Commentsavoir si on est un génie ou non ? Et d’ailleurs les génies ça ne traînequ’entre génies. L’étude a également révélé que les personnes les plus intelligentes ne se sentaient généralement
22/12/2009, 15h45 2 Re croisement et test cross Bonjour, Je ne comprends pas ton problème. Qu'est-ce qui t'empêche de continuer ? 22/12/2009, 16h45 3 Re croisement et test cross Bonjour, deux gènes sont impliqués, il s'agit de trouver si ces gènes sont sur le même chromosome ou sur deux chromosomes différents. les résultats de ton croisement F1 x [tachetée, caduque] te permettent de répondre. Une terrasse de neuf étages commence par un tas de terre. Lao-Tseu 22/12/2009, 17h35 4 mentosfraise Re croisement et test cross j'ai déduis du 1er croisement aboutissant aux souris de génération F1 que les allèles correspondant à un pelage uni et persistant étaient dominant et que ceux correspondant à un pelage tacheté et caduque sont récéssifs . Mais ensuite , je ne vois pas comment faire pour déterminer quel est le génotype des parents . comment faire pour trouver le génotype du parent non homozygote récéssif vu que il peut avoir soit les 2 allèles dominant , soit 1 allèle dominant et 1 allèle récéssif . pouvez m'aider à débuter mon raisonnement pour ainsi aboutir au croisement proposé et aux différentes couleurs de pelage ? merci d'avance pour votre aide Aujourd'hui A voir en vidéo sur Futura 22/12/2009, 19h09 5 Re croisement et test cross le deuxième croisement test cross permet de trouver le génotype des gamètes produits par les souris de la F1. Si les deux gènes étaient liés on aurait obtenu seulement deux phénotypes différents. Or dans cette F2 on a 4 types de descendants dont deux correspondent aux phénotypes parentaux de la F0 et deux à des phénotypes recombinés. il y a eu un crossing-over, échange de portions de chromatides non-sœurs entre chromosomes homologues. Est-ce que cela te parle ? Une terrasse de neuf étages commence par un tas de terre. Lao-Tseu 22/12/2009, 19h30 6 mentosfraise Re croisement et test cross merci pour votre aide guy 52 ! je vois un peu mieux où mène l'exercice mais une difficulté m'empêche encore d'avancer . comment trouver le phénotype des gamètes j'ai pensé à 1 allèle pelage uni et persistant et 1 allèle pelage tacheté et caduque mais comment en être sur ? en effet j'ai déjà entendu parler de crossing over ! il correspondrait aux 4 souris à pelage uni et caduque et aux 5 souris à pelage tacheté et persistant , non naissance d'un chiasme ? mais lors d'un test cross , sachant que l'un des deux parents doit forcément être homozygote récéssif , l'autre parent doit il obligatoirement être hétérozygote ? merci d'avance 22/12/2009, 21h29 7 Re croisement et test cross les deux premiers parents sont de race pure énoncé c'est à dire qu'ils sont homozygote pour leurs caractères respectifs. La F1 est donc constituée par des hétérozygotes. ps il y a un allèle pelage uni et un allèle pelage persistant mais ces deux allèles sont sur le même chromosome. Une terrasse de neuf étages commence par un tas de terre. Lao-Tseu 22/12/2009, 21h37 8 Re croisement et test cross Comme l'a dit guy 52, tous les individus de ta F1 ont le même génotype. Permet-moi de corriger quelques imprécisions comment trouver le phénotype des gamètes Attention tes gamètes n'ont pas de phénotype ici. Ils n'ont ni poils ni taches en effet j'ai déjà entendu parler de crossing over ! [...] naissance d'un chiasme ? Il n'y a aucun rapport entre chiasme et crossing-over. Le chiasma est systématique au moins un chiasme par paire de chromosome homologue. Les crossing-over ne sont pas systématiques. 23/12/2009, 17h27 9 mentosfraise Re croisement et test cross merci à vous guy52 et guillaume 69 , je commence à mieux comprendre ce que demande de faire les exercices concernant le brassage génétique chez les diploïdes même s'il me reste encore quelques difficultés à surmonter concernant ce genre d'exercices ! cependant j'ai commencé le second exercice qui m'a été proposé de faire . pourriez vous me dire si le début de mon raisonnement est juste et éviter de partir sur une fausse piste dès le départ Le croisement de moustiques de race pure un à phénotype sauvage corps gris et oeil prune , et 1 autre à phénotype corps noir et oeil clair . les individus obtenus sont tous de type sauvage . Le croisement de femelles F1 avec des mâles à corps noir et oeil clair donnent les résultats - 698 moustiques à corps gris et oeil prune - 712 moutiques à corps noir et oeil clair - 290 moutiques à corps gris et oeil clair - 282 moustiques à corps noir et oeil prune . j'ai déduis de la génération F1 que les allèles aboutissant à un corps gris et l'oeil prune sont dominants sur le corps noir et l'oeil clair . ensuite j'ai déduis des 2 dernières catégories de moustiques obtenus qu'il y a eu un crossing-over . est-ce un bon début de raisonnement ? merci de votre aide ! 23/12/2009, 20h34 10 Re croisement et test cross il faut s'appuyer sur les pourcentages des différents phénotypes résultant du test-cross pour argumenter ta réponse. En effet ces proportions diffèrent si les gènes sont liés ou indépendants. Une terrasse de neuf étages commence par un tas de terre. Lao-Tseu 24/12/2009, 11h18 11 mentosfraise Re croisement et test cross merci pour les infos , j'ai pu en déduire que les 2 gènes étaient indépendants et donc qu'il fallait les mettre sur 2 chromosomes différents vu que ce sont 2 caractères différents pour chacun des 2 parents mais je suis perdue au niveau chromosomique lors du brassage ! que dois-je assembler pour obtenir ces pourcentages ? les 2 dernières catégories de moustiques celles à corps gris et oeil clair et celles à corps noir et oeil prune résulte-t-elle d'un crossing-over ? je ne sais pas si mes hypothèses de départ sont justes , pouvez-vous m'aider ? merci de votre aide 26/12/2009, 14h43 12 Re croisement et test cross Bonjour, Je te rappelle les deux brassages possibles. *Le brassage intrachromosomique, non systématique, dû à une recombinaison homologue, ou crossing-over en prophase de division réductionnelle première division. Le crossing over permet un brassage de sites génétique liés même chromosome *Le brassage interchromosomique, systématique, dû à la ségrégation équiprobable des chromosomes homologues en anaphase de division réductionnelle première division. Le brassage interchromosomique permet un brassage de sites génétique situés sur des chromosomes différents, donc indépendants. Le test cross, c'est-à-dire le croisement des F1 par un double homozygote récessifs, permet de mettre en évidence la ségrégation gamétique à l'origine des individus F1. En d'autres terme, il reflète la méïose des parents. Par conséquent, *si les fréquences des génotypes F2 sont égales 25% 25% 25% 25%, c'est que le brassage génétique en méiose a été systématique. Les sites génétiquessont indépendants. *Si les fréquences des génotypes F2 ne sont pas égales 40% 40% 10% 10%, ou 45% 45% 5% par exemple, le brassage n'a pas eu lieu à chaque fois, il n'est donc pas systématique, et les deux sites sont liés génétiquement, donc sur le même chromosome. Pour t'en convaincre, fais tes croisements A/A, B/B x a/a, b/b ce qui te donnes une F1 A/a, B/b. Puis fais tes gamétogénèse de F1, selon que les sites A et B sont liés ou indépendants et féconde les gamètes obtenus avec le gamète a/a b/b du double récessif. C'est ce que tu as dû faire en cours. Partant de ça que tu dois absolument avoir compris !, calcules tes fréquences 698/1982, 712/1982, etc... Les fréquences sont elles égales ? Conclusion ? 27/12/2009, 18h34 13 mentosfraise Re croisement et test cross 28/12/2009, 09h39 14 Charles-Henri Re croisement et test cross Envoyé par mentosfraise merci pour les infos , j'ai pu en déduire que les 2 gènes étaient indépendants et donc qu'il fallait les mettre sur 2 chromosomes différents vu que ce sont 2 caractères différents Les gènes ne peuvent pas être indépendants car tu n'as pas autant de phénotypes parentaux que de phénotypes recombinés, en gros il n'y a pas autant de [ corps gris, oeil prune ] , [ corps noir, oeil clair ] que de [ corps gris, oeil clair ] , [ corps noir, oeil prune ]. Tu as nettement plus de phénotypes parentaux 698 + 712 que de phénotypes recombinés 290 + 282 donc tu as forcément une liaison génétique et physique entreles deux gènes, ils seront sur le même chromosome. Voilà, corrigez moi si je me trompe, et bon courage pour ton exo ! Aussi, le nombre de caractères ne t'aide pas a vérifier l'indépendance mais seulement t'aide a vérifier le nombre de gènes, par exemple deux caractères avec deux determinisme monogénique + présence de recombinaison soit 4 phénotypes comme dans ton exo, deux parentaux et deux recombinés là tu as deux gènes. Voia bon courage ! 28/12/2009, 14h14 15 Re croisement et test cross Mentos fraise a corrigé son erreur. Maintenant il a juste. 29/12/2009, 16h22 16 Alicee Re croisement et test cross " Pour t'en convaincre, fais tes croisements A/A, B/B x a/a, b/b ce qui te donnes une F1 A/a, B/b." Voilà , après une semaine de vacances je remarque que je ne sais même plus faire un croisement test ... Pouriez vous m'expliquer pourquoi on obtient ce resultat en F1 ? Merci 30/12/2009, 10h47 17 Charles-Henri Re croisement et test cross Envoyé par Alicee " Pour t'en convaincre, fais tes croisements A/A, B/B x a/a, b/b ce qui te donnes une F1 A/a, B/b." Voilà , après une semaine de vacances je remarque que je ne sais même plus faire un croisement test ... Pouriez vous m'expliquer pourquoi on obtient ce resultat en F1 ? Merci A/A, B/B donne les gamètes A, B pour le parent P1 a/a, b/b donne les gamètes a, b pour le parent P2 d'ou A/a, B/b A et B sont ensemble car provenant du même parent tu peux pas mettre A/a, b/B tu vois la différence ? A et b ne sont pas issu du même parent de même pour a et B ! En revanche, a/A, b/B est une écriture possible, j'espère avoir été assez clair, si vous voyez une erreur corrigez moi. Bonne journée. 03/01/2010, 17h32 18 mentosfraise Re croisement et test cross 13/02/2011, 14h37 19 Martin09 Re croisement et test cross Bonjour à tous, j'ai une question sur les croisements test. Je voudrais savoir quand on nous demande si le caractère dépend d’un seul gène ou de 2 gènes, est-ce la même chose que nous demander si les gènes sont liés ou indépendants ? Merci de votre réponse. 13/02/2011, 18h49 20 VilCrocrotte Re croisement et test cross Non, quand tu as 2 gènes touchés, selon la répartition que tu obtiens, ils ne sont pas forcément liés. De mémoire il me semble que c'est en calculant le Z variabilité qui prend en compte les 2 hypothèses - que les 2 locus sont liés génétiquement - que les 2 locus sont indépendants génétiquement Selon le résultat obtenus, tu sais s'ils sont liés ou non donc le nombre n'est pas la meme chose que l'indépendance VilCrocrotte !! Le super Génie !! 13/02/2011, 19h20 21 Martin09 Re croisement et test cross Envoyé par VilCrocrotte Non, quand tu as 2 gènes touchés, selon la répartition que tu obtiens, ils ne sont pas forcément liés. De mémoire il me semble que c'est en calculant le Z variabilité qui prend en compte les 2 hypothèses - que les 2 locus sont liés génétiquement - que les 2 locus sont indépendants génétiquement Selon le résultat obtenus, tu sais s'ils sont liés ou non donc le nombre n'est pas la meme chose que l'indépendance D'accord, merci bien. 14/02/2011, 09h32 22 VilCrocrotte Re croisement et test cross Je me suis trompé sur un mot, désolé, ce n'est pas la variabilité terme utilisé en écologie mais la vraisemblance pour Zteta ^^ Encore désolé. VilCrocrotte !! Le super Génie !! 27/02/2011, 14h40 23 obama6493 Re croisement et test cross Envoyé par guy52 le deuxième croisement test cross permet de trouver le génotype des gamètes produits par les souris de la F1. Si les deux gènes étaient liés on aurait obtenu seulement deux phénotypes différents. Or dans cette F2 on a 4 types de descendants dont deux correspondent aux phénotypes parentaux de la F0 et deux à des phénotypes recombinés. il y a eu un crossing-over, échange de portions de chromatides non-sœurs entre chromosomes homologues. Est-ce que cela te parle ? merci pour votre aide guy 52 ! je vois un peu mieux où mène l'exercice mais une difficulté m'empêche encore d'avancer . comment trouver le phénotype des gamètes j'ai pensé à 1 allèle pelage uni et persistant et 1 allèle pelage tacheté et caduque mais comment en être sur ? en effet j'ai déjà entendu parler de crossing over ! il correspondrait aux 4 souris à pelage uni et caduque et aux 5 souris à pelage tacheté et persistant , non naissance d'un chiasme ? mais lors d'un test cross , sachant que l'un des deux parents doit forcément être homozygote récéssif , l'autre parent doit il obligatoirement être hétérozygote ? _____________ Watch TV Online
Toutesces stars ont un point commun. Elles sont HPI. Mais c'est quoi au juste ? Cela signifie que ces célébrités ont un Haut Potentiel Intellectuel. En clair, elles partagent un QI très élevé, compris entre 130 et 160, contre 100 environ pour un individu "moyen". Dans le monde, la part des HPI est estimée à 2,28% de la population.
gmast3r via Getty Images J’ai eu la chance de passer le test hier midi. Seulement 16 personnes devant moi. Je crois que j’ai beaucoup de chance. Des laborantines adorables, si nous n’étions pas en pleine pandémie, je les aurais serrées dans mes bras. Maintenant, je vais croiser les doigts pour recevoir les résultats en temps et en heure. gmast3r via Getty Images Ce témoignage a été publié sur le blog de son auteure le 19 septembre. SANTÉ - Mercredi prochain, je dois de nouveau passer sur le billard pour une petite intervention. C’est un genre de service après-vente de mon chirurgien maxillo-facial. Suite à ma chirurgie d’il y a deux ans sur ma mâchoire, il me reste des séquelles quelques anomalies au niveau de la ligne de mon visage qu’il va réparer. Actuellement, toute chirurgie n’est possible qu’à condition de pouvoir montrer un test négatif Covid-19. Je le comprends très bien, je n’aimerais pas être patient zéro d’un cluster dans le grand hôpital parisien qui va m’accueillir!! Je ne sais pas comment cela se passe exactement dans les autres laboratoires de France, mais pour ma grande ville de banlieue, pour passer un test PCR, il faut obligatoirement passer par une inscription en ligne. On doit remplir un formulaire et télécharger l’ordonnance prescrivant le test si on en a une et expliquer nos raisons pour passer le test symptômes de Covid, cas contact ou autres. Dès l’annonce de mon intervention, j’ai donc rempli consciencieusement ma demande en ligne pour un test covid-19. J’ai reçu mon accusé de réception sur mon adresse mail, jusque là, tout va bien. Il était précisé que le laboratoire allait me rappeler pour me donner la date et l’horaire du prélèvement. 10 jours plus tard ma demande de test, aucune nouvelle Je commence à me poser des questions. Les annonces des journaux télévisés et autres médias me stressent encore plus puisque l’on prévoit maintenant un minimum de 72 heures bien souvent pour obtenir le résultat du test. En sachant que mon opération se tient un mercredi, quel jour devais-je faire le test pour avoir le résultat le matin de l’opération? Jeudi, j’ai passé ma journée au téléphone à tenter de joindre le laboratoire en question. Impossible. J’ai envoyé un mail style SOS, aucune réponse. J’ai essayé également dans d’autres laboratoires de ma ville. C’est d’ailleurs là que je me suis rendu compte que l’on n’avait plus trop le choix en matière de laboratoire d’analyses ils appartiennent tous maintenant au même grand groupe! Par conséquent, même groupe, même réponse ce n’est à dire aucune. Attention, cet article ne critique en aucun cas les laboratoires et leurs techniciens qui font un travail de dingues en ce moment!! Surtout pas! Un non-sens de plus dans l’organisation de notre pays face à la pandémie Hier matin, je me dis que je vais directement me déplacer au laboratoire. Je ne l’avais pas fait jusque là, car ce laboratoire m’avait bien expliqué qu’ils ne faisaient aucun test sans inscription numérique préalable. Et puis, un éclair de génie dans ma tête de blonde . J’ai essayé de téléphoner à un laboratoire situé dans la ville de mon lieu de travail. Donc, à 7 h du mat, enfin, on me répond!! Et là, la personne adorable au téléphone comprend mon inquiétude et d’ailleurs m’informe que ce n’était pas la peine d’espérer obtenir un rendez-vous dans un laboratoire de ma ville, car ils n’en prenaient plus! D’où la non-réponse à mon inscription en ligne… il aurait fallu juste le savoir… Elle me dit alors que pour avoir le résultat du test pour mon opération mercredi, je dois absolument faire le test dans la journée 84 heures de délai prévu pour les résultats!. Donc, de nouveau, je remplis un formulaire sur le net, et je rappelle le laboratoire en question de suite. Miracle! Je suis acceptée!! J’ai l’impression d’avoir été admise au baccalauréat! J’ai donc eu la chance de passer le test hier midi. Seulement 16 personnes devant moi. Je crois que j’ai beaucoup de chance. Des laborantines adorables, si nous n’étions pas en pleine pandémie, je les aurais serrées dans mes bras. Maintenant, je vais croiser les doigts pour recevoir les résultats en temps et en heure. Mais il n’y a pas comme un problème, là? Je vais donc me pointer à l’hôpital pour mon intervention avec un test Covid-19 passé le vendredi midi… Donc, 5 jours avant… Il n’y a pas un problème là?? Ce n’est pas une incohérence monstre? Ce ne serait pas une perte d’argent scandaleuse? Je n’ai pas de solution, je ne sais pas comment l’État devrait faire. Mais, je suis saoulée de voir ses files d’attente pour passer un test, files d’attente qui sont bien souvent constituées de personnes qui viennent juste se rassurer. Mais se rassurer de quoi? Le test sera négatif, et peut-être que deux heures après, ces personnes croiseront le virus. Rendre des résultats à cinq à huit jours n’a strictement aucun intérêt, il faut résorber le passif, soit en n’analysant pas les prélèvements au-delà de quatre à cinq jours, soit en réduisant temporairement la capacité journalière de tests”, estime le docteur Jean-Claude Azoulay, président de l’Union régionale de santé Urps des biologistes d’Île-de-France. Ce médecin suggère que chaque labo puisse afficher sa capacité journalière et distinguer les cas symptomatiques. Il est important de savoir que s’il est gratuit pour le patient en France, chaque test coûte 73,59 euros soit plus de 16 millions d’euros par semaine en Île-de-France. Ce billet est également publié sur le blog Tribulations d’une quinqua. Vous pouvez également suivre Sophie sur ses comptes Facebook, Twitter et Instagram. À voir également sur Le HuffPost Les tests rapides antigéniques TRA, une solution malgré les doutes sur les fiabilités?
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Licence de Biologie Vous souhaitez vous professionnaliser dans le domaine scientifique de la biologie ? Intégrez une licence de biologie !Qu’est-ce qu’une licence de biologie ? La licence biologie ou licence sciences de la vie est une formation diplômante de niveau bac+3 ou niveau II permettant d’acquérir 180 crédits ECTS European Credit Transfer System et qui forme aux compétences de recherche scientifique liées à l’organisme, aux molécules et aux cellules est fortement conseillé d’effectuer des stages dès la première année de licence biologie afin d’acquérir de l’expérience et de bénéficier à l’avenir d’une insertion professionnelle de qualité. L’alternance contrat d’apprentissage ou contrat de professionnalisation est également une possibilité dans ce est le programme en licence de biologie ? En première année de licence sciences de la vie, vous aborderez d’abord des matières plus générales qui consolident vos connaissances scientifiques de base comme les mathématiquesla physiquela chimiela géologiel’ la L2, le programme se spécialise et vous permet d’aborder la microbiologiela biochimiela biologie cellulairela génétiquel’ troisième année de licence, vous devrez probablement choisir votre spécialisation de parcours, qui sont très nombreuses biologie cellulaire et physiologiebiologie humaine et génétique biotechnologiesbiologie et biochimiebiologie et cours d’anglais scientifique sont par ailleurs prévus en complément de ces entrer en licence de biologie ? Pour entrer en licence de biologie dès la première année, vous devez déposer un dossier de scolarité. Si vous provenez de terminale ou du supérieur et que vous souhaitez intégrer une première année de licence, la meilleure manière de postuler est d’utiliser la plateforme est préférable de provenir d’une filière scientifique, c’est-à-dire d’avoir choisi en première et terminale générale des enseignements de spécialité scientifiques, notamment les SVT Sciences de la Vie et de la Terre, spécialité très fortement recommandéela biologie écologie uniquement dispensée en lycée agricoleles mathématiquesla physique chimieetc. Certaines universités proposent une mise à niveau pour les bacheliers généraux et technologiques qui n’auraient pas suivi les spécialités requises. Il est également possible de rejoindre une licence de biologie en deuxième ou troisième année après une classe préparatoire scientifiqueune ou deux années d’études en médecine PASS/LASun BTS biotechnologieun BTS bio analyse et contrôlesun BTSA ANABIOTECHun DUT chimie désormais BUT chimieun BTS chimie un DUT génie biologique désormais BUT génie biologiqueun BTS génie biologiqueetc. Que faire après une licence biologie ? Après trois années d’étude en biologie, pouvez aussi vous inscrire dans un cursus de niveau bac+4/bac+5, notamment en master MEEF afin de préparer le concours de professorat des écoles master biologie pour continuer sur votre lancée et vous spécialiser dans un parcours comme la biochimie et la biologie moléculaireles biotechnologiesla génétique et l’épigénétiquel’immunologiela microbiologie…master journalisme scientifique, pour ceux qui souhaitent finalement se lancer dans les médiasmaster éthologie pour les amoureux des animauxetc. Si vous souhaitez faire cours dans l’enseignement supérieur en tant qu’enseignant-chercheur, vous devrez poursuivre vos études jusqu’en doctorat [bac+8]. Vous pouvez par ailleurs poursuivre vos études en école d’ingénieurs spécialisée en biologie ou en agronomie via un concours afin de devenir ingénieur. Nos actualités sur le thème Licence Note moyenne des Licence Biologie recommande l'établissement recommande l'établissement recommande l'établissement Spécialisations des Licences Biologie ST Science du vivant Science fondamentale et appliquée Scolarité de la Licence Biologie en alternance Les villes en France où faire votre Licence Biologie Ajaccio - Corte - Porto-Vecchio Amiens - Beauvais - Compiègne - Saint-Quentin Besançon - Belfort - Lons-le-Saunier - Vesoul Bordeaux - Agen - Périgueux - Mont de Marsan Créteil - Évry - Melun - Bobigny Dijon - Auxerre - Mâcon - Nevers Lille - Arras - Roubaix Lyon - Saint-Étienne - Villeurbanne Metz - Bar-le-Duc Nice - Antibes - Cannes Orléans - Blois - Bourges - Chartres Rouen - Évreux - Le Havre Toulouse - Albi - Auch - Rodez - Tarbes Tours - Bourges - Châteauroux Autres formations dans le domaine de la Biologie Biologie
Latomographie électrique est utilisée pour déterminer la position dufront d'eau induit par une infiltration superficielle au temps initialt 0. En connaissant la position du front à un temps t 1 et en supposant que les lignes d'écoulement sont ultérieur orientées perpendiculaires au front t 0, la conductivité hydraulique à saturation peut être estimée de façon itérative à partir
Vous êtes con. Oui, on sait cette information n'est pas évidente à accepter, mais c'est un fait que vous le vouliez ou non, vous êtes con. Maintenant, le tout c'est de savoir quel con vous êtes parce que figurez-vous qu'il y en a plein de différents, des sympas, des moins sympas, voire des vraiment pas sympas du tout. Inutile de nous remercier, ça nous fait plaisir. Fais-nous encore plus plaisir en faisant ce quiz pour savoir quel personnage Harry Potter tu es, et ce quiz quel Pokemon es-tu ?. Fais tous ces tests Topitoooooo.
Russoa expliqué comment les mouvements subtils de Feige lors des projections de test sont “un excellent test décisif” pour savoir si une scène se connectera avec le public (se pencher en avant = bonne réaction, en arrière =mauvaise) : “Ouais, il est incroyable. Son cerveau est incroyable. Sa sensibilité pour le matériel commercial
Sommaire L’emballage dans tous ses … I- L’évolution des emballages II- L’emballage terminologie III- Emballage alimentaire et IV- L’emballage et le développe V- L’emballage et la technologi VI- Les emballages émergents VII- Tendances et défis L’emballage dans tous ses états Sommes-nous conscients de l’importance de l’emballage au quotidien ? Sommes-nous au courant des facteurs déterminant le choix de l’emballage ? De l’impact de ces derniers sur nos décisions corporatives ? Du cadre réglementaire, des tendances mondiales et des défis locaux de cette industrie ? L’emballage est en pleine évolution, et ce, à tous les niveaux conception, fonctions, méthodes de fabrication, processus de sélection, matériaux, technologie et impact environnemental. I- L’évolution des emballages L’emballage existait déjà il y a plusieurs centaines d’années, son rôle principal étant alors de contenir et de transporter des produits sans risque. L’évolution de l’industrie de l’emballage a été fortement influencée par la révolution industrielle du milieu du XIXe siècle, accompagnée d’un exode rural qui marquera l’augmentation de la demande dans les villages, autrefois auto-suffisants. Cette révolution industrielle a donc contribué à la croissance de comptoirs de vente de nourriture et de biens de consommation pour la nouvelle classe ouvrière en pleine émergence. L’évolution de l’ère industrielle a mené à la création de magasins à rayons, ce qui a créé le besoin d’informer le consommateur sur le produit et, plus tard, à différencier le produit pour mieux le vendre. De nos jours, la mondialisation du commerce a poussé l’emballage à répondre à d’autres besoins de préservation à plus longue durée. Par exemple, le transport de produits congelés ou frais sur de longues distances a été permis grâce au développement de nouveaux emballages qui répondent techniquement à ces besoins. Par ailleurs, la prise de conscience des populations à propos des dangers d’intoxication alimentaire, accompagnée d’une certaine volonté de détenir des produits frais de qualité supérieure, nous a permis d’assister à la naissance des emballages dits actifs et intelligents qui communiquent directement au consommateur l’information sur les caractéristiques du produit. Depuis l’apparition des politiques de développement durable, nous assistons à l’émergence des emballages dits durables », écologiques » ou verts ». Cette réalité est particulièrement importante sur le marché européen. D’ailleurs les législateurs des pays membres de l’Union européenne ont légiféré en ce sens. Toutes ces demandes et pressions nous poussent à nous demander si nos systèmes d’emballage actuellement utilisés dans l’industrie agroalimentaire sont à jour. Le temps où l’emballage jouait simplement le rôle de transport et de conservation du produit est révolu. Nous sommes en face d’une science de l’emballage, plus complexe et plus créative. II- L’emballage terminologie, fonctions et cadre réglementaire Un emballage est souvent formé de multiples composantes de formes, de fonctions et de matériaux différents afin de répondre à des besoins complémentaires pour un produit déterminé. Plus particulièrement, l’emballage alimentaire produits sensibles et périssables ne doit pas présenter un risque pour la santé humaine et doit être compatible avec la nature du produit, sa forme physique, sa protection et sa dégradation causée par différentes causes biologiques ou chimiques. Emballage terminologie Afin de se constituer une base lexicale technique de qualité, il est essentiel de revenir sur une classification des termes clés de l’industrie de l’emballage alimentaire. L’emballage primaire En contact direct avec le produit, il a pour but de contenir et de préserver celui-ci. Cet emballage doit être compatible avec le produit et le protéger de tout contaminant extérieur pouvant causer une éventuelle dégradation non souhaitée. L’emballage secondaire Il est souvent utilisé pour la protection de l’unité ou pour faciliter l’utilisation du produit. Plusieurs emballages primaires peuvent être contenus dans un emballage secondaire qui correspond donc à l’unité de vente. Il a également pour fonction de communiquer au consommateur l’information sur le produit et, par conséquent, de vendre le produit. On l’appelle aussi unité de vente. L’emballage d’expédition Il regroupe plusieurs emballages secondaires pour la manutention et la protection des contenants durant le transport. L’emballage de transport Il est souvent fait par des palettes réutilisables en bois ou en plastique qui permettent le transport, le stockage et la manutention de certaines quantités d’unités d’expédition. Pour illustration concrète figure ci-dessus Le sac de céréales en plastique constitue un emballage primaire. Le carton contenant le sac en plastique de céréales constitue un emballage secondaire. La caisse en carton ondulé de boîtes de céréales constitue un emballage d’expédition. La palette constitue l’emballage de transport. Il est clair que le développement d’un emballage doit aussi répondre aux attentes de fonctionnalité, à l’image de marque, au profil du consommateur cible et au potentiel d’utilisation des machines automatisées existantes ou facilement développables, etc. Cependant, dans cet article, nous traiterons seulement du rôle technique de l’emballage, le rôle de promotion du produit aspect marketing ne sera abordé que brièvement. Les rôles de l’emballage alimentaire a Rôle technique de l’emballage Les emballages ont pour rôle de contenir le produit, de le préserver de toute contamination, de permettre son transport, sa distribution, son stockage, son étalage, son utilisation et enfin sa disposition finale. Le tableau suivant résume les différents rôles et intervenants en emballage alimentaire. Il est cependant rare de trouver un seul emballage qui répond à tous ces rôles, d’où la nécessité d’un ensemble de matériaux qui forment un système d’emballage parfaitement adapté au produit. L’emballage est donc un système de formes interdépendantes qui nécessite une approche globale afin de composer un système efficace. L’approche système intègre plusieurs facteurs pour le design de l’emballage le design du produit, sa fabrication, son entreposage, sa distribution, la vente au détail et la consommation en tenant compte de l’image de marque et de l’environnement législatif . Les matériaux d’emballage les plus fréquemment utilisés dans l’industrie alimentaire sont les plastiques flexibles ou rigides, les papiers, les cartons, le verre et les métaux. Les utilisateurs finaux sont les institutions, les grossistes, les détaillants et les consommateurs. b Rôle marketing de l’emballage Dans un marché de plus en plus compétitif où les nouveaux produits se multiplient à un rythme accéléré, l’emballage est devenu l’outil de communication le plus stratégique pour tous les produits de consommation courante. Premier contact avec le consommateur, voire souvent le seul, le design d’emballage dépasse l’exercice esthétique il est un véritable défi de communication. Les sondages sont révélateurs 70 % des décisions d’achat se prennent encore et toujours en magasin, de manière spontanée devant les rayons. Même le meilleur produit bénéficiant du meilleur conditionnement peut se voir ignorer si 1 Il n’attire pas l’attention ; 2 Il ne communique pas le bon message. Un mauvais design d’emballage constitue d’ailleurs l’une des principales sources d’échec des nouveaux produits lancés par les PME, cette ultime étape de réalisation et première étape de commercialisation étant souvent trop rapidement ou mal pensée, créée et réalisée. En emballage, tout a un sens. Prenons les couleurs, par exemple. Leur sens peut varier d’une catégorie de produits à l’autre un vert trop vif évoquera des saveurs artificielles, alors qu’un vert doux suggérera plutôt un produit nature. Aussi, l’angle et le positionnement des différents éléments de communication peuvent transmettre une multitude de messages pouvant être positifs… ou contraires à l’image souhaitée. Le cahier des charges emballage Avant de commencer tout travail de conception, il est important de rédiger un cahier des charges d’emballage. Ce cahier des charges représente un condensé des éléments d’informations nécessaires à l’élaboration d’un emballage — et d’un message — efficace. Vous trouverez ci dessous les éléments à inclure dans un cahier des charges d’emballage. Parmi les critères d’évaluation de l’emballage, nous citons Visibilité Est-ce que le produit capte l’attention des yeux ? Attirance Le produit suscite-t-il l’intérêt ? Est-il désirable ? Lisibilité La lecture est-elle facile, les communications sont-elles perçues dans le bon ordre ? Personnalité L’emballage donne-t-il une idée juste et complète du produit ? Différenciation Le produit permet-il de se distinguer des produits concurrents légal Les lois sur l’emballage sont plutôt spécifiques à chaque pays, mais la mondialisation du commerce pousse vers l’harmonisation des lois locales avec des directives générales exemple de l’Union européenne la directive des emballages définit le cadre général de tous les pays membres. Depuis 1994, les états membres de l’Union européenne peuvent développer leur politique en matière de prévention et de gestion des emballages et déchets d’emballages 94/62/CE. D’autres exigences 2004/12/CE se sont rajoutées ultérieurement, et nous citons Le caractère réutilisable de l’emballage ; La fabrication et la composition des emballages ; Le caractère valorisable de l’emballage recyclage, valeur énergétique, compostage, etc.. III- Emballage alimentaire et santé De nos jours, le consommateur se préoccupe des aspects hygiène et santé des produits qu’il consomme. Pour répondre à ces nouvelles exigences, les transformateurs doivent enrichir leurs recettes de vitamines, d’antioxydants, ainsi que d’autres éléments nutritifs souvent très sensibles et procédé industriel joue aussi un rôle important pour garder les propriétés organoleptiques et nutritionnelles des aliments. L’emballage doit contribuer à la protection sanitaire des aliments, et ce, pour la plus longue durée possible. La sélection de l’emballage est aussi fonction du procédé et du produit, chaque matériau d’emballage apporte un lot d’avantages et d’inconvénients pertinents. Nous aborderons ces enjeux en traitant de la conservation des aliments, puis des normes d’emballage alimentaire avant de faire une présentation des différentes familles d’ La conservation des aliments Les aliments sont des produits périssables, sous l’influence du temps et de l’environnement. Le mécanisme de détérioration des aliments résulte d’une action biologique et/ou physicochimique. La conservation implique habituellement d’empêcher le développement des bactéries, champignons et autres micro-organismes, de retarder l’oxydation des graisses qui provoque le rancissement et l’autolyse par les propres enzymes des cellules de l’aliment. Contrôler ces niveaux de dégradations permet d’obtenir une durée de vie relativement plus longue. Les méthodes classiques de conservation de la nourriture incluent le séchage ou dessiccation, la congélation, la mise sous vide, la pasteurisation, l’appertisation, l’irradiation et l’ajout d’agents de conservation. D’autres méthodes aident à maintenir l’aliment et lui ajoutent du goût, comme la salaison et le fumage, par fois le procédé de conservation exécuté, l’emballage aura la fonction de protection et de conservation des aliments sans risque pour les consommateurs dans un délai acceptable. Pour la conservation des aliments, nous utilisons la notion de barrière des emballages. Un emballage barrière empêche ou ralentit la perméabilité d’une composante volatile ou gazeuse exemple barrière à l’oxygène, à l’humidité, aux arômes, etc.. Parmi la multitude d’emballages existants sur le marché, seuls le métal et le verre offrent une barrière absolue. Exemples L’emballage du pain doit permettre de garder l’humidité du produit à l’intérieur ; celui des croustilles doit exclure l’humidité, l’oxygène et la lumière. L’emballage pour le café doit garder les huiles essentielles à l’intérieur, l’oxygène et l’humidité à l’extérieur. L’emballage joue un rôle particulièrement important dans deux procédés de conservation le traitement thermique et l’emballage sous atmosphère modifiée des aliments. Produit et emballage avec traitement thermique Le processus thermique, couramment utilisé, diminue de manière considérable les micro-organismes afin d’augmenter la durée de vie du produit. L’emballage s’exposera à la température du produit chaud ou à la combinaison produit/emballage chauffé par différents procédés afin de rendre le produit pasteurisé ou stérile. Exemples aliments pour enfants en bas âge, soupe en boîte de conserve, etc. Emballage sous atmosphère modifiée MAP ou protectrice L’emballage sous atmosphère modifiée ou sous vide MAP permet d’évacuer l’air de l’emballage pour favoriser la conservation des aliments. Cependant, la viande a tendance à grisailler en l’absence d’oxygène. Pour remédier à ce problème, nous injectons un mélange en proportions différentes de gaz inertes en fonction de l’aliment à conserver. Les gaz utilisés sont l’azote, le dioxyde de carbone et l’oxygène. Chacun de ces gaz joue un rôle particulier en rendant l’emballage plus efficace. Les bénéfices de l’emballage sous atmosphère modifiée MAP Réduire le rythme de respiration des aliments ; Réduire la sensibilité à l’éthylène ; Rallonger la vie du produit en entrepôt. Ce mode de conditionnement gagne en popularité et concerne désormais les sandwichs comme les plats cuisinés ou les fruits secs. Par ailleurs, l’hygiène constitue aussi un élément primordial pour les aliments qui sont emballés au moment de l’achat, par exemple chez le boucher ou le boulanger. Des emballages propres et pratiques offrent dans ce cas la meilleure garantie contre toute forme de contamination. À la maison, l’emballage joue un rôle clé sur le plan de l’hygiène des produits alimentaires. On remarque que beaucoup d’emballages sont facilement refermables après ouverture, par exemple. Le produit peut alors facilement être conservé dans une armoire, ce qui évite tout risque de contamination potentielle. 32- Les emballages et les aliments a Emballage en verre et en métalLes emballages en verre et en métal figuraient auparavant parmi ceux qui étaient les plus utilisés dans l’industrie alimentaire, mais ils coûtent chers et sont plus lourds à transporter. Les papiers cartons et plastiques ont pris beaucoup de place dans nos emballages, car ils sont plus flexibles et plus légers. Dès leur conception, les emballages en verre sont prévus pour résister à l’écrasement vertical, aux chocs sur les lignes de conditionnement physique ou thermique, au transport, ainsi qu’à la pression interne à l’intérieur du contenant. De plus, ces emballages sont recyclables à l’infini. Les emballages en verre et en métal sont souvent utilisés pour les boissons. On retrouve généralement le verre pour les boissons alcooliques, comme le vin par exemple. b Emballage en aluminium L’aluminium est extrêmement fonctionnel en tant que matière d’emballage alimentaire, car il tolère des températures extrêmes. Par conséquent, il convient bien aux aliments qui ont besoin d’être surgelés, grillés, cuits ou simplement conservés au frais. Certains récipients sont suffisamment robustes pour contenir des quantités importantes d’aliments, tout en conservant la légèreté qui caractérise l’ le plus important des emballages alimentaires en métal et aluminium est leur incompatibilité avec le réchauffement par micro-ondes. Tout comme l’acier et le verre, l’aluminium présente un caractère indéfiniment et entièrement recyclable, sans altération de ses propriétés intrinsèques. Sa valorisation permet de limiter la consommation énergétique. L’aluminium est principalement utilisé comme emballage de boissons sucrées comme les sodas, les boissons énergétiques ou encore les sirops. c Emballage papier/carton Cet emballage est un dérivé de l’industrie du bois. Les fibres de cellulose sont recyclables jusqu’à sept fois, ce qui rend ce produit intéressant au point de vue environnemental mais également au plan des coûts. Dans l’industrie alimentaire, nous utilisons habituellement une pâte à sulfate blanchie hautement collée communément appelée SBS ou le food board. Généralement, un matériau mesurant moins de 300 micromètres d’épaisseur est appelé papier, alors qu’un matériau qui mesure plus de 300 micromètres est appelé carton. L’unité de mesure est la masse par unité de surface . Les cartons sont sensibles à l’humidité et changent de propriétés physiques en fonction de l’environnement externe. Il est à noter que les emballages en carton destinés à la réfrigération sont souvent cirés, ce qui les rend non recyclables. Notre industrie utilise essentiellement le carton pour des boîtes pliantes tubes, plateaux, paniers, etc. au secteur biscuits, des contenants de liquide Tétra Brik, Gable Top, etc. au secteur laitier ou des boîtes ondulées pour la manutention et le transport tous les secteurs. Exemples On retrouve le papier dans les emballages consacrés aux fromages, beurres, biscuits, charcuteries, etc. Les cartons ondulés sont plus couramment utilisés pour les fruits et légumes, tandis que les cartons plats vont trouver leur utilisation la plus fréquente dans l’emballage de céréales, de biscuits, de nourriture congelée, etc. d Emballage en plastique Pour les plastiques, ce sont des polymères souvent dérivés du pétrole et leur prix varie énormément avec ce dernier. La plupart des plastiques utilisés en emballage sont des thermoplastiques commerciaux. Parmi les matériaux utilisés pour l’emballage alimentaire, nous retrouvons le polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène, le polyamide chlorure de polyvinyle, l’acétate de polyvinyle et le polyéthylène téréphtalate. Chaque plastique a ses propriétés et caractéristiques de perméabilité aux gaz et à l’humidité. Chaque matériau a un symbole utilisé communément dans l’industrie PP, PETE, PVC, CPET, etc.. L’industrie du plastique a développé un sigle de recyclage avec un numéro pour les six plastiques les plus utilisés. Il est cependant important de préciser que les catégories 6 et 7 ne sont pas recyclables. Nous voyons de plus en plus d’emballages plastiques multicouches qui procurent plus de barrières aux aliments et permettent parfois plus de fonctionnalité. Ces produits ne sont actuellement pas recyclables dans la plupart des cas, surtout ceux qui présentent des mélanges avec des matériaux comme le papier ou l’aluminium. Le tableau ci-dessus offre un bon résumé des différents plastiques et de leurs utilisations les plus fréquentes dans l’industrie alimentaire. Le tableau suivant donne un aperçu des propriétés les plus importantes des plastiques utilisés dans l’industrie alimentaire. N. B. Il est important de noter que l’épaisseur du matériau influence sa fonction barrière. e Les emballages composites et multi-couches Ce sont des emballages qui permettent de combiner les avantages de différents matériaux. En raison de la diversité des avantages et inconvénients propres à chaque emballage, on va chercher à conjuguer les propriétés complémentaires de chaque matériau afin de concevoir un emballage efficace. Par exemple, en utilisant du carton, on se sert d’une ressource renouvelable, mais le manque d’étanchéité pose problème. On va donc associer au carton du plastique qui, lui, possède des propriétés d’étanchéité intéressantes. Les développeurs de Tetra Pak ont été parmi les premiers à créer des emballages composites en combinant le carton, le plastique et d’autres matériaux pour leurs fameuses briques de boisson. f Évolution des matériaux emballages On constate une nette progression des emballages plastiques qui semblent s’annoncer comme étant une tendance dominante et, parallèlement, on note une diminution des emballages métalliques ou en verre. Cette progression s’explique principalement par la qualité des propriétés barrières qu’offrent les plastiques, mais aussi pour leur caractère économique. IV- L’emballage et le développement durable 41- Nouveau paradigme le développement durable Le concept de développement durable a pris son essor en 1987 grâce au rapport Brundtland Notre avenir à tous, de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement. Le rapport Brundtland définit le développement durable comme le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Le Sommet mondial pour le développement durable, tenu par l’ONU12 en 2002, a proposé l’adoption d’un plan de travail sur 10 ans visant à changer les modèles de consommation et de production non durables. Nous sommes en train de vivre un changement de paradigme nous sommes passés d’une consommation jetable à une consommation durable. L’emballage n’échappe pas à cette logique. Le développement durable est la résultante d’un équilibre entre les besoins économiques, sociétaux et environnementaux, comme le représente la figure ci-dessous. La notion de développement durable fait actuellement partie intégrante des modèles d’affaires des entreprises du futur et encore plus pour les industriels de l’emballage. Précaution Le développement durable a entraîné une conscientisation sociale et environnementale. En l’absence de réglementation claire, certains industriels prétendent que leurs produits sont durables alors que ce n’est pas nécessairement le cas. Cadre de référence L’ISO 26 000 a pour objectif de définir et de clarifier le concept de responsabilité sociétale et de le rendre applicable à tous les types d’organisations entreprises, collectivités territoriales, associations, etc. quelle que soit leur taille ou leur localisation. 42- Démarche éco-conception L’éco-conception est une conséquence directe et concrète de la philosophie du développement durable. L’éco-conception est une démarche préventive qui se caractérise par la prise en compte de l’environnement lors de la phase de conception ou d’amélioration d’un produit, bien ou service. L’objectif de la démarche est d’améliorer la qualité écologique du produit, c’est-à-dire de réduire ses futurs impacts négatifs sur l’environnement tout au long de son cycle de vie, tout en conservant sa qualité d’usage. La démarche d’éco-conception, qui dépasse les murs de l’entreprise, prend en compte trois facteurs 1. Elle examine toutes les étapes du cycle de vie du produit, depuis l’extraction de la matière première jusqu’à sa fin de vie c’est une démarche multiétapes. 2. Elle examine tous les impacts du produit sur l’environnement consommation, rejets et impacts c’est une approche multicritères. 3. Elle examine tous les acteurs concernés par le produit industriels, consommateurs, collectivités. L’un des points importants est d’éviter que les efforts des uns soient annulés par le comportement des autres c’est une approche multiacteurs. 43- Analyse du cycle de vie Pour répondre aux facteurs de l’éco-conception, la pensée analyse de cycle de vie » du produit correspond à la démarche multiétapes dans un contexte bien défini. L’Organisation internationale de normalisation ISO définit l’analyse du cycle de vie ACV, ou écobilan, comme suit Compilation et évaluation des intrants et extrants, ainsi que des impacts potentiels environnementaux d’un système de produits au cours de son cycle de vie » ISO 140401997. Les modèles diffèrent sensiblement d’un continent à l’autre, cependant la logique demeure la même. Le cycle de vie d’un produit inclut L’extraction et la transformation des matières premières ; La fabrication ; L’emballage et la distribution ; L’utilisation ; La fin de vie du produit ; Les coûts de transport à chaque étape. Malgré la croissance de son utilisation depuis plusieurs années, l’analyse de cycle de vie ACV reste tributaire des méthodes d’évaluation des impacts du cycle de vie EICV . Il n’existe pas encore de consensus international sur les modèles à utiliser pour ces catégories régionales,locales et globales. 44- Définition de l’emballage durable Sustainable Packaging Coalition, GreenBlue L’emballage fait partie de la plupart des produits alimentaires et devient souvent un déchet après la consommation de ceux-ci, ce qui le met en avant-plan des préoccupations du développement durable. Le Sustainable Packaging Coalition SPC est une coalition d’experts nord-américains qui se donne comme mission de recommander et de communiquer une vision environnementale positive et solide de l’emballage. Elle appuie l’innovation, les matériaux et les systèmes fonctionnels d’emballage qui promeuvent la santé économique et environnementale. La vision du SPC se traduit par le passage d’une consommation jetable à une consommation durable des emballages. Cette vision cadre parfaitement dans une logique d’éco-conception. Aux États-Unis, le SPC a déjà défini la terminologie des emballages durables, qui semble assez proche des définitions de l’Union européenne et vient faire le consensus sur notre continent. Selon le SPC, un emballage durable écoresponsable Est sain, sécuritaire et bénéfique pour l’individu et la communauté tout au long de son cycle de vie ; Satisfait les nouvelles exigences du marché sur les plans des coûts et de la performance ; Est créé, fabriqué, transporté et recyclé à partir d’énergie renouvelable ; Maximise l’utilisation de matériaux recyclables ou renouvelables ; Est produit grâce à des technologies propres & BPM bonnes pratiques manufacturières ; fait de matériaux sécuritaires pour différents scénarios de fin de vie ; Est physiquement dessiné afin d’optimiser le matériau et l’énergie ; Est récupérable et utilisé dans un cycle continu. Ce qui nous permet de passer à un cycle de vie du berceau au berceau » comparativement à un cycle du berceau à la tombe » tel qu’illustré à la figure de la page précédente. 45- Éléments clés de conception d’emballage plus durable Les facteurs à prendre en compte lors de votre conception sont multiples et peuvent être complexes. Pour simplifier votre démarche, vous pouvez opter pour une démarche préventive qui vous aidera à améliorer votre emballage actuel. L’amélioration peut être guidée par les principes des 4 R et le V, l’analyse des matières premières et l’énergie pour la production/valorisation de l’emballage et une bonne logistique de distribution transport. a Les 4 R et le V L’éco-conception tient compte du processus complet de conception, de production et de disposition du duo produit/emballage. Pour réduire les impacts et les coûts environnementaux surtout notables lors de la gestion des matières résiduelles d’emballage ; l’amélioration d’un système d’emballage doit tenir compte des 4R et le V définis par la figure ci-dessous. La réduction des matériaux et l’élimination du suremballage sont les bases et les critères les plus importants à considérer. Ce principe peut être mis en application par l’élimination de certains emballages non nécessaires, l’évitement des doubles emballages, la concentration des produits pour réduire la taille des emballages, l’amélioration des propriétés physiques afin de réduire les emballages protecteurs, l’allégement du poids des matériaux d’emballage ou la conception de l’emballage en fonction de son cycle de vie. La réutilisation des matériaux d’emballage dans un but identique ou similaire à celui pour lequel ils ont été créés. Elle est souhaitée quand c’est possible exemple les bouteilles de 18 litres d’eau, la bouteille de bière en verre. Le recyclage des matériaux leur donne une nouvelle vie et réduit le volume d’enfouissement et le gaspillage des ressources naturelles collecte sélective ou consigne. La consigne pour les canettes et bouteilles de boisson gazeuse est un système qui permet de récupérer une bonne partie des matériaux d’emballage aluminium, plastique PET pour recyclage ou réutilisation. Les critères d’un recyclage efficace sont liés à deux facteurs le coût des ressources utilisées pour récupérer les matériaux doit être inférieur à la valeur des matériaux récupérés ; les matériaux récupérés sont réutilisables et ont un marché. Certains matériaux d’emballage sont plus facilement recyclables, comme la fibre de bois, le verre et l’aluminium. La récupération avant enfouissement est la recherche des parties d’un produit qui peuvent être recyclées ou réutilisées. La valorisation vise à profiter des matériaux avant de les enfouir. En Europe, certains pays Suisse, Suède, Allemagne et France utilisent l’incinération comme moyen de se débarrasser des déchets et de récupérer l’énergie. La disposition ou l’enfouissement dans le sol est une pratique qui est à éviter quand cela est possible à cause des effets écologiques néfastes et du manque de terrains disponibles. Le compostage est aussi une option viable, mais qui nécessite des conditions précises. Cette approche constitue clairement la base d’une démarche environnementale. b L’emballage et l’énergie L’industrie de l’emballage utilise surtout de l’énergie pour transformer les emballages, mais aussi pour les recycler. Chaque matériau a ses propres besoins énergétiques et bilans écologiques. À titre d’exemple, nous dressons une petite comparaison pour trois contenants carton, plastique et verre. L’association allemande d’IFEU15 a démontré que les gaz à effet de serre sont deux à trois fois plus importants selon le matériau utilisé. Nous ne pouvons pas bannir certains emballages en raison de leur utilisation d’énergie, mais il faut en tenir compte dans leur cycle de vie complet extraction, production, transport et recyclage, etc.. La consommation d’énergie et l’efficacité énergétique peuvent influencer le choix de l’emballage bilans énergétiques différents. L’industrie du recyclage s’est considérablement développée ces 30 dernières années. Aujourd’hui, elle constitue un marché mondial chiffré en milliards de dollars et assure des fonctions sociales et environnementales. Cette industrie n’a pas d’égale en ce qui concerne la conservation des ressources naturelles. La création d’une seconde génération de matières premières, c’est-à-dire celles découlant du recyclage, a permis de réaliser une réduction des dépenses d’énergie nécessaires pour la production de ces matières comparativement aux matières premières primaires non recyclées. Le tableau suivant présente les principales matières recyclées et le gain d’énergie réalisé dans le processus de recyclage par rapport à la production originale. De plus, produire du papier à travers le processus de recyclage permet de réduire la pollution de l’eau de 35 % et celle de l’air de 74 %. Pendant ce temps, la production de métal à partir de déchets métalliques permet de réduire la pollution de l’air de 86 %. Cette contribution à la protection de l’environnement ne serait pas possible sans une expansion massive de nouveaux procédés sophistiqués, de machines et d’équipements de pointe. Des acteurs de l’industrie du recyclage investissent des milliards de dollars chaque année dans l’achat de nouvelles technologies, de même qu’en recherche et développement. c L’emballage et le transport/distribution Si l’on regarde de près la question du transport, on peut optimiser celui-ci à travers deux outils. Premièrement, la réduction du parcours de livraison permettant de réduire le temps passé sur la route et, deuxièmement, par des emballages permettant de réduire le nombre de véhicules de transport requis pour la livraison. Ainsi, nous réduisons les coûts de logistique et de maintenance, de même que la consommation de carburant. Les facteurs qui améliorent notre efficacité logistique sont Réduire les volumes et les poids de nos emballages ; Optimiser les dimensions de l’emballage d’expédition pour maintenir l’espace palette ; Choisir les moyens de transport les plus écologiques ; Mieux planifier les trajets de nos flottes de transport ; Faire pression sur les fournisseurs pour qu’ils améliorent également leurs emballages. Un produit, tout au long de son cycle de vie, parcourt une longue chaîne logistique avant d’arriver chez le consommateur. À chaque étape, l’emballage doit offrir la protection adéquate afin d’éviter toute dégradation ou tout dommage physique. Les facteurs auxquels l’emballage et le produit doivent faire face sont les variations de température, l’humidité et les chocs. Si un produit est endommagé en raison d’un emballage défectueux, la perte économique et écologique est considérable. Lorsqu’un dommage est occasionné, les coûts correspondent habituellement à cinq fois le coût de réparation ou de remplacement du chargement. Concernant les palettes de transport, elles sont la cause d’environ 50 % de tous les dommages. Plus de la moitié des palettes ne sont pas de la bonne taille, ce qui cause un débord involontaire. L’industrie utilise des palettes de 122 cm x 102 cm qui peuvent être empilées 2 par 2 pendant 30 jours à une température de 32 °C et à une humidité relative de 80 %. 46- Les bioplastiques et le développement durable Le néologisme bioplastique » ne correspond pas à une définition précise. Il regroupe sous un nom général les plastiques issus de ressources renouvelables végétales ou animales et les plastiques biodégradables qui peuvent être issus de ressources renouvelables ou d’origine fossile. Les bioplastiques sont des plastiques issus de la polymérisation des biopolymères, en tout ou en partie. Ces biopolymères sont souvent biodégradables ou du moins aptes à subir un processus de décomposition. Ces biopolymères sont soit issus de la pétrochimie polymères de synthèse ou associés à des composés naturels, soit totalement dérivés de ressources renouvelables. Les biopolymères issus de matières premières renouvelables sont des polymères naturellement présents dans les organismes vivants ou synthétisés par ces derniers à partir de ressources renouvelables. Ils peuvent donc être naturels extraits de végétaux traités, d’origine microbienne ou synthétisés par des organismes vivants. L’engouement pour les plastiques biodégradables est certain. D’après l’European Bioplastics, le marché des biopolymères est en croissance, et les capacités de production mondiales devraient passer d’environ 500 000 tonnes par an à environ 850 000 tonnes par an en 2010. Quatre facteurs majeurs limitent le développement des bioplastiques Le prix ; L’absence de législation et d’incitatifs de la part des milieux politiques ; La confusion et l’amalgame du consommateur entre les différents bioplastiques offerts sur le marché ; La contamination de la chaîne de recyclage. La question est alors de savoir quel matériau favoriser dans la production des emballages alimentaires et de quelle façon combiner les différents facteurs de l’emballage. La biodégradabilité » des bioplastiques dépend de la structure chimique du matériau et de la constitution du produit final, et non pas seulement des matières premières utilisées dans sa conception. Selon la norme de l’ASTM D-5488-84d nord-américaine, un matériau est considéré comme biodégradable s’il est capable de se décomposer en dioxyde de carbone, en méthane, en eau, en minéraux ou en biomasse, dans laquelle le mécanisme de dégradation prédominant est l’action enzymatique de micro-organismes, qui peut être mesuré par les tests standardisés, sur une période de temps spécifiée. En Europe, la norme EN13432 s’applique plus particulièrement aux matériaux d’emballage et aux tests à mettre en œuvre pour évaluer leur transformation sous forme de compost. 47- Conclusion L’emballage durable est un processus d’amélioration continue et mesurable en termes de réduction d’impacts environnementaux, sociaux et économiques qui permet de remplacer un emballage obsolète dans un contexte de développement durable. V- L’emballage et la technologie Le temps où les emballages ne jouaient qu’un rôle de barrière inerte et imperméable entre l’aliment et l’environnement extérieur est révolu. À l’heure actuelle, on exige de l’emballage d’augmenter la durée de vie du produit et de garder sa qualité. L’emballage doit aussi communiquer des informations au consommateur, lui rendre service, et ce, tout en préservant les qualités organoleptiques et nutritionnelles du produit. Ces exigences ont propulsé l’emballage dans des sphères technologiques avancées et nous percevons surtout l’influence de la nanotechnologie sur les propriétés des emballages. La nanotechnologie La nanotechnologie correspond à l’exploration de la matière et du développement technologique à l’échelle moléculaire atomique. » Les nanosciences et les nanotechnologies se situent au croisement de plusieurs disciplines scientifiques comme l’électronique, la mécanique, la chimie, l’optique, la biologie qui manipulent des objets d’une taille de l’ordre du nanomètre. Concernant les secteurs d’emballage et agroalimentaire, les efforts de recherche ont abouti sur Une large focalisation sur l’emballage et la détection d’éléments pathogènes ; L’emphase sur les produits finis post-récolte et consommation ; L’accès mis sur les bénéfices nutritionnels plutôt qu’environnementaux ; La plupart des applications commerciales sont envisageables dans les 5 à 15 années à venir. Vous trouverez ci dessous un tableau résumant quelques applications de la nanotechnologie dans l’alimentaire. Cette étiquette permet un contrôle de l’authenticité du produit par une coloration différente si l’emballage du produit est froid ou non, ou tout simplement si le produit a été conservé à la bonne température. Cet emballage correspond à une utilisation combinée de la nanotechnologie et de la métallisation. Les bénéfices de la nanotechnologie en emballage se résument surtout par l’amélioration des propriétés barrières des matériaux et l’augmentation de leur performance, et la communication de l’information utile à différents intervenants. L’amélioration des propriétés et performance des matériaux les rend un peu plus chers, mais elle diminue souvent l’épaisseur de ceux-ci moins d’impact environnemental et plus longue durée de vie de l’aliment. À l’heure actuelle, la traçabilité des produits alimentaires constitue une bonne partie des applications de la nanotechnologie. Elle rejoint directement les nouvelles attentes du consommateur en termes de sécurité alimentaire, car elle permet de connaître chacune des étapes de transformation et de transport du produit depuis son lieu de fabrication jusqu’à son point de vente final. Les besoins de nouvelles fonctions pour mieux valoriser les aliments et informer les consommateurs ont donné naissance aux emballages actifs, intelligents et novateurs. Dans cette section, nous traiterons brièvement de ces différents types d’emballage. 61- Emballages actifs Les progrès technologiques ont permis le développement d’emballages actifs qui entrent en interaction avec l’aliment ou s’adaptent à son environnement pour préserver, le plus longtemps possible et de façon optimale, ses qualités organoleptiques et nutritionnelles. La composition de l’emballage empêche la formation de gaz et peut libérer des agents conservateurs ou antioxydants de façon à ce que l’aliment conserve sa fraîcheur, maintienne sa qualité et ne soit pas endommagé. Les objectifs sont Augmenter la vie de tablette ; Faciliter la distribution ; Fournir au consommateur un produit simple d’utilisation et lui permettant de sauver du temps. Le développement de l’emballage actif passe par des actions d’ordre technologiques, physiques, chimiques et biologiques. Dans la gamme des emballages actifs, nous pouvons distinguer deux catégories a- Les absorbeurs Ces emballages ont pour objectif de retirer les éléments indésirables qui viendraient nuire à la qualité du produit contenu. On peut y retrouver des absorbeurs d’oxygène, des produits de dégradation et des régulateurs d’humidité. La photo ci-contre illustre un emballage actif. Cet emballage contient un absorbeur qui vient modifier l’atmosphère de conditionnement du produit afin d’assurer une meilleure conservation de ce dernier. Cet absorbeur va ralentir les risques d’oxydation qui sont souvent les principales causes de dégradation d’un aliment, notamment les viandes. b- Les relargueurs » d’additifs Cette catégorie permet d’ajouter, d’introduire des éléments bénéfiques à l’ensemble clos comme, par exemple, des émetteurs d’éthanol, de gaz carbonique, d’agent de conservation, d’arôme, etc. 62- Emballages intelligents Les emballages intelligents, quant à eux, surveillent et contrôlent l’évolution des conditions dans lesquelles un produit alimentaire a été emballé. Ils fournissent également des informations complémentaires sur la qualité du produit pendant toutes les étapes de transport et de stockage précédant sa consommation. Ils déploient un dispositif d’informations qui explique clairement au consommateur les caractéristiques du produit. Les emballages intelligents sont bien entendus actifs » et permettent à l’utilisateur final de surveiller les denrées alimentaires, de connaître objectivement la qualité du produit et améliorer ainsi sa propre sécurité alimentaire. Les limitations d’usage des emballages intelligents sont leur coût, les législations en vigueur et les réticences du consommateur les radio-étiquettes pourraient nuire à sa vie privée. Parmi les types d’applications, nous notons les suivantes Indicateurs chromatiques La couleur de l’indicateur change irréversiblement lorsque la température d’un surgelé est excessive ou, mieux, si l’aliment a atteint son couple temps/température ; Exemples L’étiquette se colore lorsqu’un produit n’est plus consommable. Cette technologie utilise la microbiologie, pour simuler la fraîcheur de l’aliment lorsque la date limite de consommation est dépassée ou que le produit a subi un cumul de ruptures de la chaîne du froid. Si la fleur est verte, le produit est frais ; si elle est rouge, le produit ne l’est plus. Détecteurs actifs Des emballages transparents qui vont s’obscurcir si l’excès de lumière peut nuire à la conservation de l’aliment dans le temps ; Étiquette à identification par radiofréquence RFID aussi appelée traçabilité ou passage à la caisse sans vider le chariot. L’ identification par radiofréquence RFID Les technologies RFID Radio Frequency Identification sont des techniques d’identification par radiofréquence20 utilisées surtout comme moyen de traçabilité. Elles permettent, grâce à des étiquettes intelligentes ou smart tags », d’identifier un produit de manière unique et d’y associer un ensemble d’informations qui le suivront et évolueront avec lui tout au long de son cycle de vie. Grâce à leurs nombreux atouts, les étiquettes RFID sont amenées progressivement à remplacer les systèmes de traçabilité actuels, et peuvent également s’inscrire en complément de ceux-ci. La technologie RFID a pour objectif d’optimiser les systèmes d’acquisition de données tout en s’adaptant au système d’information existant. Concernant les applications dans l’industrie alimentaire, on peut noter que le RFID permet d’assurer un respect des normes de traçabilité, de produire un suivi des contenants de stérilisation et d’optimiser ainsi la chaîne de distribution du produit. 63- Emballages novateurs Les modes de vie, la démographie et la société sont en constante évolution. Nos consommateurs cherchent de plus en plus de fonctions différentes à leurs produits pour satisfaire ces nouvelles conditions. Parmi ces fonctions, nous notons surtout la praticité, la facilité/rapidité d’utilisation, la mode ou le design, et le plaisir d’avoir un produit à notre image et à notre goût. L’innovation en emballage a propulsé des produits et a permis entre autres de Promouvoir le produit par son emballage pour inciter les clients à l’acheter ; Faciliter l’usage du produit, car l’emballage doit rendre service. La boîte a un bec verseur, le bouchon devient doseur, le bidon offre une poignée, la barquette passe au four micro-ondes et devient une assiette… C’est l’emballage évolutif. L’emballage doit garantir l’inviolabilité avant achat tamper evidence en anglais pour éviter les fraudes, afin d’interdire à quiconque d’introduire une substance étrangère dans le produit ou pour empêcher le consommateur de le goûter ou de le sentir. Les emballages Retail Ready » sont en pleine progression et remplacent les bouchers en épicerie. Les emballages comestibles sont efficaces pour conserver les aliments contenant beaucoup d’acides gras polysaturés susceptibles de s’oxyder, comme les viandes, par exemple. Le résultat est donc une prolongation de la durée de vie des aliments et la protection de l’environnement, car l’emballage n’est pas un déchet. Les emballages comestibles offrent de bonnes perspectives dans la mesure où ils sont consommables en même temps que les aliments qu’ils protègent. De façon plus courante, les films et enrobages comestibles sont très souvent utilisés pour améliorer l’apparence et la conservation des produits alimentaires. Les exemples les plus courants sont sûrement le pelliculage des fruits avec des cires naturelles, les enrobages de chocolat sur les produits de confiserie ou de pâtisserie, ou encore l’enrobage de viande avec du gras. VII- Tendances et défis Les tendances et les défis sont nombreux pour le futur de l’emballage alimentaire, surtout dans un contexte de développement durable et de sécurité de nos aliments. Il est encore possible de se positionner stratégiquement pour mieux se différencier dans un marché très compétitif. Parmi les tendances lourdes nous citons L’éco-conception Le créateur doit conceptualiser le design de l’emballage à des fins de réutilisation, de recyclage ou de compostage. Si les matériaux d’emballage recyclés dans l’emballage ne faisaient pas recette jusqu’à présent dans l’alimentaire, bien qu’autorisés à certaines conditions, il semble que le développement durable va propulser ces matériaux plus vite que ne l’envisageaient les industriels. Le marché de l’emballage bioplastique est en forte croissance, surtout en Europe. Certaines études pas encore validées tendent à démontrer que les bioplastiques ont un potentiel d’augmentation de 10 % à 20 % du marché actuel des plastiques conventionnels issus de la pétrochimie. Le Greenwashing », ou les fausses déclarations d’emballage recyclable ou vert, est très présent actuellement dans l’industrie de l’emballage. Il faut être très vigilant et exiger des preuves validées par des tierces parties. Cependant, une réglementation nord-américaine sera la bienvenue pour aider les consommateurs d’emballage à faire leurs choix. Entre-temps, l’écolabel logo sur l’emballage pour une certification écologique est en croissance en Europe. Les consommateurs feront leurs choix en fonction de leurs valeurs écologiques plusieurs sondages dans le monde confirment la tendance, et l’importance, de ce facteur. Les facteurs démographiques et les modes de vie poussent les industriels vers des emballages individualisés, mais ceci génère plus d’emballages, ce qui est en contradiction avec le principe de réduction du développement durable. La nanotechnologie sera de plus en plus au service de l’industrie de l’emballage, surtout pour préserver les aliments des risques de contamination ou de détérioration pour de plus longues durées. Elle contribuera aussi à réduire les emballages en améliorant leurs propriétés. Ce marché croît à une vitesse importante avec de nouvelles applications intéressantes. Cependant, le manque de réglementation peut nuire au futur de cette industrie si les produits ont des impacts négatifs pour les humains ou l’écologie. Une croissance annuelle de 6,9 % pour les emballages actifs et intelligents a été notée en Europe. Les propriétés des matériaux d’emballage évoluent constamment pour répondre à des besoins de marketing et de technique. La croissance du marché du RFID est exponentielle par rapport à la dernière décennie, surtout en ce qui concerne la traçabilité. La qualité des emballages et les risques de contamination seront réduits par l’application de certaines normes et par le contrôle de qualité exigé par les transformateurs PAC Secure, etc.. Ces tendances sont réelles et constituent un défi de taille pour l’ensemble des industriels. L’entreprise a désormais une responsabilité sociétale et doit agir en fonction des valeurs dont elle fait la promotion. Toutefois, en l’absence de réglementation claire, d’infrastructures pour supporter les nouvelles technologies et de contextualisation des solutions, nous risquons de prendre des initiatives individuelles trop risquées pour l’avenir. D’où la nécessité du travail de l’ensemble des joueurs de l’industrie, et des instances locales concernées pour favoriser et encadrer le développement d’un emballage performant dans un contexte durable et sécuritaire.
LvmS2v1. y0ye7iz5g0.pages.dev/992y0ye7iz5g0.pages.dev/997y0ye7iz5g0.pages.dev/359y0ye7iz5g0.pages.dev/48y0ye7iz5g0.pages.dev/591y0ye7iz5g0.pages.dev/826y0ye7iz5g0.pages.dev/278y0ye7iz5g0.pages.dev/261y0ye7iz5g0.pages.dev/553y0ye7iz5g0.pages.dev/659y0ye7iz5g0.pages.dev/538y0ye7iz5g0.pages.dev/852y0ye7iz5g0.pages.dev/433y0ye7iz5g0.pages.dev/323y0ye7iz5g0.pages.dev/542
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