DesrĂ©ponses et des solutions avec Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif l'Éthique sur l’étiquette. Passer au contenu principal Accueil; Consommation; Nayla Ajaltouni, Part.1 : « Un T-shirt Ă  5 euros, ça n’existe pas » # MasterTilt Nayla Ajaltouni, Part.1 : « Un T-shirt Ă  5 euros, ça n’existe pas » RĂ©daction Tilt le 15/04/2021 7 min de lecture 🧠 Niveau « Je me
Cet article date de plus de neuf ans. Suite Ă  l'effondrement d'un bĂątiment au Bangladesh qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  plus de 1100 employĂ©s, des gĂ©ants de l'habillement ont signĂ© un accord sur la sĂ©curitĂ© des usines au Bangladesh. Mais les conditions de travail des ouvriers du textile ne sont pas forcĂ©ment meilleures ailleurs. Les consommateurs ont le pouvoir de faire Ă©voluer la situation. Article rĂ©digĂ© par PubliĂ© le 17/05/2013 0850 Mis Ă  jour le 09/05/2014 2331 Temps de lecture 1 min. OĂč et dans quelles conditions sont fabriquĂ©s les vĂȘtements que nous portons ? Chine, Inde, Cambodge, Bangladesh, la lecture des Ă©tiquettes pourrait ressembler Ă  une invitation au voyage... un voyage dans l'enfer d'ateliers insalubres. Au Cambodge, les femmes sont si peu payĂ©es qu'elles ne peuvent pas se nourrir correctement, et perdent rĂ©guliĂšrement connaissance sur leur lieu de travail. Au Bangladesh, dans des centaines d'usines, les ouvriers du textile, pour rĂ©pondre Ă  la demande, peuvent travailler jusqu'Ă  90 heures par semaine, pour des salaires de misĂšre. Depuis prĂšs de 20 ans, le Collectif Éthique sur l'Ă©tiquette se bat pour que les droits de ses travailleurs soient respectĂ©s, et pour qu'ils soient rĂ©munĂ©rĂ©s dĂ©cemment. Le Collectif Éthique sur l'Ă©tiquette rassemble une vingtaine d'associations et de mouvements de consommateurs . Il appartient est la branche du rĂ©seau europĂ©en Clean Clothes Campaign. Suite a l'effondrement d'un bĂątiment au Bangladesh qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  des centaines d'ouvriers du textile, et suite Ă  la signature d'une pĂ©tition par plus d'un million de consommateurs Ă  travers le monde, la plupart des grandes marques internationales de l'habillement se sont engagĂ©es en faveur de la sĂ©curisation des usines. En France Carrefour est la premiĂšre marque Ă  avoir signĂ© cet accord.
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Éthiquesur l'Ă©tiquette Artisans du Monde invite les consommateurs et citoyens Ă  relayer des campagnes de pression en direction des acteurs Ă©conomiques et des pouvoirs publics pour changer les rĂšgles du commerce international. DĂšs sa crĂ©ation en 1995, Artisans du Monde a coordonnĂ© le collectif De l’éthique sur l’étiquette. ComposĂ© de 42 associations et syndicats,
Sur quoi porte cette Ă©tude ?Elisabeth Paquot, VĂ©ronique VerriĂšre, HervĂ© Murat EUROPACT, juillet 2003. CrĂ©e en 1995 Ă  l’initiative d’Artisans du Monde, le collectif » de l’éthique sur l’étiquette » regroupe aujourd’hui une cinquantaine de membres. Par des actions de sensibilisation et d’information, il vise Ă  responsabiliser les consommateurs, les entreprises et les pouvoirs publics Ă  la qualitĂ© sociale des produits commercialisĂ©s par la grande distribution. ParallĂšlement, par des actions de lobbying, il vise un meilleur respect des droits sociaux au travail. -* L’évaluation souligne l’importance des rĂ©sultats dĂ©jĂ  obtenus notamment en ce qui concerne la conscientisation des acteurs visĂ©s par les campagnes de sensibilisation. Certaines entreprises ont, en outre, amorcĂ© une rĂ©flexion conjointe avec le collectif autour de l’adoption de codes de bonne conduite. -* Les Ă©valuateurs insistent nĂ©anmoins sur la nĂ©cessitĂ© pour le collectif d’atteindre, dans sa nĂ©gociation avec les entreprises et les pouvoirs publics, des rĂ©sultats plus tangibles. Pour ce faire, le collectif pourrait, d’une part, dĂ©cliner les objectifs de » label social » pour en rendre les avancĂ©es plus concrĂštes et, d’autre part, diversifier les stratĂ©gies de communication et de partenariat selon les entreprises. Livrables dĂ©finitifs115 - Evaluation EV - FADM - Notes115 - Evaluation EV - FADM - Rapport complet115 - Evaluation EV - FADM - SynthĂšse

Participation Ă  la rĂ©flexion sur la stratĂ©gie de plaidoyer en faveur des droits des femmes et de l’égalitĂ© femmes-hommes L'Ă©thique plutot que l'Ă©tiquette L'Ă©thique plutot que l'Ă©tiquette est un mouvement citoyen national visant Ă  promouvoir l'Ă©thique en politique. Aix-en-Provence. SalomĂ© Hembert Étudiant Ă  Sciences Po Lyon - Institut d'Ă©tudes politiques Lille

De l’éthique sur l’étiquette Pour privilĂ©gier les produits de bonne qualitĂ© sociale, un collectif s’est créé en se fixant un certain nombre d’objectifs qui recoupent des questions d’éducation. Une campagne nationale d’action a Ă©tĂ© mise en place.. Depuis plusieurs annĂ©es des campagnes nationales telles LibĂšre tes fringues, Soyez sport, et Commerce Ă©quitable ont Ă©tĂ© lancĂ©es Ă  l’initiative d’Artisans du monde et d’Agir ici. Elles ont pour objectif de sensibiliser les consommateurs sur la question de la qualitĂ© sociale » des produits qu’ils achĂštent. Un collectif s’est créé*. Les CemĂ©a ont dĂ©cidĂ© d’en faire partie parce qu’en tant que mouvement d’éducation cet enjeu de sociĂ©tĂ© traverse leur champ de pratiques et d’actions. Éducation contre le racisme, droits des enfants, Ă©thique sur l’étiquette autant de questions de sociĂ©tĂ© qui ouvrent au regard du projet des CemĂ©a, d’éducation populaire et de formation d’acteurs bĂ©nĂ©voles volontaires ou professionnels, un vaste chantier pĂ©dagogique et citoyen. Exploitation d’enfants, salaires dĂ©risoires, heures supplĂ©mentaires obligatoires et non rĂ©munĂ©rĂ©es, rĂ©pression antisyndicale Ă  l’encontre d’ouvriers dont le seul tort est de demander des conditions de travail dĂ©centes... Dans le monde entier, les centaines de milliers de personnes qui produisent les vĂȘtements, les chaussures de sport ou les ballons de football que nous achetons, travaillent trop souvent dans des conditions inacceptables. Des conditions de production inacceptables Pourtant, il existe des rĂšgles dĂ©finies par l’Organisation internationale du travail OIT, interdisant le travail forcĂ©, l’exploitation des enfants, le non respect de la libertĂ© syndicale, la discrimination entre individus d’origine, de religion ou de sexe diffĂ©rents... Dans le monde, de nombreux pays se sont engagĂ©s Ă  respecter ces principes fondamentaux, mais l’écart entre les dĂ©clarations et la rĂ©alitĂ© reste Ă©norme. C’est pourquoi, nous pouvons ĂȘtre amenĂ©s Ă  acheter des vĂȘtements et des chaussures de sport fabriquĂ©s dans des conditions inadmissibles. En effet, actuellement les consommateurs ne disposent d’aucune garantie leur permettant de privilĂ©gier les produits de bonne qualitĂ© sociale ». Un objectif la crĂ©ation d’un label social... Face Ă  cette situation, le collectif De l’éthique sur l’étiquette » s’est fixĂ© les objectifs suivants Faire adopter, par plusieurs chaĂźnes de distribution et fabricants, le code de conduite Ă©laborĂ© par le collectif. En adoptant ce code de conduite, les entreprises doivent s’engager, auprĂšs de leurs clients, Ă  respecter et promouvoir les droits de l’homme au travail absence d’exploitation d’enfants, interdiction de l’esclavage, respect de la libertĂ© syndicale, salaires dĂ©cents.... Ces entreprises doivent Ă©galement accepter qu’un organisme indĂ©pendant et transparent contrĂŽle le respect du code de conduite. Lorsque les violations sont constatĂ©es chez un fournisseur, celles-ci devront cesser dans un dĂ©lai prĂ©cis. Si elles persistent une fois passĂ© ce dĂ©lai, le distributeur devra arrĂȘter toute relation commerciale avec ce fournisseur. Ceci constitue un premier pas vers la crĂ©ation d’un label social qui permettra aux distributeurs de mettre de l’éthique sur l’étiquette. Avec ce label, les consommateurs disposeront d’une garantie de bonne qualitĂ© sociale ». DĂ©but 1997, le VIIIe baromĂštre de la solidaritĂ© du CCFD indiquait que 72 % des Français accepteraient d’acheter un peu plus cher des marchandises d’importation produites dans des conditions sociales satisfaisantes. Des rĂ©sultats encourageants Depuis deux ans, la participation croissante aux campagnes LibĂšre tes fringues ! et Soyez sport ! 1995-1996, qui ont fusionnĂ© fin 96 pour prendre le nom de campagne De l’éthique sur l’étiquette, confirme l’importance que les consommateurs accordent Ă  la qualitĂ© sociale » des produits qu’ils achĂštent. En 1998, plus de 130000 personnes ont signĂ© la pĂ©tition nationale, contre 80000 et 20000 les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Cette mobilisation a conduit certaines entreprises et organisations patronales Ă  ouvrir un dialogue avec le collectif De l’éthique sur l’étiquette » adoption d’un code de conduite par Auchan qui accepte d’expĂ©rimenter un systĂšme de contrĂŽle indĂ©pendant Ă  partir de 1998, nĂ©gociations avancĂ©es avec Carrefour et CamaĂŻeu, ouverture de discussions avec le Conseil national du commerce auquel a Ă©tĂ© remise la pĂ©tition, en juin 1997, reprise de contact avec DĂ©cathlon, qui travaille Ă  l’élaboration d’une charte sociale destinĂ©e Ă  ses fournisseurs novembre 1997. De son cĂŽtĂ©, le 15 mai 1997, le Parlement europĂ©en a adoptĂ© une rĂ©solution apportant son soutien Ă  la campagne europĂ©enne Clean Clothes, une coordination rĂ©unissant des collectifs associatifs et syndicaux travaillant sur ce thĂšme dans neuf pays dont De l’éthique sur l’étiquette, en France. Cette rĂ©solution demande Ă  la Commission europĂ©enne de travailler Ă  la crĂ©ation d’un label social. Les rĂ©sultats obtenus en France en seulement deux ans, montrent que les distributeurs sont sensibles aux pressions des consommateurs. Il s’agit d’un phĂ©nomĂšne mondial qui prend de l’ampleur. Quelques exemples concernant la seule annĂ©e 97 FĂ©vrier 1997 accord entre les autoritĂ©s pakistanaises, le Bureau international du travail et l’Unicef, soutenu par une cinquantaine de marques amĂ©ricaines, visant Ă  Ă©liminer l’emploi d’enfants dans la fabrication de ballons de football cousus main, au Pakistan 75 % de la production mondiale, 7000 enfants concernĂ©s et Ă  amĂ©liorer leurs conditions de vie. Septembre 1997 Euratex, qui regroupe les industriels du trafic et de l’habillement, et la FĂ©dĂ©ration syndicale europĂ©enne de ce secteur ont signĂ© un code de conduite encourageant » les entreprises Ă  respecter les droits sociaux fondamentaux dĂ©finis par l’Organisation internationale du travail. Il s’agit d’une premiĂšre avancĂ©e, bien que le contenu de l’accord soit peu contraignant. Novembre 1997 accord entre les syndicats italiens et la multinationale italienne du jouet Artsana marche Chicco.... Cette derniĂšre, qui sous-traite une grande partie de sa production en Chine, s’engage Ă  faire respecter les rĂšgles de l’OIT. Elle accepte que cet engagement soit contrĂŽlĂ© par un organisme indĂ©pendant auquel les syndicats seront associĂ©s. DiffĂ©rentes actions pour 1998-1999 Sont prĂ©vues une mission du collectif dans deux ou trois pays du sud, des tournĂ©es de partenaires du Sud en France dans dix villes, la conception de matĂ©riel d’éducation et d’information affiche, kit campagne, publications, expos.... Parmi celles-ci, une campagne en direction des candidats aux Ă©lections europĂ©ennes de juin 1999 sera mise en place. Les collectifs ou associations localement seront invitĂ©s Ă  adresser un courrier aux candidats leur demandant de s’engager Ă  intervenir auprĂšs de la commission europĂ©enne afin qu’elle travaille Ă  la crĂ©ation d’un label social. Vous pouvez Ă©galement continuer d’envoyer des cartes postales aux directeurs des magasins de sports les plus proches ou au siĂšge national de ces entreprises. Christian Gautellier* Agir ici, ASPAL, CCFD, CemĂ©a, CFDT et notamment ses organisations ASSECO, fĂ©dĂ©ration HACUITEX et Services, Institut Belleville et SGEN, CIMADE, Collectif Guatemala, CSCV, Etudiants et DĂ©veloppement, FĂ©dĂ©ration Artisans du Monde, FĂ©dĂ©ration des Clubs Unesco, Francas, FrĂšres des Hommes, FSGT, JEC, JOC, LĂ©o Lagrange-Consommation, Ligue des Droits de l’Homme, Ligue de l’Enseignement, Max Havelaar-France, PEP, RITIMO. novembre 1998 - mai 1999 Pour toute information, contacter Christian Gautellier ou JoĂ©l Chanoir, au siĂšge de l’association nationale des CemĂ©a. Pour toute demande des documents de campagne, contacter directement le collectif De l’éthique sur l’étiquette, c/o FĂ©dĂ©ration Artisans du monde, 67 avenue de la RĂ©publique, 75011 Paris. 30/04/1999 Coordinatricede l’antenne toulousaine du collectif Éthique sur Ă©tiquette, Anne-Marie Viguier, estime tout de mĂȘme qu’en rĂ©flĂ©chissant Ă  ses achats, chacun peut peser sur les grandes enseignes prĂ©sentes en France pour amĂ©liorer le sort des ouvriers Ă  l’autre bout de la planĂšte. Pour que les droits humains au travail soient respectĂ©s dans le monde et en particulier ceux
Auchan ne sera pas poursuivi. Trois associations avaient portĂ© plainte contre l'entreprise pour "pratiques commerciales trompeuses" aprĂšs l'effondrement de l'usine textile Rana Plaza au Bangladesh en 2013. Des vĂȘtements de la marque avaient Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur justice a prononcĂ© fin avril un non-lieu dans une enquĂȘte contre Auchan, accusĂ© par trois associations de "pratiques commerciales trompeuses", aprĂšs l'effondrement en 2013 d'un immeuble d'ateliers de confection au Bangladesh, le Rana Plaza, qui avait fait plus de 1100 morts, a indiquĂ© jeudi le parquet de non-lieu date du 27 avril, a prĂ©cisĂ© le parquet, ajoutant que les associations avaient fait appel de cette dĂ©cision le 5 mai. Ces associations Sherpa, Peuples Solidaires et Collectif Éthique sur l'Ă©tiquette avaient dĂ©posĂ© une plainte contre Auchan en 2015 aprĂšs la dĂ©couverte de vĂȘtements d'une marque du groupe "dans les dĂ©combres" du bĂątiment, ont-elle expliquĂ© dans un enquĂȘte au BangladeshElles estiment que "les engagements Ă©thiques d'Auchan", par lesquels le groupe "se targuait de faire respecter les droits des travailleurs et travailleuses sur l'intĂ©gralitĂ© de sa chaĂźne de valeur" constituent par consĂ©quent des "pratiques commerciales trompeuses".Les associations regrettent "qu'aucune enquĂȘte" n'ait pu "ĂȘtre effectuĂ©e au Bangladesh" en dĂ©pit d'une commission rogatoire internationale transmise par le juge d'instruction du tribunal de grande instance de Lille."Cette affaire, qui dure depuis huit ans dĂ©sormais, tĂ©moigne d'une situation systĂ©mique, celle de l'impunitĂ© dont continuent de bĂ©nĂ©ficier les multinationales dans la mondialisation Ă©conomique", a rĂ©agi Nayla Ajaltouni, dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale du collectif Éthique sur l' dĂ©nonce une "sous-traitance sauvage a son insu"Auchan "prend acte avec satisfaction" de ce non-lieu, a indiquĂ© un porte-parole du distributeur, qui appartient Ă  la galaxie groupe "n'a jamais eu de fournisseur dans le Rana Plaza" et a Ă©tĂ© victime "d'une sous-traitance sauvage a son insu", a-t-il ajoutĂ©. "AprĂšs enquĂȘte interne", les fournisseurs concernĂ©s "ont Ă©tĂ© dĂ©rĂ©fĂ©rencĂ©s".Dans ses motivations, le juge d'instruction pointe un manque de preuve, l'enquĂȘte n'ayant permis "de corroborer ni la rĂ©alitĂ© de cette sous-traitance sauvage", ni "la connaissance par Auchan de cette situation en contradiction avec ses engagements".L'effondrement du Rana Plaza, situĂ© Ă  Dacca, au Bangladesh, avait provoquĂ© la mort de 1138 ouvriers textiles et blessĂ© plus de 2000 autres. Cette catastrophe avait mis en lumiĂšre les conditions de sĂ©curitĂ© dĂ©plorables dans les la tragĂ©die, ONG et syndicats avaient dĂ©noncĂ© l'attitude de 29 chaĂźnes de distribution, dont Auchan, soupçonnĂ©es d'avoir sous-traitĂ© leur production Ă  un moment ou Ă  un autre au Rana Plaza. Le procĂšs du Rana Plaza, pour meurtre, a repris en fĂ©vrier dernier au Bangladesh aprĂšs plus de cinq ans d'interruption.
Lecollectif Local Ethique sur l'Ă©tiquette regroupe des associations et organismes reprĂ©sentĂ©s sur Rennes et partageant des valeurs communes pour la dĂ©fense des droits des travailleurs ici et lĂ -bas dans un souci permanent de solidaritĂ© internationale : agir pour mondialiser les droits humains au travail en particulier dans les secteurs du textile et de l'Ă©lectronique Pour privilĂ©gier les produits de bonne qualitĂ© sociale, un collectif s’est créé en se fixant un certain nombre d’objectifs qui recoupent des questions d’éducation. Une campagne nationale d’action a Ă©tĂ© mise en place..Depuis plusieurs annĂ©es des campagnes nationales telles LibĂšre tes fringues, Soyez sport, et Commerce Ă©quitable ont Ă©tĂ© lancĂ©es Ă  l’initiative d’Artisans du monde et d’Agir ici. Elles ont pour objectif de sensibiliser les consommateurs sur la question de la qualitĂ© sociale » des produits qu’ils achĂštent. Un collectif s’est créé*. Les CemĂ©a ont dĂ©cidĂ© d’en faire partie parce qu’en tant que mouvement d’éducation cet enjeu de sociĂ©tĂ© traverse leur champ de pratiques et d’actions. Éducation contre le racisme, droits des enfants, Ă©thique sur l’étiquette autant de questions de sociĂ©tĂ© qui ouvrent au regard du projet des CemĂ©a, d’éducation populaire et de formation d’acteurs bĂ©nĂ©voles volontaires ou professionnels, un vaste chantier pĂ©dagogique et citoyen. Exploitation d’enfants, salaires dĂ©risoires, heures supplĂ©mentaires obligatoires et non rĂ©munĂ©rĂ©es, rĂ©pression antisyndicale Ă  l’encontre d’ouvriers dont le seul tort est de demander des conditions de travail dĂ©centes... Dans le monde entier, les centaines de milliers de personnes qui produisent les vĂȘtements, les chaussures de sport ou les ballons de football que nous achetons, travaillent trop souvent dans des conditions inacceptables. Des conditions de production inacceptables Pourtant, il existe des rĂšgles dĂ©finies par l’Organisation internationale du travail OIT, interdisant le travail forcĂ©, l’exploitation des enfants, le non respect de la libertĂ© syndicale, la discrimination entre individus d’origine, de religion ou de sexe diffĂ©rents... Dans le monde, de nombreux pays se sont engagĂ©s Ă  respecter ces principes fondamentaux, mais l’écart entre les dĂ©clarations et la rĂ©alitĂ© reste Ă©norme. C’est pourquoi, nous pouvons ĂȘtre amenĂ©s Ă  acheter des vĂȘtements et des chaussures de sport fabriquĂ©s dans des conditions inadmissibles. En effet, actuellement les consommateurs ne disposent d’aucune garantie leur permettant de privilĂ©gier les produits de bonne qualitĂ© sociale ». Un objectif la crĂ©ation d’un label social... Face Ă  cette situation, le collectif De l’éthique sur l’étiquette » s’est fixĂ© les objectifs suivants Faire adopter, par plusieurs chaĂźnes de distribution et fabricants, le code de conduite Ă©laborĂ© par le collectif. En adoptant ce code de conduite, les entreprises doivent s’engager, auprĂšs de leurs clients, Ă  respecter et promouvoir les droits de l’homme au travail absence d’exploitation d’enfants, interdiction de l’esclavage, respect de la libertĂ© syndicale, salaires dĂ©cents.... Ces entreprises doivent Ă©galement accepter qu’un organisme indĂ©pendant et transparent contrĂŽle le respect du code de conduite. Lorsque les violations sont constatĂ©es chez un fournisseur, celles-ci devront cesser dans un dĂ©lai prĂ©cis. Si elles persistent une fois passĂ© ce dĂ©lai, le distributeur devra arrĂȘter toute relation commerciale avec ce fournisseur. Ceci constitue un premier pas vers la crĂ©ation d’un label social qui permettra aux distributeurs de mettre de l’éthique sur l’étiquette. Avec ce label, les consommateurs disposeront d’une garantie de bonne qualitĂ© sociale ». DĂ©but 1997, le VIIIe baromĂštre de la solidaritĂ© du CCFD indiquait que 72 % des Français accepteraient d’acheter un peu plus cher des marchandises d’importation produites dans des conditions sociales satisfaisantes. Des rĂ©sultats encourageants Depuis deux ans, la participation croissante aux campagnes LibĂšre tes fringues ! et Soyez sport ! 1995-1996, qui ont fusionnĂ© fin 96 pour prendre le nom de campagne De l’éthique sur l’étiquette, confirme l’importance que les consommateurs accordent Ă  la qualitĂ© sociale » des produits qu’ils achĂštent. En 1998, plus de 130000 personnes ont signĂ© la pĂ©tition nationale, contre 80000 et 20000 les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Cette mobilisation a conduit certaines entreprises et organisations patronales Ă  ouvrir un dialogue avec le collectif De l’éthique sur l’étiquette » adoption d’un code de conduite par Auchan qui accepte d’expĂ©rimenter un systĂšme de contrĂŽle indĂ©pendant Ă  partir de 1998, nĂ©gociations avancĂ©es avec Carrefour et CamaĂŻeu, ouverture de discussions avec le Conseil national du commerce auquel a Ă©tĂ© remise la pĂ©tition, en juin 1997, reprise de contact avec DĂ©cathlon, qui travaille Ă  l’élaboration d’une charte sociale destinĂ©e Ă  ses fournisseurs novembre 1997. De son cĂŽtĂ©, le 15 mai 1997, le Parlement europĂ©en a adoptĂ© une rĂ©solution apportant son soutien Ă  la campagne europĂ©enne Clean Clothes, une coordination rĂ©unissant des collectifs associatifs et syndicaux travaillant sur ce thĂšme dans neuf pays dont De l’éthique sur l’étiquette, en France. Cette rĂ©solution demande Ă  la Commission europĂ©enne de travailler Ă  la crĂ©ation d’un label social. Les rĂ©sultats obtenus en France en seulement deux ans, montrent que les distributeurs sont sensibles aux pressions des consommateurs. Il s’agit d’un phĂ©nomĂšne mondial qui prend de l’ampleur. Quelques exemples concernant la seule annĂ©e 97 FĂ©vrier 1997 accord entre les autoritĂ©s pakistanaises, le Bureau international du travail et l’Unicef, soutenu par une cinquantaine de marques amĂ©ricaines, visant Ă  Ă©liminer l’emploi d’enfants dans la fabrication de ballons de football cousus main, au Pakistan 75 % de la production mondiale, 7000 enfants concernĂ©s et Ă  amĂ©liorer leurs conditions de vie. Septembre 1997 Euratex, qui regroupe les industriels du trafic et de l’habillement, et la FĂ©dĂ©ration syndicale europĂ©enne de ce secteur ont signĂ© un code de conduite encourageant » les entreprises Ă  respecter les droits sociaux fondamentaux dĂ©finis par l’Organisation internationale du travail. Il s’agit d’une premiĂšre avancĂ©e, bien que le contenu de l’accord soit peu contraignant. Novembre 1997 accord entre les syndicats italiens et la multinationale italienne du jouet Artsana marche Chicco.... Cette derniĂšre, qui sous-traite une grande partie de sa production en Chine, s’engage Ă  faire respecter les rĂšgles de l’OIT. Elle accepte que cet engagement soit contrĂŽlĂ© par un organisme indĂ©pendant auquel les syndicats seront associĂ©s. DiffĂ©rentes actions pour 1998-1999 Sont prĂ©vues une mission du collectif dans deux ou trois pays du sud, des tournĂ©es de partenaires du Sud en France dans dix villes, la conception de matĂ©riel d’éducation et d’information affiche, kit campagne, publications, expos.... Parmi celles-ci, une campagne en direction des candidats aux Ă©lections europĂ©ennes de juin 1999 sera mise en place. Les collectifs ou associations localement seront invitĂ©s Ă  adresser un courrier aux candidats leur demandant de s’engager Ă  intervenir auprĂšs de la commission europĂ©enne afin qu’elle travaille Ă  la crĂ©ation d’un label social. Vous pouvez Ă©galement continuer d’envoyer des cartes postales aux directeurs des magasins de sports les plus proches ou au siĂšge national de ces entreprises. Christian Gautellier* Agir ici, ASPAL, CCFD, CemĂ©a, CFDT et notamment ses organisations ASSECO, fĂ©dĂ©ration HACUITEX et Services, Institut Belleville et SGEN, CIMADE, Collectif Guatemala, CSCV, Etudiants et DĂ©veloppement, FĂ©dĂ©ration Artisans du Monde, FĂ©dĂ©ration des Clubs Unesco, Francas, FrĂšres des Hommes, FSGT, JEC, JOC, LĂ©o Lagrange-Consommation, Ligue des Droits de l’Homme, Ligue de l’Enseignement, Max Havelaar-France, PEP, RITIMO. novembre 1998 - mai 1999 Pour toute information, contacter Christian Gautellier ou JoĂ©l Chanoir, au siĂšge de l’association nationale des CemĂ©a. Pour toute demande des documents de campagne, contacter directement le collectif De l’éthique sur l’étiquette, c/o FĂ©dĂ©ration Artisans du monde, 67 avenue de la RĂ©publique, 75011 Paris.© Site officiel des CemĂ©a Centres d’entraĂźnement aux mĂ©thodes d’éducation active Cest pour dĂ©noncer cette injustice que le collectif Éthique sur l'Ă©tiquette mĂšne samedi 28 janvier une action devant un magasin Adidas. Car, dans le Changer nos modes de vie et de consommation dans le sens de la transition, c’est aussi nous prĂ©occuper des conditions de fabrication des vĂȘtements, chaussures, etc. que nous portons. Depuis 20 ans, le collectif Éthique sur l’Étiquette » met en lumiĂšre les conditions de fabrication dans la filiĂšre textile pour faire avancer [
]
Noussoutenons le collectif "de l'Ă©thique dans l'Ă©tiquette" "Mondialiser les droits humains au travail" Créé en 1995, le collectif Éthique sur l’étiquette regroupe des associations de solidaritĂ© internationale, des syndicats, des mouvements de consommateurs et des associations d’éducation populaire. Depuis septembre 2007, le collectif s’est constituĂ© en association (loi
Comme chaque annĂ©e depuis 2014, le groupe de travail dĂ©diĂ© Ă  l’élaboration d’un texte contraignant sur les entreprises transnationales et les droits humains se rĂ©unira au sein du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Sa mission rĂ©diger un traitĂ© afin que les sociĂ©tĂ©s transnationales soient tenues juridiquement responsables des violations des droits humains et des crimes environnementaux qu’elles peuvent commettre. Dans le mĂȘme temps, au niveau europĂ©en, le parlement et la commission travaillent depuis plusieurs mois Ă  la rĂ©daction d’une directive contraignant les sociĂ©tĂ©s transnationales. L’annĂ©e derniĂšre, le collectif de la CorrĂšze de l’Éthique sur l’étiquette ESE avait relayĂ© la pĂ©tition citoyenne stop impunitĂ© rĂ©clamant l’adoption de ce traitĂ©. Cette pĂ©tition avait rĂ©uni plus de 800 000 signatures au niveau europĂ©en. Cette annĂ©e, ce sont les Ă©lus qui sont sollicitĂ©s afin de soutenir ces projets de traitĂ© et de directive Ă  un moment charniĂšre de leur Ă©laboration. En effet l’adoption de la directive europĂ©enne est prĂ©vue pour l’annĂ©e prochaine. Dans ce contexte, le collectif de la CorrĂšze de l’ESE s’est cette fois-ci adressĂ©e aux maires de CorrĂšze au travers de l’Association des maires afin d’appeler de leurs vƓux l’aboutissement de ces travaux. Cet appel corrĂ©zien rejoindra les autres engagements de maires du monde entier, que l’ESE espĂšre nombreux. La finalisation de ces travaux permettrait d’étendre le premier pas effectuĂ© par la France en 2017, annĂ©e oĂč la loi sur le devoir de vigilance des entreprises a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Cette loi, pionniĂšre Ă  cette Ă©poque, avait fait l’objet de nombreux travaux parlementaires auxquels avaient participĂ© le collectif de l’ESE aux cĂŽtĂ©s d’autres associations telles qu’Amnesty international. Dans un contexte international de pandĂ©mie liĂ©e au COVID-19 au cours de laquelle ont Ă  nouveau Ă©tĂ© constatĂ©s des travailleurs non-protĂ©gĂ©s, des salaires non-payĂ©s, des ouvriers ballottĂ©s selon les Ă©volutions du marchĂ©, la nĂ©cessitĂ© de la finalisation puis l’adoption des traitĂ© et directive internationaux est toujours aussi forte. Contact collectif de la CorrĂšze de l’Éthique sur l’étiquetteGilberte Catalifaud
Ici vous trouverez une sĂ©lection de produits triĂ©s sur le volet sur des critĂšres de qualitĂ© et d’éthique dĂ©taillĂ©s ici. Respect de l’Homme et de l’Environnement, savoir-faire artisanal, fabrication exclusivement locale sont la base de l’engagement de notre collectif. DĂ©couvrez notre boutique en ligne et notre magasin situĂ© au 25 rue Elie Berthet Ă  Limoges ! L’activitĂ© mandataire judiciaire Ă  la protection des majeurs » MJPM n’est pas une activitĂ© professionnelle comme les autres. Les professionnels exercent leur mission sur la base d’un mandat judiciaire auprĂšs de personnes connaissant un certain nombre de vulnĂ©rabilitĂ©s. Cette particularitĂ© des personnes protĂ©gĂ©es est aussi la raison pour laquelle une rĂ©flexion sur l’éthique de la profession est apparue essentielle. La parution de ce guide intitulĂ© RepĂšres pour une rĂ©flexion Ă©thique des mandataires judiciaires Ă  la protection des majeurs , en atteste. Afin de prĂ©venir et d’agir, le dispositif gĂ©nĂ©ral d’accompagnement et de protection des plus vulnĂ©rables peut et doit certainement s’appuyer sur le mandataire judiciaire Ă  la protection des majeurs. Selon Anne Caron-Deglise, Avocate GĂ©nĂ©rale prĂšs la Cour de Cassation, et Sylvain Bottineau, Sous-Directeur de l’enfance et de la famille Direction gĂ©nĂ©rale de la cohĂ©sion sociale, qui introduisent ce guide, la reconnaissance et l’organisation de ces professionnels si essentiels n’ont jamais encore Ă©tĂ© complĂštement actĂ©es. DĂ©pendants Ă©troitement des autoritĂ©s judiciaires et administratives, qui les mandatent et les contrĂŽlent pour les premiĂšres, qui les habilitent, les contrĂŽlent et contribuent Ă  leur financement pour les secondes, mais aussi pris en tenaille entre l’obligation de soutenir les choix de la personne et les interpellations quasi-incessantes des familles ou des partenaires inquiets et souvent dĂ©mobilisĂ©s ou en retrait, les mandataires judiciaires Ă  la protection des majeurs MJPM demeurent des acteurs dont la place exacte est mĂ©connue . Les mandataires sont investis d’un pouvoir important, vis-Ă -vis duquel la fragilitĂ© de la personne protĂ©gĂ©e peut ĂȘtre grande. C’est pourquoi il est important qu’ils dĂ©veloppent une conscience Ă©thique, qu’ils sont conscients de leur responsabilitĂ© morale, et qu’ils rĂ©flĂ©chissent par eux-mĂȘmes et en groupe sur cette question ». Ce que le Guide dit sur les MJPM... "TrĂšs jeune mĂ©tier "de l'engagement permanent et du risque", il n’a pas encore atteint sa majoritĂ© mais il bouillonne d’idĂ©es trĂšs pragmatiques et construit pas Ă  pas sa spĂ©cificitĂ© dans un environnement complexe. MĂ©tier de la responsabilitĂ© professionnelle, personnelle, morale, le mĂ©tier de mandataire judiciaire Ă  la protection des majeurs MJPM s’insĂšre dans une multitude d’autres interventions professionnelles, bĂ©nĂ©voles, familiales, amicales ..., dont personne ne coordonne rĂ©ellement l’action, les comptes Ă©tant demandĂ©s Ă  posteriori. C’est donc un mĂ©tier de l’engagement permanent et du risque. MĂ©tier de la relation, construit sur des fondamentaux techniques nĂ©cessairement robustes, ils ne sont pas rĂ©ductibles au seul champ social ou au seul champ juridique ou de la gestion patrimoniale. Ils sont tout cela en mĂȘme temps et sont investis de leur mission d’assistance ou de reprĂ©sentation des personnes dont les altĂ©rations ont Ă©tĂ© constatĂ©es mĂ©dicalement par le mandat judiciaire". Les quatre activitĂ©s clĂ©s du mandataire ‱ Informer Communiquer Dialoguer ‱ Évaluer Analyser ApprĂ©cier ‱ Assister ReprĂ©senter ‱ Rendre compte Saisir Alerter Alors, dans le cadre quotidien de leur mandat, les MJPM sont confrontĂ©s trĂšs rĂ©guliĂšrement Ă  des conflits de normes, de valeurs, mais aussi d’objectifs et de prioritĂ©s qui gĂ©nĂšrent de vrais cas de conscience face Ă  des injonctions paradoxales et Ă  des situations de risques. Dans ce contexte, ce Guide est destinĂ© Ă  fournir des repĂšres mĂ©thodologiques pour mener une rĂ©flexion Ă©thique sur les pratiques professionnelles, prenant en compte les nombreux travaux dĂ©jĂ  conduits par les acteurs eux-mĂȘmes depuis des annĂ©es dans un objectif d’accroĂźtre la compĂ©tence comme lesrĂ©flexes Ă©thiques individuels et collectifs. Mais aussi de partage des expĂ©riences et de construction de rĂ©seaux d’actions concrĂštes. Au-delĂ , c’est la diffusion d’une culture du questionnement Ă©thique dans la profession, chez les partenaires, dans les familles et dans la sociĂ©tĂ© tout entiĂšre qui doit ĂȘtre encouragĂ©e pour renforcer toujours la rĂ©elle considĂ©ration des personnes protĂ©gĂ©es favorisant l’expression de leur parole et le respect qui leur est dĂ». Pour que la protection ne devienne pas une pure gestion. L’objet de ces travaux – interministĂ©riels justice et santĂ© et pluridisciplinaires – est d’élaborer un outil national de rĂ©flexion sur l’éthique Ă  destination des mandataires judiciaires Ă  la protection des majeurs, qui met en exergue les valeurs dĂ©gagĂ©es par les activitĂ©s clĂ©s et la posture Ă©thique. La rĂ©flexion s’est dĂ©veloppĂ©e sur la base d’une dĂ©finition des activitĂ©s clĂ©s Ă©laborĂ©e par le groupe ». TĂ©lĂ©charger le guide RepĂšres pour une rĂ©flexion Ă©thique des mandataires judiciaires Ă  la protection des majeurs
ÉTHIQUESUR L’ÉTIQUETTE ! octobre 6, 2016. Manger bio, c’est bien. Mais saviez-vous que 24% de la consommation mondiale d’insecticides est utilisĂ©e pour la culture du coton non bio et que l’industrie du textile est le deuxiĂšme secteur le plus polluant aprĂšs l’industrie du pĂ©trole ? Vous l’aurez devinĂ©, une fois n’est pas
DÉTRICOTER. Face Ă  une industrie du textile peu encline Ă  la transparence, difficile pour les consommateurs de mesurer l’impact social de leurs vĂȘtements. Coordinatrice de l’antenne toulousaine du collectif Éthique sur Ă©tiquette, Anne-Marie Viguier, estime tout de mĂȘme qu’en rĂ©flĂ©chissant Ă  ses achats, chacun peut peser sur les grandes enseignes prĂ©sentes en France pour amĂ©liorer le sort des ouvriers Ă  l’autre bout de la planĂšte. Pour que les droits humains au travail soient respectĂ©s dans le monde et en particulier ceux des ouvriers de l’industrie textile en Afrique et en Asie, le collectif Éthique sur l’étiquette Ɠuvre depuis 20 ans Ă  la mobilisation de l’opinion française afin de faire pression sur les dĂ©cideurs Ă©conomiques et politiques. Créée en 2010, l’antenne de Toulouse relaie localement les campagnes nationales via des actions de rue. Nous en organisons notamment chaque annĂ©e en juin, Ă  la pĂ©riode des soldes. Nous nous postons Ă  proximitĂ© des grandes enseignes vestimentaires pour les interpeller mais l’idĂ©e est surtout de sensibiliser les consommateurs sur les conditions dans lesquelles sont fabriquĂ©s les habits vendus par ces marques », explique Anne-Marie Viguier, sa coordinatrice. Un travail de fourmi qui porte lentement ses fruits. Surtout depuis le drame du Rana Plaza, l’effondrement d’un bĂątiment ayant provoquĂ© la mort de plus de 1000 ouvriers du textile au Bangladesh en 2013. Depuis, quelques enseignes ont Ă©laborĂ© des chartes de responsabilitĂ© qu’ils affichent dans leurs boutiques. Mais difficile de s’y fier selon le collectif. C’est uniquement de l’image. À partir du moment oĂč l’on propose des t-shirts Ă  des prix aussi bas, c’est forcĂ©ment au dĂ©triment d’un maillon de la chaĂźne, qui est toujours le mĂȘme, l’ouvrier. En juin 2016, Ă  l’occasion de l’Euro de foot, nous avons rĂ©alisĂ© une campagne ciblant les grands Ă©quipementiers en dĂ©montrant que sur un maillot de foot vendu 90 euros, seulement 60 centimes revenaient Ă  celui qui le fabriquait », raconte Anne-Marie Viguier. MalgrĂ© la prise de conscience des consommateurs, l’industrie du textile manque encore cruellement de transparence. Indiquant uniquement le dernier pays par lequel il est passĂ©, l’étiquette apposĂ©e sur un vĂȘtement ne dit par exemple rien de sa vĂ©ritable origine. Comment alors s’y retrouver dans un secteur oĂč trĂšs peu de labels concernent l’aspect social de la fabrication ? Il y a des blogs et des sites comme pour trouver des informations. Mais on peut aussi rĂ©flĂ©chir Ă  sa consommation en achetant moins et de meilleure qualitĂ© ou en allant dans des boutiques de seconde main, voire en louant ses vĂȘtements. Sinon, la mention Made in France, est dĂ©jĂ  une garantie assez sure. » En tout cas, pour changer les choses tout en maintenant le travail des ouvriers du textile, Éthique sur Ă©tiquette ne prĂŽne pas le boycott des grosses enseignes mais entend peser sur les donneurs d’ordre situĂ©s en France. En mars 2017, une loi sur le devoir de vigilance des sociĂ©tĂ©s mĂšres vis-Ă -vis de leurs sous-traitants a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Un premier pas important, selon Anne-Marie Viguier, qui ne doit pas empĂȘcher les consommateurs de continuer Ă  se mobiliser et rappeler Ă  leur responsabilitĂ© les grands industriels Il faut bien avoir conscience que les marques ne sont rien sans acheteurs. Nous avons un rĂ©el pouvoir ». Anne-Marie Viguier Membre de l’association CCFD-Terre Solidaire et coordinatrice locale du collectif Éthique sur Ă©tiquette. Tous les articles du dossier ” Quand la mode a la fibre Ă©thique “ Quand la mode a la fibre Ă©thique Le plus vieux jean de France est fabriquĂ© en Occitanie Hopaal fabrique des vĂȘtements 100% recyclĂ©s Une marque de vĂȘtements Ă©cologiques et 100% traçables 3 idĂ©es pour rĂ©duire l’impact social et environnemental de ses habits 4ukxye.
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