĂ©alisĂ© une campagne ciblant les grands Ă©quipementiers en dĂ©montrant que sur un maillot de foot vendu 90 euros, seulement 60 centimes revenaient Ă celui qui le fabriquait », raconte Anne-Marie Viguier. MalgrĂ© la prise de conscience des consommateurs, lâindustrie du textile manque encore cruellement de transparence. Indiquant uniquement le dernier pays par lequel il est passĂ©, lâĂ©tiquette apposĂ©e sur un vĂȘtement ne dit par exemple rien de sa vĂ©ritable origine. Comment alors sây retrouver dans un secteur oĂč trĂšs peu de labels concernent lâaspect social de la fabrication ? Il y a des blogs et des sites comme pour trouver des informations. Mais on peut aussi rĂ©flĂ©chir Ă sa consommation en achetant moins et de meilleure qualitĂ© ou en allant dans des boutiques de seconde main, voire en louant ses vĂȘtements. Sinon, la mention Made in France, est dĂ©jĂ une garantie assez sure. » En tout cas, pour changer les choses tout en maintenant le travail des ouvriers du textile, Ăthique sur Ă©tiquette ne prĂŽne pas le boycott des grosses enseignes mais entend peser sur les donneurs dâordre situĂ©s en France. En mars 2017, une loi sur le devoir de vigilance des sociĂ©tĂ©s mĂšres vis-Ă -vis de leurs sous-traitants a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Un premier pas important, selon Anne-Marie Viguier, qui ne doit pas empĂȘcher les consommateurs de continuer Ă se mobiliser et rappeler Ă leur responsabilitĂ© les grands industriels Il faut bien avoir conscience que les marques ne sont rien sans acheteurs. Nous avons un rĂ©el pouvoir ». Anne-Marie Viguier Membre de lâassociation CCFD-Terre Solidaire et coordinatrice locale du collectif Ăthique sur Ă©tiquette. Tous les articles du dossier â Quand la mode a la fibre Ă©thique â Quand la mode a la fibre Ă©thique Le plus vieux jean de France est fabriquĂ© en Occitanie Hopaal fabrique des vĂȘtements 100% recyclĂ©s Une marque de vĂȘtements Ă©cologiques et 100% traçables 3 idĂ©es pour rĂ©duire lâimpact social et environnemental de ses habits 4ukxye.